La gouvernance mondiale depuis 1975

La gouvernance économique mondiale depuis 1975.

En 2019 s’est tenue la conférence sur le climat, organisé par l’ONU, aux Etats-Unis. Sur 190 des représentants des pays invités, seulement 60 étaient présent. Cela montre le peu de dévouement de la majorité des gouvernements face à la menace climatique. En effet, les gouvernements s’intéressent plus à leurs problèmes financiers et commerciaux. Ils cherchent à être reconnus en tant que puissance économique mondiale, dont le titre a été occupé par les Etats-Unis depuis 1975 dont les principales préoccupations étaient commerciales. Mais ces préoccupations  ont évoluées avec les temps et doivent à présent être reconnus par tous. Comment évolue la gouvernance économique mondiale depuis 1975 ? Premièrement, nous verrons la gouvernance mondiale depuis 1975, puis une nouvelle gouvernance en accord avec la mondialisation.

        La gouvernance mondiale permettrait de maintenir la paix dans le monde. Cependant, elle n’arrive pas à gérer les crises nombreuses des années 70. En effet, le déficit commercial et public aux Etats-Unis fait que les autres pays n’accordent plus autant de valeur au dollar alors que la quantité d’or diminue. Le président décide alors de suspendre la convertibilité du dollar en or sans l’accord du FMI. Les valeurs des monnaies de monde sont réévaluées, bien que le dollar reste la monnaie d’échange, et le système monétaire de Brenton Woods s’effondre, ce qui entraine une insécurité monétaire dès 1973. C’est la crise financière. Ensuite vient une crise économique à la fin des 30 glorieuses. Les pays industriels sont moins compétitifs et de nombreuses entreprises se délocalisent en Corée ou en Chine pour la main d’œuvre pas chère.

Les grandes puissances décident de créer une gouvernance par eux même dans le but de trouver une solution aux différentes crises et ainsi favoriser la paix mondiale. En 1974, Giscard créé le G6, dont les membres sont des pays industrialisés et démocratiques. Ainsi la France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, le Japon et les Etats-Unis retrouvent dans une gouvernance baptisée « le club des riches » et en 1976 le G6 devint G7 par l’inclusion du Canada. Le G7 a pour objectif d’améliorer la communication entre les grandes puissances et l’action du FMI. Il va traiter des questions monétaires, commerciales et énergétiques en 1998, la Russie parvient à devenir membre mais elle est expulsée en 2013. Le G7 correspond à 10% de la population et 40% du PIB mondial. Les décisions prisent sont infimes et pas toujours respectées. Une tentative de communication entre les pays riches et pauvre a pris forme à Paris lors de la conférence Nord/Sud mais n’a débouchée sur rien.

De 1970 à 1990, le monde a dut faire face à une série de crise économique et les accords de Bretton Wood n’ont pas permis d’en sortir dans un contexte de mondialisation, l’économie mondiale devient incontrôlable. D’où la nécessité de réfléchir à une nouvelle forme de gouvernance qui doit tenir compte de nouveaux enjeux, malgré des crises de plus en plus fortes. Les années 90 sont très marquées par l’influence américaine qui est à l’origine de grandes institutions telle que l’ONU ou le FMI. En 2007 éclate la crise des subprimes aux Etats-Unis. Les ménages empruntent des crédits qu’ils sont incapables de rembourser entrainant une augmentation des mensualités et des taxes. Cela baisse le chiffre des crédits accordés, de la consommation et des investissements tout en ruinant les ménages et en faisant s’effondrer le système bancaire américain. L’intervention des états pour tenter de venir en aide aux Etats-Unis est veines et les font s’endetter. La crise est devenue mondiale.

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