Commentaire texte Frère du précédent de J.B Pontalis

Ecrit en Avril 2006 par Jean-Bertrand Pontalis, l’extrait « Traits » tiré de son livre Frère du précédent est un ouvrage autobiographique puisqu’il retrace un morceau de vie de l’auteur. Dans l’extrait étudié, une description de la relation entre les deux frères est décrite, l’auteur essaye de balayer tous les aspects afin que nous voyions bien la relation complexe qu’il y a entre eux. Une relation d’amour/haine. En quoi la relation entre ces deux frères est synonyme d’amour et de haine ? Dans une première partie nous verrons comment les comparaisons rendent la relation des deux frères compliquée et dans une deuxième partie nous verrons que malgré la compétition qui peut exister entre ses deux frère, il y a des moments de complicité.

1. La relation compliquée des deux frères…

Le narrateur à travers cet extrait dépeint un portrait complexe des relations entre frères. La jalousie est un sentiment récurant dans le texte, « Comme il est moche » (l.1) ou encore « C’est le prix qu’on donne aux élèves appliqués qui ne sont doués pour rien » (l.9). Il est précisé plus haut que le second frère a déjà eu plusieurs fois des prix et lassé de voir son frère réussir il préfère « glissé à l’oreille de leur mère » que ce n’est pas un prix si important que ça, pour essayer de le dévaloriser et se mettre en avant car il est jaloux de ne pas aussi bien réussir que son frère. On les compare les deux frères sur tout, que se soit sur leurs relations avec leur mère, les différentes maladies que chacun a eues, leurs caractères ou bien leur niveau scolaire « Le premier faisait des otites à répétition, le second se contenta d’avoir la rougeole. » (l 21/22) Et cette comparaison laisse un sentiment d’amertume : la sensation que l’enfance à été volé. Mais malgré ces sentiments, chacun secrètement nourrit un amour, une admiration l’un envers l’autre.

1.  … qui cache une complicité évidente.

Le narrateur nous précise que même s’il y a des moments où ils ne s’entendent pas, où ils sont jaloux l’un de l’autre, leur relation n’est pas que négative.

En effet, ils passent du temps ensemble, se baladent, discutent de leurs lectures et de la vie des passants. Il existe une grande affection entre les deux : « Quand l’aîné entreprend […] de faire un éloge outrancier du cadet, celui-ci est affectueusement gêné » (l 34/36) ou encore « Au dire de ses amis, le premier suivait de très près les succès du second. Il disait sa fierté d’avoir un frère comme celui-ci » (l83/85) Il ne lui dit pas directement qu’il l’apprécie, qu’il l’admire et qu’il suit l’avancé du travail de son frère mais aux personnes qui l’entoure.  Il est fier de lui mais n’ose pas le lui dire. Le cadet retrouve ces sentiments dans les lettres que sont aimé lui envoie. Ce qui prouve que même s’il ne le montre pas, il l’apprécie.

Pour conclure, On voit que les relations entre le cadet et l’aîné sont certes motivés par de la jalousie et autres sentiments « négatifs » qui donnent l’impression d’être déposséder de son enfance mais que ces relations apportent aussi un soutient sans failles : Un amour fraternel.

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