La séparation des pouvoirs, un mythe libéral ?

Aristote a été le premier à observer qu’il existait trois principales fonctions : délibérée pour faire la loi (le pouvoir législatif), commander (pourvoir exécutif), et tranches les litiges (le pouvoir judiciaire). Ensuite John Locke reprend donc cette théorie de la séparation des pouvoirs dans son œuvre « essaie sur le gouvernement civil en 1960 ». Par la suite c’est alors Montesquieu qui a suivi cette dernière dans son ouvrage « l’esprit des lois » en 1748.

La séparation des pouvoirs est un principe qui préconise que les trois principales fonctions de l’état soient donc séparées, ce qui va permettre de limiter les abus de pouvoirs en donnant le pouvoir à plusieurs organes.

La séparation des pouvoirs est-elle un mythe libéral ?

Cette séparation des pouvoirs a différents aspects, chaque système politique à différentes manières d’exercer leur pouvoir. Les fonctions du principe ; les différentes classifications des systèmes politiques (I), une séparation des pouvoirs verticale : un équilibre des pouvoirs entre le sommet et l’état (II).

I- Les fonctions du principe ; les différentes classifications des systèmes politiques

Une séparation stricte des pouvoirs : le régime présidentiel (A), une séparation plus souple des pouvoirs : le régime parlementaires (B).

A- Une séparation stricte des pouvoirs : le régime présidentiel

Le système présidentiel à une indépendances de ce pouvoir, c’est alors un régime dans lequel il y a un fort président. Les trois pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont tous indépendant des uns des autres, la stricte séparation des pouvoirs permet la neutralité du pouvoir pour éviter les violations de la liberté. Donc en principe chaque partie ne sera jamais renverse, et protège chaque partie des autres.

Les américains connaissaient l’idée de Montesquieu mais ils connaissaient aussi la situation en Angleterre. La constitution américaine prévoit trois organes différents : le président, le congrès et la cour suprême car il n’existe aucune responsabilité du gouvernement devant le président et il n’y a pas du pouvoir de dissolution du congrès. Le président exerce son pouvoir d’initiative et d’exécution avec en appui un cabinet, il est donc à lui seule le gouvernement des Etats-Unis.

Mais cela ne veut pas non plus dore que le président a plus de pouvoir, à l’inverse il en a peu si ce n’est en matière diplomatique. Et ne veut pas dire non plus qu’il n’y a aucune collaboration entre les pouvoirs il y a des passerelles.

Dans ce modèle de séparations des pouvoirs stricte on s’aperçoit que tout cela est bien réel mais si on étudie de plus près la séparation plus souple des pouvoirs si elle reste tout aussi réel

B- Une séparation souple des pouvoirs : le régime parlementaire

Le régime parlementaire se trouve plus principalement dans les pays européens.

D’un point de vue organique ce système la dépends plus de la séparation des deux parties, l’exécutif et le parlement en face. Les juges sont alors moins considérés comme un véritable pouvoir. Nous avons une approche plus flexible de la séparation des pouvoirs, c'est-à-dire que le parlement peut révoquer le gouvernement et vice versa, le gouvernement peut dissoudre le parlement. Le gouvernement peut initier des projets de loi, des parlements et surtout des délibérations. Le piège est de parler du système parlementaire. Dans un système parlementaire, c'est le cas en Angleterre avec un pouvoir exécutif fort. En France, nous sommes dans un système parlementaire avec un président et un premier ministre fort. Par conséquent, dans la République, tout d'abord, le pouvoir doit arrêter la notion de pouvoir. C'est le parlement qui contrôle le gouvernement.

D’un autre point de vue chaque partie peut bloquer l’autre pouvoir et le faire disparaitre en mettant fin à son mandant, comme le gouvernement doit être en harmonie avec la majorité du parlement, il peut être renverse à tout moment. A l’inverse l’exécutif de dispose d’un droit de dissolution dans assemblées.

La séparation

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