Dissertation souveraineté nationale et populaire

Myriam Bachote Kaoudji

Remy ( ton nom de famille )

Dissertation

« La démocratie athénienne était directe, et non représentative, et cela a un double sens ; chaque citoyen était libre d’assister à l’assemblée souveraine et in n’y avait ni bureauti ni fonctionnaire, excepté quelques commis, des esclaves dont l’Etat lui-même était le prioritaire… » Cette citation de texte est tiré d’un document qui s’appelle « Démocratie antique et démocratie moderne, op.cit., p64 et 72-74

Le sujet de la dissertation est l’établissement du principe d’égalité a Athènes.

Le terme « établissement » désigne la mise en place d’un principe.

La notion de principe d’égalité fait référence a l’égalité devant la loi qui, aujourd’hui, en droit c’est le principe selon lequel tout homme doit être traité de la même façon par la loi . Aucun individu ou groupe d’individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi.

En -594 la notion d’égalité devant la loi revient au principe d’isonomie,  explications :

A la fin du vie siècle avant notre ère, a cité d'Athènes devient une démocratie. La démocratie vient du grec « demos » le peuple et « Kratos » le pouvoir. Il s’agit donc du pouvoir donné au peuple. Ce pouvoir est une nouvelle forme de régime politique. Les citoyens athéniens sont au cœur des institutions et de l'administration de cette cité qui est établie sur des principes d’égalités. Pourtant, le fonctionnement de cette démocratie fait l'objet de beaucoup de débats au sein de la cité. Elle reste en effet inégalitaire sur certains aspects. Ceci remet en cause la durabilité de la démocratie. Le sujet porte donc sur les principes et limites de la démocratie athénienne.

À l'origine, Athènes est un régime aristocratique : une forme de gouvernement où le pouvoir est détenu par les aristocrates, l'élite de la société par la richesse et la naissance. Cette élite, composée de quelques familles de grands propriétaires, détenait les terres et dirigeait la cité. Dès lors le reste du peuple n'avait peu voir aucun pouvoir. Cependant, le rôle des citoyens à Athènes a évolué au cours de la période. En effet, beaucoup de débats animent Athènes pour décider si c'est l'ensemble du « démos » qui doit diriger la cité ou, au contraire, l'élite ( les plus compétents).

  En −594, Solon, un aristocrate, met en place l'isonomie : l'égalité de tous les citoyens devant la loi accès aux charges publiques . Mais Athènes n'est pas encore une démocratie ; en −507, Clisthène (un autre réformateur) divise les citoyens en dix tribus comportant chacune trois dèmes (subdivisions territoriales correspondant à un village ou à un quartier). Il pose les bases du gouvernement démocratique en réorganisant le corps politique. Les riches et les pauvres sont mélangés et participent ensemble à la vie de la cité. Cependant, les plus riches ont encore les postes de direction de la cité, c’est  au Ve siècle, avec Périclès, un aristocrate que des lois plus égalitaires sont mise en place. : les pauvres peuvent désormais participer à la direction de la cité.

Comment la mise en place du principe d’égalité (I) à Athènes s’est-elle dans le temps, dégradé (II) ?

Dans un premier temps nous verrons la notion de principe d’égalité sous ses différents aspects, dans un second temps nous verrons la dégradation du principe démocratique.

1. La définition du principe d’égalité à Athènes.

   La notion d’égalité, est au cœur des préoccupations du démocrate moderne. On souhaites par exemple l’égalité des chances  ou encore la réduction des inégalités ,

Pour les athéniens du V et IV sicle, rien de tel…

1. La définition positive.

  En −594, Solon, un aristocrate, met en place l'isonomie : l'égalité de tous les citoyens devant la loi accès aux charges publiques . La notion d’égalité se retrouve dans trois des principes fondateurs de la démocratie ; l’isogonie, l’iségorie et l’isonomie.

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