Les origines antiques du droit
Cours : Les origines antiques du droit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar isabelle paoli • 1 Octobre 2018 • Cours • 322 Mots (2 Pages) • 690 Vues
L’essentiel de cet héritage réside ds la théorie des institutions politiques et des notions juridiques fondamentales sous-tendues par des doctrines philosophiques.
Il sera diffusé ds le monde romain et au-delà ds la pensée politique et juridique du Moyen-Age, puis de l’époque moderne et contemporaine.
Il est un ensemble qui s’est constitué pdt près d’un millénaire, depuis l’âge homérique jusqu’à l’époque classique, voire même hellénistique. Il s’est formé ds l’histoire et les moeurs des centaines de cités, en particulier Athènes et Spartes. Il comprend les doctrines des écoles philosophiques, les doctrines de Socrate, Platon, Aristote... Dans l’oeuvre de Homère, on retrouve les notions de droit et de justice. Un peuple qui ne respecte pas la justice, qui est dépourvu de règles de droit, est qualifié « d’athémistoi ». Homère veut montrer que la justice est le critère qui permet de faire la différence entre la civilisation et l’état sauvage.
A l’âge homérique, la cité s’est formée par regroupement de clans ou de familles étendues. Un droit supérieur à celui de chaque clan s’est imposé, mais il est un instrument au service des aristocrates. A la suite des tensions entre les aristos et le reste de la population, s’imposent 2 notions très importantes ; la notion de « nomos » qui signifie la loi et la notion d’« isonomia » càd l’égalité de tous les citoyens. Ces notions vont aboutir à une conception du droit qui restera fondamentale ds la culture occidentale, à savoir que le droit est la science qui réalise l’équilibre ds la Cité. C’est sur cette base que s’est fondé le concept d’équité. A l’époque classique, alors que s’oppose démocratie athénienne et aristocratie spartiate, Platon décrit ds un ouvrage nommé La République, une cité idéale et totalitaire. Ds cette cité idéale, on trouve 3 catégories de citoyens : les philosophes qui gouvernent, les gardiens dont les femmes et les biens sont communs, qui sont chargés d’encadrer et de protéger le reste des citoyens qui travaillent.
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