Commentaire de texte sur "pourquoi partager le pouvoir"

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« Quod omnes tangit ab omnibus tractari et approbari debet » ou « Ce qui touche tout le

monde doit être débattu et approuvé par tous »1 est une des premières citations du texte. C’est sur

cet vieil adage romain que Jean Caron va développer ces arguments sur la problématique du

partage des pouvoirs.

D’ailleurs, l’article s’intitule « Pourquoi partager le pouvoir ? ». C’est un article, écrit par

Jean Caron, partagé dans le numéro trois cent soixante trois Revue Projet en 2018. C’est un

article qui expose le point de vue de l’auteur en prenant en compte une vue d’ensemble sur un

sujet sociétal encore en débat aujourd’hui.

Jean Caron est un philosophe et professeur de français spécialiste de la politique et de la

philosophie politique. Ses travaux étudient de nombreux horizons comme l’esthétique et l’éthique,

la philosophie de l’esprit et les sciences cognitives. A travers ces nombreux ouvrages et ses

articles, il étudie des questions sociétales encore d’actualité. Son ouvrage « pourquoi partager le

pouvoir ? » est, cependant lui, plus porté sur le développement d’une analyse critique des formes

de pouvoir et des rapports sociaux qu’elles impliquent. L'ouvrage étudie le phénomène de la

domination politique et comment les formes de pouvoir peuvent être partagées, notamment au

travers de la démocratie. Il explore les différentes formes de pouvoir et comment les individus, les

groupes et les institutions peuvent se les approprier et les exercer. Il propose une réflexion sur le

partage du pouvoir et les différentes manières dont il peut être mis en œuvre. Il s'interroge sur la

possibilité de construire des sociétés plus justes et plus équitables, où le pouvoir est réellement

partagé.

Le partage des pouvoirs est une thématique constitutionnelle abordée depuis plusieurs

décennies. Ce principe est déduit de la séparation des pouvoirs en France. Cette séparation fait

parler d’elle depuis le siècle des Lumières. Montesquieu dans « De l’esprit des lois » écrit en 1748

distingue déjà trois pouvoirs : celui de voter la loi ( le pouvoir législatif), celui d’exécuter les lois ( le

pouvoir exécutif) et enfin le pouvoir de rendre la justice ( le pouvoir judiciaire). Ce n’était pas le cas

lors des monarchies qui concentrait les pouvoirs dans les mains d’une seule et même personne :

le roi. En 1789, ce principe va être codifié avec la Déclaration des droit de l’Homme et du citoyen.

Il a aujourd’hui, valeur constitutionnel. C’est un outil qui va fortement impacter favorablement la

paix ainsi que la stabilité politique. Cependant, il va aussi permettre de limiter les abus de pouvoir.

Le partage du pouvoir est un concept très important pour les démocraties modernes car il conduit

les sociétés a être la meilleure version d’elle même.

L’intérêt du texte est de montrer les effets du partage des pouvoirs, que ce soit au niveau sociétal,

juridique ou politique.

Comment le partage du pouvoir peut-il permettre de construire des sociétés plus justes et

plus équitables ?

Les effets du partage des pouvoirs se distinguent en plusieurs parties. Il y a forcément des

avantages, des bénéfices (I). Cependant, la mise en place du partage des pouvoirs n’est pas aussi

simple que cela (II) mais des solutions ont été mises en place pour que ce principe de très haute

importance pour la société soit instauré (III)

I) Les bénéfices du partage du pouvoir

Le partage du pouvoir fait évoluer la société dans plusieurs domaines. D’un premier abord, cela

permet de représenter les minorités (A), d’augmenter la participation politique des citoyens (B).

Enfin, ce partage permet un meilleur contrôle des activités gouvernementales et une amélioration

des conditions de vie (C)

1 Revue Projet « pourquoi partager le pouvoir ? » Jean Caron

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A) Un partage du pouvoir permettant une plus grande représentation des minorités.

Selon le philosophe, le partage des pouvoirs est essentiel pour une meilleure

représentation des minorités. En effet, il a déclaré « le partage des pouvoirs permettrait aux

minorités de participer davantage à la prise de décision et à la défense de leurs intérêts » 2

Dans un ensemble, « une minorité est le plus petit nombre, par opposition à la majorité.

Dans une population, au sein d’un Etat ou d’une nation, une minorité est un groupe de personnes

qui ont une origine géographique ou ethnique, une culture, un mode de vie, une religion, une

langue,

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