La gouvernance mondiale face aux inégalités
Dissertation : La gouvernance mondiale face aux inégalités. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lena.beaumont • 29 Janvier 2017 • Dissertation • 2 170 Mots (9 Pages) • 952 Vues
La gouvernance mondiale face aux inégalités
La gouvernance mondiale est apparue en 1944 à la fin de la deuxième guerre mondiale, avec la mise en place d’institutions mondiales par les Etats-Unis. Ces instances ont été créé pour permettre à l’économie de ce développer et de connaître la croissance à fin d’éviter de nouvelle crise économique. À son commencement cette gouvernance est divisée entre le capitalisme des Etats-Unis et le communisme du bloc soviétique. Depuis cette période les échanges internationaux ont cessé de croitre forcent la création d’un ordre mondial. Comme on peut encore le constater aujourd’hui cette gouvernance mondial c’est créer en fonction d’une organisation économique, c’est à dire entre des pôles dominants et dominés. Les trois pôles de la Triade (Amérique du Nord, Europe occidentale et Asie orientale) concentrent l'essentiel des flux d'information, maîtrisent la circulation des capitaux avec 90 % des investissements dans le monde, effectuent 80 % des échanges de marchandises. Les progrès des pays émergents, tels ceux d'Asie orientale, ne doivent pas masquer le fait que la majorité des États et des populations des pays du Sud restent en marge de la dynamique de mondialisation. Considérée dans sa dimension humaine, la gouvernance mondiale est un processus encore largement en cours. Nous nous sommes donc poser la question suivante, comment mettre en place une gouvernance mondiale face à des inégalités omniprésentes. Nous verrons donc dans un premier temps les différentes sources d’inégalités observées au sein de l’organisation mondiale. Puis dans un second temps les pouvoirs décisionnels de cette gouvernance et les solutions proposées à ces inégalités.
Avant d’être politique la gouvernance mondiale est économique, en effet les liens qui régissent les relations internationales entre les pays sont d’ordre économique, plus connu sous le nom de libre échange. Il est donc important de mettre d’abord en évidence ce qui constitue les liens entre les différents acteurs mondiaux mais aussi ce qui est à la base des inégalités entre eux. Pour expliquer les différentes sources d’inégalités entre ces acteurs nous allons partir de la théorie de David Ricardo. Ricardo économiste classique du XIIIe siècle, met en évidence avec sa théorie de l’avantage comparatif les biens faits du libre échange et du commerce international. D’après celle ci lorsqu’un pays se spécialise dans un domaine où sa production est la plus rentable, en comparaison avec ses partenaires, cela génère automatiquement une croissance. Cela supposera donc en parallèle qu’il aura l’avantage comparatif sur l’objet de sa spécialisation mais aussi qu’il devra acheter les produits des autres pays qui se sont eux mêmes spécialisés. Pour attribuer la spécialisation de chaque pays, David Ricardo se base sur les dotations factorielles de chaque pays. Cependant les dotations factorielles sont différentes entre les pays, et sont ainsi plus ou moins rentable. Ces différences pénalise certains pays qui ne possède pas de dotation factorielle suffisant rentable, main d’œuvre couteuse, ressource de matière première peu abondante voir inexistante ou encore technique de production retardé comme de nombreux pays en Afrique sub-saharienne. Ils se retrouvent donc exclu du commerce international et de la mondialisation. Ces pays sont donc peu concurrentiels face aux pays possédant de façon qualitatif et quantitatif de meilleures dotations factorielles comme par exemple la Chine ou l’Inde. Cette concurrence déloyale créer donc de fortes inégalités entre les pays.
De plus dans ce contexte de commerce international la fiscalité joue un rôle crucial dans l’attraction des firmes transnationales. En effet « l’attraction » de chaque pays est une donnée importante qui prend en compte à la fois des dotations factorielles mais aussi de la fiscalité. Cette dernière va déterminer la croissance de chaque pays, et donc ainsi sa place et son pouvoir décisionnel au sein de la gouvernance mondial. Pour résumé et lier cette notion d’inégalité à gouvernance mondial, plus un pays se rend indispensable au fonctionnement de notre société, plus il aura de pouvoir décisionnel dans la prise des décisions futurs. Les firmes transnationales représentant une grande partie des flux économique et sont donc un atout de taille pour les pays. Ces grandes firmes comme Inditex, Apple ou encore Renault délocalise leurs productions dans les pays les plus attractifs et font la croissance de ces pays « hôtes». Ces pays appelés aussi les « tigres » concentrent l’essentiel de leurs investissements directs à l’étranger, les IDE, dans les pays en développement. Un pays n’ayant pas de matière première, ni de capital technique avancé devra donc se rendre concurrentielle en réduisant sa fiscalité et le coût de sa main d’œuvre. Les firmes transnationales ont tendances à délocaliser des pays développer vers des pays émergeants, provoquant certains déséquilibres comme le chômage, amplifier par le progrès technique avec la mécanisation des outils de production dans les pays développer. Ainsi les effectifs salariaux sont réduits au détriment des pays développer qui développe un chômage important, au profit de firme transnational qui emploi une main d’œuvre a prix réduit en Chine. Ces pays comme l’Inde et la Chine on sût se rendre attractif par le coût de leurs mains d’œuvre mais d’autres pays comme l’Angola et le Nigeria on sût se rendre indispensable sur la disponibilité et la rareté de leurs ressources naturelles, le pétrole. L’Afrique sub-saharienne, en 2000, attirait moins de 4% de ces IDE et sur les 6,7 milliards d’investissement reçus, 60% se sont concentré donc sur les deux pays pétroliers cité auparavant et le seul pays pouvant être considéré comme émergent, l’Afrique du Sud.
Cependant la croissance, n’est pas synonyme de développement. En effet dans les pays ayans une forte croissance et donc un PIB, produit intérieur brut, important comme en chine, l’IDH, indicateur de développement humain est bas. L’IDH, indice basé sue l’espérance de vie, l’éducation et le revenu national brut par habitant, bien que imparfait car il ne prend pas en compte l’écologie, démontre que la croissance et le développement ne vont pas toujours de paires. On peut donc là aussi mettre en évidence les inégalités aux accès aux services de base et aux ressources de la planète. Ainsi 20% de la population qui habitent dans les pays développés, soit 1,2 milliards d’individus, consomment 60% de l’énergie mondiale. Par exemple un mozambicain émet chaque année 416 kg d’équivalent carbone contre 6250 kg pour un citoyen nord-américain. De plus sur les 900 millions d’adultes analphabètes, 98% se trouvent dans les pays en développement et les deux tiers sont les femmes. La glorification de la croissance ces dernières années, incite fortement les pays développer à également baisser le coûts de leurs main d’œuvre mais aussi de leurs impôts, provoquant un dégraissement du progrès social. Dans ce cadre de mondialisation, les firmes transnationales acquièrent une puissance économique et politique en obtenant de l’influence sur les États, pouvoir politique. Voilà donc un des principaux problèmes de la gouvernance mondiale, le risque de faire perdre aux États les plus puissants leurs positions de control et de domination.
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