Philosophie du droit

REPUBLIQUE DE GUINEE

Travail -justice –solidarité

M.E.S.R.S.

[pic 1]

[pic 2]

Faculté : Sciences Sociales

Département : PHILOSOPHIE

Niveau : LICENCE 3

Concentration : Philosophie politique

Cours : Philosophie du Droit

Kant ne disait-il pas que « Le Droit n'est en soi, indépendamment de la Philosophie, qu'une belle tête, mais sans cervelle »

Fait par : Mr BAH Ibrahima

Enseignant-chercheur

Professeur assistant

Tel : 621-195-110/657-836-132/666-016-634

  Email : amibrahima25@yahoo.fr

                 Ibrahimami88@gmail.com

N° matr. de l’Etudiant(e) :………………………….  4ème Ed. ; Fait le 16 Mai 2017.

AVANT-PROPOS

  Le vide résultant de ce que l’on peut qualifier de désintérêt pour une réflexion philosophique sur la règle de droit et du Droit  ainsi que le manque d'une tradition solide dans la réflexion, cherchant à aller  au-delà des limites de l'ontologie ainsi que de l’orthodoxie juridiques, accru, présentement, par l'incidence du marxisme (pour lequel le droit appartient à des déterminations de la supra-structure qu'il s'agit de dépasser ).

   C'est donc en constatant ce vide dans la réflexion axiologique et un certain « fanatisme », caractérisé par un juridisme que m'est venue l'idée d'écrire une présentation de la Philosophie du Droit.

  A notre époque très snob, d’indigence généralisée et de débandade intellectuelle, il m’a paru impérieux de rappeler les principes de l'ordre social. Chaque fois que l’on veut illuminer l’immense écran qui enveloppe la réalité sociale, l’on a découvert ce que Kelsen appelle « la tête de Gorgone de l'Etat ».

  Le discours mondain et mondanisant est construit, pour l'essentiel, à partir du lapsus et de la farce. C'est seulement par-delà cette couche idéologique que se manifeste l'infinité de la raison.

  Voulant être acteur d’une vie sociale et sociétale idéale pour le Bien de tous, faisant de la Philosophie du Droit un écu ; nous sommes, plus que jamais, condamnés à penser, de nos jours, au nom des valeurs d'ordre universel pour que la vérité de la raison  ainsi que la dignité et la justice triomphent.

  Cet ébauche de travail n’est qu’un modeste outil destiné à doter les étudiants en Philosophie Politique et, éventuellement, ceux des facultés juridico-politiques et d’autres curieux intellectuels, d’un support afin d’acquérir quelques notions élémentaires de base dans ce que l’on appelle « Philosophie du Droit ».

   C’est à mon Maitre, Ph. Ibrahima Ninguilandé DIALLO, maitre de conférences à l’Université General Lansana Conté de Sonfonia-Conakry (Guinée), que je dois en majeure partie ce que suis aujourd’hui. De préférence, j’aurais voulu que ce soit lui-même qui rédige et édite cet opuscule ; mais hélas, maladie empêche.

   D’ailleurs, avant de mettre fin à cet avant-propos, je tiens vivement à lui remercier, en lui souhaitant ardemment un prompte rétablissement ; et, par la même occasion, j’adresse mes sincères remerciements à tous mes professeurs qui ont contribués de quelle que manière que ce soit à ma modeste formation intellectuelle et académique, sans oublié mes collègues ainsi que toutes les personnes qui m’ont soutenu, parfois lors de difficiles et douloureuses épreuves. Qu’ALLAH guide nos pas.

N.B : Etant conscient de mon imperfection et de mon ignorance, je sollicite humblement de toutes et de tous une contribution à travers des critiques, des suggestions et des amendements dans une perspective de perfectionnement ; car, cette œuvre n’est pas finie, elle n’est pas toute faite : elle n’est qu’un support qui mérite et nécessite des corrections. Enfin, je tiens également à remercier tous ceux qui, par leurs critiques, suggestions, amendements autour de la première édition, m’ont permis de corriger et d’enrichir cette nouvelle édition.

L’auteur

INTRODUCTION

   En Philosophie, selon l’approche aristotélicienne, l’Autorité (c.-à-d., la réalité)  est la dernière des autorités. Le réel constitue la charnière, le socle, le ciment de toute réflexion philosophique. Il fonde toute explication portant sur l’être dans sa diversité, y compris l’Homme sous toutes ses dimensions (les comportements, la socialisation, etc.).

   En conséquences, toute étude (qu’elle soit philosophique ou scientifique) se voulant rationnelle, se doit d’être ou tâcher d’être « réaliste » ; tout savoir doit pouvoir se vérifier dans le réel, sur le terrain (dan notre cadre de figure, nous partirons des réalités contemporaines de nos jours dans et par ce monde de mondanité). Cela, je l’ai toujours appris de mon Maitre.

   Comme je l’avais souligné, de préférence, j’aurais souhaité que ce soit Ph Ibrahima Ninguilandé DIALLO lui-même qui rédige ce document ; cependant, j’y essaie de faire du mieux que je peux avec mes propres limites ce que j’ai acquis avec lui ainsi qu’à travers quelques lectures et recherches (y compris ma modeste expérience) en tant d’années, en essayant de le rendre le plus simple et le plus adapté à tous.

   Par conséquent, se plaçant sur les ailes de la Philosophie, nous nous efforcerons de prendre des exemples concrets dans la réalité, à travers des analyses faites par et avec toutes les forces de l’intelligence afin de s’élever au dessus des idées (ayant le statut d’opinions) ou des considérations pures et dures, qui peuvent être perçues quelques fois comme de simples spéculations  théoriques sur le Droit.

...