Analyse de cas Les Assurances Sécuriplus
Dissertation : Analyse de cas Les Assurances Sécuriplus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zazz_xo • 3 Novembre 2018 • Dissertation • 2 207 Mots (9 Pages) • 768 Vues
Question #1
En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas et démontrez clairement la correspondance des ces extraits avec les principes de division du travail et d’organisation scientifique du travail.
La division du travail :
Selon Smith, la division du travail est un moyen utilisé afin d’augmenter la productivité des travailleurs en leur assignant à chacun des tâches respectives selon leurs aptitudes et connaissances et ainsi accélérer la production. Pour l’entreprise Sécuriplus, la société utilise le système de division afin d’accélérer le temps de production et l’augmentation des habiletés de chacun pour améliorer leur technique de travail. Les divisions sont administrées de différentes façons ce qui les rend indépendantes l’une de l’autre. L’entreprise est divisée en trois divisions, (assurances vie, industrielle et médicale), et chaque division est séparée en départements. Ces derniers possèdent une équipe de travailleurs, selon une hiérarchie, et chaque travailleur est formé selon la tâche qui leur a été attribué par la direction. << Chacune de ces divisions fonctionnait dans un environnement administratif et dans un contexte de marketing bien différent de sorte qu’elles étaient gérées comme des entités virtuellement indépendante. Chaque division avait sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau >>, (Atkinson, 1999).
L’organisation scientifique du travail :
Selon Taylor, l’organisation scientifique du travail se base sur 5 principes. Chez Sécuriplus, on peut reconnaitre certains de ces principes tel que
<< La recherche de la meilleure méthode pour réaliser une tâche, à partir de la détermination scientifique des temps et des modes opératoires … >> (Management à l’ère de la société du savoir, p. 37). M. Blanchette a fait faire une étude sur la méthode de travail employée. << … le service avait effectué une étude de temps de traitement qui portait sur des dizaines de milliers de réclamations de chaque catégorie. L’étude répertoriait les temps de traitement interne de chaque type de réclamation…>>, (Atkinson, 1999).
L’entreprise s’est assurée que chaque employé reçoit une formation sur le nouveau système. << Nous avons investi des milliers de dollars en formation interne >>. (Management à l’ère de la société du savoir, p. 37). Elle s’est aussi assurée d’un suivi et contrôle auprès du personnel. << … j’ai envoyé un autre mémo aux commis pour leur dire qu’il fallait augmenter la vitesse de traitement et éliminer les erreurs … >>, (Atkinson, 1999).
Le dernier principe que Taylor s’appuie est : << La séparation rigoureuse des tâches entre ceux qui conçoivent (…) et ceux qui exécutent >>. (Meier, 2002, p. 55), (Management à l’ère de la société du savoir, p. 37). On peut remarquer ce principe chez Les Assurances Sécuriplus selon les dires de M. Blanchette : << Je fais mon travail de gestionnaire, il est à peu près temps qu’ils fassent leur travail de commis >>, (Atkinson, 1999).
Question #2
En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes administratifs d’Henri Fayol.
1. La division : L’entreprise comporte trois divisions, (énoncées à la première question), qui sont aussi divisées en département. Ce principe est défini et respecté.
2. L’autorité : Ce principe correspond à un individu exerçant un pouvoir et ordonnant l’exécution des tâches à ses subordonnés. M. Blanchette exerce son autorité envers le personnel ainsi que la responsabilité du personnel. Par contre, il se dégage de toute responsabilité si la haute direction venait à savoir que les résultats de l’étude devenaient publics car cela pèserait sur sa réputation. << (…) si les résultats devenaient publics, chaque damné client demanderait une remise ou un remboursement (…) La direction ne serait pas exactement satisfaite de moi si une telle chose devait s’ébruiter et mon service aurait encore plus mauvaise réputation en haut lieu. >>, (Atkinson, 1999)
3. La discipline : Selon Fayol, les employés doivent obéir à leur chef à toute demande de sa part. Toutefois, cela va dans les deux sens. Les employés obéiront seulement aux ordres si le chef fait sa part en fournissant une bonne technique de gestion (leadership). Dans le cas de M. Blanchette, il applique une technique de gestion axée seulement sur la société, en oubliant les besoins de ses employés et en leur manquant de respect.
<< (…) pourquoi est-ce que tu te plantes aussi souvent? (…) Tu travailles mal! (…) quand je voudrai l’entendre japper je tirerai sur sa chaîne … >>, (Atkinson, 1999). On peut comprendre pourquoi les employés perdent leur motivation au travail après ces commentaires venant de leur supérieur.
4. L’unité de commandement : Elle se définie par la dépendance d’un seul chef. Dans le cas présent, chaque division est gérée par un seul directeur, dont l’un d’eux est M. Blanchette. Ce principe est défini et respecté.
5. L’unité de direction : Fayol définie ce principe en disant que toutes personnes constituant l’entreprise travaillent tous dans un même but commun. C’est le cas pour les employés travaillant sous la direction de M. Blanchette et tous, travaillent ensemble dans un seul et même but.
6. La subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général : Selon Fayol, le management doit voir que les buts de la société sont toujours en priorité au dessus de l’intérêt individuel de chacun. << J’entends bien changer les choses et améliorer la performance autour d’ici et tant pis s’il faut congédier chacun des commis de service pour y arriver. >>, (Atkinson, 1999).Cet extrait démontre bien que M. Blanchette tient à remédier à la situation au nom de l’entreprise et sans se soucier des employés qui pourraient risquer de perdre leur emploi.
7. La rémunération : La rémunération n’est
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