Raisonnement et démarche clinique infirmière
Compte rendu : Raisonnement et démarche clinique infirmière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LEAaxel • 23 Octobre 2023 • Compte rendu • 1 896 Mots (8 Pages) • 209 Vues
UE 3.1 S1 Raisonnement et démarche clinique infirmière
Compétence 1 : « évaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier »
La démarche clinique infirmière :
Le concept de raisonnement clinique est :
- Officiel depuis toujours pour les médecins
- Officiel depuis 2009 pour les IDE et autres paramédicaux
- Reconnu depuis 2021 pour les aides-soignants
- Introduit depuis 2022 dans le bac pro ASSP
L’acte de soin doit être un acte de sens. Le développement d’un raisonnement clinique de qualité permet de placer l’homme au cœur du dispositif de soin, afin que les hommes et femmes qui dispensent des soins ne se transforment pas en « distributeurs de soins ».
Le raisonnement clinique est devenu incontournable pour tous les professionnels de santé, médicales et paramédicales. C’est un véritable tremplin pour le développement de la performance clinique de chaque professionnel mais aussi développement d’une compétence collective.
Dans ce processus, le patient tient une place centrale comme personne unique, capable de penser, de vivre des émotions, de faire des choix et d’agir.
L’infirmier, dans son activité quotidienne, collecte des données, objectives et subjectives, auprès de la personne soignée, de ses proches et de l’équipe soignante.
Certaines de ces données relèvent du champ strictement biomédical. Leur recherche et leur analyse permettent une étroite collaboration avec le médecin.
Elles sont une aide pour l’élaboration du diagnostic médical mais aussi pour la surveillance de l’évolution de la pathologie et des effets secondaires des traitements (pouls, colorations des téguments, respiration, douleur …)
L’analyse de ces données requiert des connaissances solides en anatomie, physiologie, pharmacologie…
D’autres données recueillies relèvent du champ de compétence propre de l’infirmier. Leur analyse permet de formuler un diagnostic infirmier et de mettre en œuvre des actions adaptées et personnalisées.
La pertinence du recueil de données et de son analyse est ici en lien direct avec l’utilisation d »un modèle conceptuel en soins infirmier et la connaissance approfondie d’un certain nombres de concepts en sciences humaines.
Centrée sur le vécu de la personne, l’infirmier l’aide à trouver des ressources. (Pas finis)
Cette seconde approche caractérise la démarche clinique infirmière, qui s’étend sur trois éléments essentiels :
- Un modèle conceptuel infirmier
- La pose d’un diagnostic infirmier
- La prescription d’interventions relevant de l’initiative et de la responsabilité pleine et entière de l’infirmière
Sans ces rois éléments, l’infirmier ne peut prétendre faire de la clinique infirmière, elle se situe alors dans le champ médical comme auxiliaire médicales.
L’infirmier, dans sa pratique, telle que définie par la législation, devrait se doter en permanence dans le cadre de ces deux approches indossociane pour une pratique efficiente en soins infirmiers.
Démarche : manière de conduire sa raison, chemin, cheminement, forme de pensée, méthode, manière d’agir
Raisonnement : exercice de la raison, de la pensée
Clinique : médecine qui s’exercée au lit du malade, qui s’observe directement au lit du malade.
Raisonnement clinique :
C’est une suite d’arguments, de propositions liées les uns aux autres, en particulier selon des principes logiques et organisés, de manière à aboutir à une conclusion.
Les méthodes du raisonnement clinique :
- Le questionnement : « le questionnement est le fait de poser un ensemble de questions sur un problème ou le fait d’être interpellé par quelque chose qui pose problème »
- Le raisonnement déductif (ou hypothético-déductif) : ce raisonnement part de l’hypothèse vers le patient à la recherche d’éléments concret (indices, signes, symptômes).
- Le raisonnement inductif : a l’inverse, le raisonnement inductif, part de la collecte de données (faits, indices, signes, symptômes) pour poser des hypothèses.
« Le raisonnement clinique est une démarche systématique qui intègre et met en lien, à partir d’un examen physique et écoute active, les signes et symptômes recueillis, permet l’élaboration d’hypothèses de problèmes de santé réels ou potentiels et d’hypothèses de réaction humaines physiques et comportementales réelles ou potentielles. Cette démarche se terminant par la validation de l’hypothèse la plus probable. » d’après Thérèse Psiuk
La démarche clinique :
- Méthode qui consiste à faire un diagnostic pour l’observation directe
- Cheminent intellectuel qui permettra d’identifier ce qui pose un problème au patient
- Démarche diagnostique en vue de nommer les problèmes de santé de la personne et mettre en « évidence les capacités d’adaptation pour faire face à la situation
- La démarche clinque est un processus. Elle est composée d’une série d’étapes logiques ordonnées, liées les unes aux autres et qui se succèdent en fonction de l’évolution de la situation
- Elle nécessite un raisonnement clinique pour mettre en lien toutes les informations de la situation
- Elle s’inscrit dans un processus de problématisation qui questionne la situation du patient pour aboutir à une conclusion clinique ou jugement clinique.
- Le recueil de données :
→ le recueil de données débute par la description d’une situation que l’on ne connaît pas à l’avance et qui met en relation un soigné et un soignant qui vont apprendre l’un de l’autre des informations liées à l’état de santé ou à la maladie.
→ Pour l’infirmier, l’enjeu est de rechercher des informations pour appréhender l’individu dans une approche globale.
→ celle-ci consiste à le situer dans son environnement, à identifier ses habitudes de vie, (re) situer la survenue de pathologie dans son histoire de vie et en identifier les conséquences.
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