Analyse cas Peabody

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THE CARE OF THE PATIENT

par Peabody F. 1927: RESUMÉ

                Rédigé par LELE SIMO ELISÉE BERTRAND

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INTRODUCTION

L'éthique médicale se préoccupe des questions morales soulevées par la pratique de la médecine et, de façon plus générale, par la prestation de soins de santé afin de garantir une meilleure qualité des soins et liberté du malade (1). En Octobre 1926, Dr Francis Peabody durant une conférence à l’université de Harvard tient un discours sur la relation médecin-patient qui par sa pertinence sera publié comme article en mars 1927 et jusqu’à nos jours, il demeure l’une des plus grandes références classiques de l’éthique médicale; The care of the patient. Cet article est intergénérationnel car il soulève des questions d’éthique médicale observées jusqu’à nos jours et en particulier au Québec où la pénurie de mains d’œuvre se fait de plus en plus ressentir.

RÉSUMÉ

En introduction, Dr Peabody commence par soulever le problème de l’éducation en générale, suggérant que si elle était laissée uniquement aux enseignant, elle se détériorerait. Il plonge ensuite dans le problème des nouveaux médecins qui, selon lui, sont de très bons théoriciens mais ne connaissent pas la pratique (réalité) de la médecine. Il soutient en affirmant que l’école ne permet que de fournir une fondation et les années d’études ne sont pas suffisantes pour apprendre le métier de la médecine car ce dernier nécessite une pratique sur le terrain; ce qu’il appelle science de la médecine et art de la médecine, qui selon lui sont complémentaire.

Il parle ensuite de l’intimité entre le patient et le médecin ,l’essence de la pratique de medécine, qui déterminerait l’efficacité de la prise en charge mais serait inhibé par l’environnement hospitalier. Le médecin doit bien connaitre son patient, comment il interagit avec son environnement, comment cela impacte sur lui et cela permettra de guider le médecin sur quelles attitudes ou comment interagir avec ce dernier. Il renchérit ses propos en évoquant ce qu’il appelle ‘’Image clinique’’ qui d’après les médecins consiste à faire une fixation sur la maladie au point de déshumaniser les patients et de réagir comme-ci il s’agissait d’expériences in vitro sur des organismes qui n’ont pas de psychologie.

Il critique ensuite le cas des patients qui parce qu’ils ne présentent pas de symptômes pathologiques graves, sont pris à la légère par les médecins. Via un exemple, il décrit les médecins comme étant trop scientifique car malgré la souffrance, sont considéré patients s’ils répondent positifs aux examens de diagnostiques effectués sur eux. Peabody conclu cette partie en mentionnant qu’il se positionne comme étant plus frustré par un patient vivant mais en mauvaise santé par rapport au fait de perdre un patient mais que cela est le contraire chez les médecins.

Il poursuit en faisant le lien entre les troubles physiologiques et les réactions émotionnelles. Par des exemples visibles quotidiennement, Peabody illustre que les réactions émotionnelles peuvent perturber positivement ou négativement le fonctionnement d’un organe. Mais finalement le patient commence à développer une forme de floutage de la racine du problème (psychologique) et fait une fixation sur les symptômes qui en découlent, et ainsi même si le médecin soigne les troubles visibles ou organique, cela n’est par une réussite car il n’a pas soigné la personne. L’intimité médecin-patient permettrait de détecter les problèmes qui se cachent derrière ces troubles visibles.

Dr Peabody énonce ensuite que les étudiants ont autant d’opportunités que les médecins professionnels car aux yeux des patients profanes, ils ont le même statut. Du coup il est autant possible pour les médecins pratiquant que les internes de créer cette intimité dès le premier contact avec le patient. Cette relation pourrait en premier temps mettre le patient en confiance et ainsi une meilleure collaboration, et dans un long terme éviter des erreurs de diagnostiques qui sont la cause de plusieurs vies gâchées.

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