ANALYSE CAS FARLEY
Étude de cas : ANALYSE CAS FARLEY. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LORIOT_5 • 8 Décembre 2017 • Étude de cas • 1 268 Mots (6 Pages) • 1 557 Vues
ANALYSE CAS FARLEY :
Farley, Granger et associés, est un cabinet d’experts comptables qui a vu le jour en 1998 suite à l’achat d’un petit cabinet situé dans la ville de Kamloops, par Messieurs Farley et Granger. L’entreprise a connu par la suite des changements organisationnels et des expansions jusqu’en 2007, date de sa fusion avec le Groupe Walker. Cette fusion ainsi que d’autres facteurs seraient la cause de plusieurs problèmes dans l’entreprise.
En effet, le départ en 2006 de Monsieur Granger qui s’occupait de près de 50% de la clientèle, avait des répercussions considérables sur l'entreprise. Et un an après la fusion, deux autres directeurs, qui semblaient ne pas être d’accord avec cette fusion, et un associé ont également quitté l’entreprise. Ainsi, cette situation a engendré une perte sensible de clientèle et a créé de la tension, de la frustration et de l'instabilité au sein de l'entreprise, surtout que parmi les personnes qui ont quitté, certaines jouaient un rôle très important dans le soutien, le conseil et l’accompagnement des employés.
Face à cette situation, Monsieur Farley ne peut plus répondre aux demandes de soutien de ses employés et n’arrive pas à combler le vide en jouant le rôle de mentor pour les employés qui sont majoritairement des jeunes. Aussi, la direction du Groupe Walker n’a pas offert de soutien. Monsieur Farley décide alors de faire appel à un consultant externe, Jim Brown, qui s'interrogeait à l’époque (mi 2008) sur les conséquences de la crise économique pour les grands bureaux d'experts comptables.
La problématique serait donc : dans un contexte économique en perpétuel changement, comment le gestionnaire peut-il adapter ses pratiques et son style de management pour impliquer et mobiliser ses employés et par conséquent accroitre la performance économique de l’entreprise ?
Pour analyser le cas Farley, je vais me référer premièrement à l’environnement global à travers, notamment, le contexte économique. En effet, avec la dérèglementation de l’industrie financière, l’entreprise ne voulait pas se laisser absorber par les gros cabinets et avait choisi la croissance. Cependant, la crise économique de 2008 a changé la donne et les bureaux d'experts comptables se voient obliger de s’orienter vers un service client de qualité plutôt que de se concentrer sur la production des états financiers. Ainsi, une implication et un changement de mentalités s’avèrent nécessaires.
Ensuite, et en se référant aux cadres techniques, notamment, le cadre juridique, il parait qu’une bonne partie des employés n’ont pas une définition claire de la mission de l’entreprise. Cette dernière est en effet à vocation commerciale et les propriétaires cherchent à maximiser la performance économique en mettant en œuvre continuellement les moyens nécessaires. C’est ce qui explique l’objectif défini par Monsieur Brown, lors de son intervention, de sensibiliser les employés à la nécessité de s’impliquer et de changer de mentalité afin de s’approprier de nouveaux rôles au niveau de l’organisation.
S’agissant du cadre structurel, Farley Granger et associés est une petite entreprise d’une soixantaine d’employés qui étaient répartis sur deux bureaux (Kamloops et Vernon), avant la fusion avec le Groupe Walker et le transfert d’une trentaine d’entre eux au bureau de Vancouver. En effet, l’entreprise est constituée globalement de cadres, de comptables et de personnel de soutien répartis sur les trois régions (Kamloops, Vernon et Vancouver), ce qui permet de parler de la présence d’une structure matricielle, mais avec un manque de coordination et de collaboration entre les employés des trois bureaux et une absence de soutien de la part de la direction du Groupe Walker. Par contre, les employés semblaient généralement connaitre leurs rôles par rapport à leurs places dans la hiérarchie : associé, directeur, professionnel, agent de soutien…etc.
En outre, et partant de la perspective politique, il apparaît que l’individualisme prime dans l’entreprise et que l’esprit d’équipe n’est pas prisé. En effet, la direction de l’entreprise n’est pas capable de susciter l’adhésion de tous ses employés autours d’un intérêt professionnel collectif. Cependant, avec l’intervention de Monsieur Brown, une amélioration dans se sens a été constatée et les professionnels des deux bureaux de Kamloops et Vernon ont commencé à se côtoyer et à travailler régulièrement ensemble sur des dossiers conjoints.
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