Les limites de la gestion des services publiques territoriaux face au développement socio-économique
Dissertation : Les limites de la gestion des services publiques territoriaux face au développement socio-économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yahya Aaboud • 27 Mai 2017 • Dissertation • 3 447 Mots (14 Pages) • 1 048 Vues
[pic 1][pic 2]
UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Tanger
Master en Economie & Gouvernance Régionale et Urbaine
Matière : Management des services publics territoriaux
Exposé sous le thème :
Les limites de la gestion des services publiques territoriaux face au développement socio-économique
Réalisé par :
Ikram Feniche
Safae El Azzouzi
Omar kourdman
Yahya Aaboud
Badr-Eddine Bouskouchi
Walid Alilech Moudni
Présenté à :
Dr. BENCHEIKH : Enseignant-Chercheur à la FSJES de Tanger
Année universitaire 2016 - 2017
Plan
- Introduction
- Contexte général
- Partie 1 : Limites de la gestion des services publics
- Les limites de la gestion des services publics par les régies
- Les limites de la gestion des services publics par la gestion déléguée
- Partie 2 : L'amélioration de la gestion des services publics
- Comment optimiser la gestion des services publics
- Comment améliorer la gouvernance de la gestion des services publics
- Conclusion
Introduction
Après la décision de création d'un service public, l'Etat ou les collectivités territoriales doivent choisir son mode de gestion.
Dans un contexte de maîtrise, voire de réduction des dépenses publiques, la question de l'efficacité des modes de gestion des services publics se pose. De la connaissance des différents modes de gestion des services publics, des avantages et des inconvénients de leur externalisation
Les modes de gestion apparaissent nombreux et leur choix peut ainsi être compliqué. Il s'agit donc ici de se demander quels sont les différents modes de gestion du service public mais il s'agit surtout de savoir comment les classer et comment ils fonctionnent afin de les utiliser au mieux.
Il existe deux formes essentielles de gestion du service public par une personne publique. Le service public peut être géré directement par la personne titulaire de la compétence (c’est la régie : « régie direct ou régie autonome ») ou le service public peut être géré par une personnalité juridique autonome (c’est l’établissement public).
A ce titre, sur le dur terrain de la pratique, force est de relever que divers obstacles ont jonché son chemin au point que les résultats obtenus n’ont pas été à la hauteur des attentes tant des délégants que des destinataires du service public. Car, en toute honnêteté, qui dit gestion de service public accepte évidemment que
délégataire ne
soit pas forcément pourvu des mêmes buts que le
délégant. A celui-ci, la satisfaction de
l’intérêt général au moindre coût, à celui-là
l’amortissement de son
investissement et la
réalisation de bénéfices ; et ce sont
bien deux visées contradictoires.
Quelles sont les limites des modes de gestion du service public et quelle façon utiliser pour optimiser ces modes de gestion pour faire face au développement Socio-économiques ?
Contexte général
Le Maroc a engagé depuis plusieurs années des chantiers de réformes couronnes par l’adoption d’une nouvelle constitution destinée à consolider la démocratie en prenant en compte la valeur des institutions, comme étant une base pour accélérer le rythme de la croissance par l’amélioration des systèmes éducatif et sanitaire, réduction de la pauvreté et a renforcer la bonne gouvernance.
C’est pour cela, le gouvernement s’est engagé dans son programme d’action 2012-2016 de développer le recours au service publique pour renforcer l’offre de service en vue de réaliser et atteindre au mieux aux attentes des citoyens et les opérateurs économiques pour améliorer la compétitivité socio-économique.
Aussi la mise en œuvre de la régionalisation avancée en tant que cadre innovant pour un développement territorial intégré au sein d’une région, puisque ce projet il sert à décentraliser le pouvoir pour que les collectivités territoriales puissent gérer les services publiques par elle-même en visant la bonification de la qualité de service.
- Partie 1 : Limites de la gestion des services publics
- Les limites de la gestion des services publics par les régies
Aux lendemains de l’Indépendance, l’Etat Marocain a adopté le système de gestion directe à travers ses collectivités locales.
Ce mode de gestion, à travers lequel l’Etat gère directement le service dans un cadre d’administration publique, a connu beaucoup de lacunes et a abouti à une image d’inefficacité de ces services.
Avec l’augmentation des besoins, la croissance démographique et l’exode rural, la gestion publique des services urbains s’avère difficile, les villes doivent satisfaire un nombre toujours plus important d’habitants, ce qui nécessite l’extension des réseaux et la construction d’infrastructures nouvelles.et surtout une bonne gestion de ces services urbains
Trois difficultés majeures se conjugue :
- la faiblesse des ressources
- des problèmes de gestion (conduisant à la détérioration de la qualité du service)
- L’absence d’opérateurs locaux (détenteurs de la maitrise technique nécessaire pour mener à bien des opérations d’envergure.)
• Au niveau des ressources financières : La faiblesse des ressources financières publiques disponibles a souvent fait prendre du retard dans la remise à niveau des réseaux urbains. Avec le manque de ressources, les habitudes prises dans des situations de monopole non « contesté » peuvent expliquer la dégradation de la qualité du service rendu par les opérateurs publics.
Le peu d’attention porté à la gestion de la clientèle, le maintien d’un personnel surdimensionné, des délais d’intervention importants ou des faibles taux de recouvrement des factures ont pu conduire à la fois à restreindre les capacités financières des compagnies publiques et à défavoriser certains types d’usagers.
...