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Philosophie : le droit

Cours : Philosophie : le droit. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2013  •  Cours  •  8 514 Mots (35 Pages)  •  1 001 Vues

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Le droit: Le droit renvoi à un ensemble de droits, de valeurs qui gouvernent la société. Le droit à un sens large. C’est une autorisation. Grâce à nos droits, nous avons la possibilité de faire quelque chose. Le droit, c’est la faculté d’accomplir des actions moralement possibles.

Chez Kant c’est la loi qui fonde le droit. La loi conduit à la coexistence pacifique. La raison influence la volonté à comprendre la nécessité de mettre en place des lois qui garantiront le droit.

Le devoir: Le devoir a un sens strict. Il est un impératif catégorique et n’est pas soumis à l’approbation de quelqu’un ou de quelque chose qui contraint et qui force. Le devoir est une obligation. Si l’on ne le fait pas on est en tort. Il faut réussir à percevoir la nécessité d’un devoir.

Le droit naturel, le droit positif : Le droit naturel est la mesure appropriée. C’est le meilleur ajustement entre deux êtres en relations. C’est la mesure la plus appropriée à une situation. Il s’impose naturellement et de toute évidence. C’est ce que dicte l’équité. Ce qui tient la nature des choses et qui tient la nature de l’Homme à tendre vers tel ou tel ajustement. Aristote disait que le Droit Naturel est ce vers quoi la nature oriente l’Homme. Parfois il tend naturellement vers telle ou telle solution mais parfois c’est la raison qui va l’y pousser. Quelque chose qui manque de précision, il y a quelque chose d’indéterminé.

Le droit positif est un moyen de communication et d’approfondissement (divertissement) du droit naturel. Il y a une étroite relation entre le droit positif et le droit naturel →Détermination concrète de ce sujet juste → Acte de Volonté selon Saint Thomas. Le droit positif ne peut s’exercer que dans la sphère du droit naturel.

1) Il doit prendre sa source dans le droit naturel.

2) Le droit naturel forme une sphère d’autonomie au droit positif. Sphère qu’il ne saurait franchir s’il veut rester un droit.

3) Le droit naturel fixe des bornes au droit positif. Il a pour but de le parachever.

→Trouver un point d’adéquation (d’équilibre) entre le droit naturel et le droit positif est une réelle difficulté. C’est là qu’apparait la fonction de « justice », car le droit doit être juste.

A l’antiquité c’est une instance, une orientation, sur ce qui est juste. C’est un produit de la raison. Il permet d’établir des moyens entre les choses mais avec les modernes

(HOBBES, philosophe Anglais) → Devient une règle corrective (force, oblige, contraint). Part du socialement reconnu au socialement imposé. La loi est une règle qui oblige.

Selon Hobbes, elle définit et lie le droit à la liberté d’agir conformément à la loi. Nécessité à laquelle toute subjectivité doit se plier.

La force brutale se cache et se masque derrière la notion de droit. La violence cherche toujours une cause honorable pour se justifier leurs actes.

Le Léviathan, Hobbes : L’Homme n’a qu’un seul but, asservir son semblable. Tendance naturelle à soumettre l’autre à asservir ses désirs. La paix n’est possible qu’à une seule condition : les Hommes doivent renoncer à leurs propres droits. L’instinct de sécurité est prérogative, c’est la plus importante de la nature humaine.

Selon Hobbes, l’Homme est asociale, au contraire d’Aristote, qui pense que l’Homme est social. Hobbes pense que l’égalité est naturelle. Si la nature a favorisé certains êtres, de quels droits quelqu’un peut réclamer plus que les autres. Personne n’est assuré d’être le numéro 1 constamment. Tout individu peut apprendre à être prudent. A l’état de nature, il n’y a pas de légitime/illégitime justice/injustice. Le droit naturel est constamment menacé par autrui.

1) La raison pousse l’Homme à faire la paix avec son semblable.

2) Instaurer un système de « donnant-donnant ».

3) Instaurer un contrat pour faire régner la justice. (L’injustice est la non-exécution des lois.)

Le pouvoir commun se trouve dans les mains d’un souverain (monarchie), pour ramener toutes les volontés à une seule volonté → vie authentiquement sociale. Le droit naturel est antérieur à la justice qui est le droit positif à l’origine de tout. Il pense que l’individu doit conserver le droit à la sécurité, même si l’état politique supporte un abandon des droits → droits inaliénables souverains à tous les pouvoirs au nom d’une sécurité invérifiable → règne le plus absolu où l’Homme conserve quelques droits et où tout est fait pour garantir sa sécurité.

→ Défenseur du libéralisme et théoricien de l’absolutisme étatique.

Du contre-social, Rousseau : La vraie liberté n’est pas dans la nature mais dans la loi car la loi participe à la loi universelle. L’état sauvage entraine l’esclavage, etc. L’état civil est la chance de l’humanité à condition qu’il soit obéissance à la loi et non soumis à un être. Il n’est pas partisan de l’état sauvage. Seul le contrat social peut garantir la perfectibilité humaine à son degré de réalisation d’achèvement. Rousseau pense que nul n’a d’autorité naturelle sur son semblable. Il en va de même pour toutes les conventions pour lesquelles l’Homme abandonne spontanément sa liberté. De la société naît un contrat. Dans ce contrat les Hommes restent aussi libre qu’avant. Les lois doivent émanés du peuple. Les lois sont des registres de volonté et en s’y soumettant, les Hommes ne font que de réaliser leur liberté. La volonté générale est l’expression corps social tout entier, où toutes les volontés sont ramenées à une seule. Quand on propose une loi au peuple on ne demande pas aux individus si elle est conforme ou non à la volonté générale. La volonté générale est la volonté du peuple → entité (réalité absurde) ← Adhésion des volontés concrètes.

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