La SEMCO : avec ou sans Ricardo
Dissertation : La SEMCO : avec ou sans Ricardo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar minilie01 • 2 Décembre 2020 • Dissertation • 2 624 Mots (11 Pages) • 383 Vues
ADM 1002 |
Initiation à la gestion |
Fichier-réponse
Travail noté 1 |
15 points |
Feuille d’identité
Consignes
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NOM : Lapierre | PRÉNOM Emilie |
NUMÉRO D’ÉTUDIANT 20385176 | TRIMESTRE session autonme 2020 |
ADRESSE 13949 Ouellette, Mirabel | |
CODE POSTAL J7J 1H6 | TÉLÉPHONE DOMICILE 450-818-7086 |
TÉLÉPHONE TRAVAIL 450-951-1760 | CELLULAIRE : 514-824-8138 |
COURRIEL lapierre.emilie.2@univ.teluq.ca NOM DE LA PERSONNE TUTRICE : Patrick Pelletier | |
DATE D’ENVOI 4 octobre 2020 | |
Réservé à l’usage de la personne tutrice | |
DATE DE RÉCEPTION | DATE DE RETOUR |
NOTE |
Question 1 :
Après la lecture du cas La SEMCO : avec ou sans Ricardo, on peut conclure que cette entreprise se distingue dans son fonctionnemment par rapport au principe de l’organisation scientifique du travail ainsi que celle des principes de l’administration classique.
Tout d’abord selon Taylor, la gestion du travail doit être faite par les gestionnaires qualifiés qui auront les solutions aux problèmes qui se poseront dans l’entreprise. Les employers des diverses compagnies, quant à eux, auront un rôle de producteur sur une chaine de montage. C’est-à-dire qu’ils seront contraint de se spécialisé dans la tâche qui leur est demandé et pour laquelle leur salaire leur sera versé. Très peu de possibilité d’avancement et aucune considération pour l’opinion ou les idées des ouvriers. « Une divisons très claires entre la direction et les ouvriers est mise en place afin d’accroître l’efficacité. Les gestionnaires ne laissent rien au hasard et planifient chacun des aspects et des tâches à effectuer dans l’entreprise. »[1] Dans le même sens, pour Fayol, la division du travail est un principe selon lequel plus les tâches dans une entreprise sont divisées, plus les ouvriers seront spécialisés dans leurs tâches et plus la production sera grande par contre : « elle a pour conséquences la spécialisation des fonctions et la séparation des pouvoirs »[2] donc peu de décisions sont prises par les ouvriers qui sont au cœur de la production. À la SEMCO, c’est tout le contraire, le style de gestion choisi est ouvert et toute personne ayant une idée sera entendue. « Depuis 1980, tous les employés participent à la prise de décision. »[3] Chaque personne peut avoir une solution et l’approche de l’intelligence collective est mise à contribution pour la compagnie. Toutes les informations sont partagées afin que tous les membres intéressés puissent mettre à l’oeuvre leurs connaissaces afin d’aider dans les prises de décisions et ainsi augmenter la productivité et l’efficacité de l’entreprise.
Les décisions concernant les conditions salariales des employés selon Taylor, doivent être déterminées par les gestionnaires. En plus des salaires des travailleurs, les gestionnaires doivent déterminer quel poste occupera chacun des ouvrier selon le besoin la compagnie en tenant compte des aptitudes et des expériences de ceux-ci. Tout est calculé afin de placer les as aux bons endroit. Le salaire lui doit tenir compte des tâches accomplies dans chacun poste de l’entreprise. Il doit être juste avec la responsabilité qu’incombe chacune des tâches : « la sélection et la rémunération des ouvriers méritent d’être faites de manière scientifique »[4] Pour Fayol la vision est très similaire à Taylor, avec ses 14 principes généraux d’organisation, le principe de la rémunération est pour lui aussi établie par les patrons : « la rémunération doit être établie en fonction des efforts que les membres consentent à faire pour l’entreprise […] il faut par contre qu’elle soit équitable et que l’employeur, comme les employés […] soient satisfaits de leur rémunération. »[5] À la SEMCO, les employés déterminent la manière dont ils vont percevoir leur revenus : « Une fois embauchés, les employés décident quelle forme de salaire ils aimeraient recevoir : Concrètement, les travailleurs ont le choix entre onze différentes formes de rémunération (ou une combinaison de ces formes). Les possibilités varient du salaire fixe classique, en passant par différents bonus et commissions liés aux prestations ou aux résultats, jusqu'aux royalties ou actions. Et les collaborateurs ne décident pas seulement de la forme de la rémunération, mais aussi de son montant. (Gavel, 2004, p. 9.) »[6]
Selon l’approche scientifique du travail une hierarchie doit être mise en place afin d’assurer une meilleure qualité de travail ainsi qu’une meilleure productivité. Taylor illustre cette hiérarchisation par la double division du travail. « De manière horizontale : à chacun sa tâche spécialisée. De manière verticale : séparation entre conception et exécution direction managers employés; aux ouvrier : vous n’êtes pas là pour penser! »[7] Pour l’administration classique une hiérarchie doit être en place pour le fonctionnement globale de l’entreprise : « la hierarchie est un mécanisme necessaire au bon fonctionnement de l’entreprise en vertu du besoin de transmission nécessaire de l’information »[8] Pour M. Semler, la hiérarchie n’existe plus au sein de son entreprise, « La mise en place d’un nouveau système signifie qu’on va démolir la pyramide, supprimer radicalement des niveaux hiérarchiques, éliminer des tas de titres, briser les chaînes de commandements établis. »[9] [pic 1][pic 2]
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