Economie : gouvernance mondial de la monnaie
Chronologie : Economie : gouvernance mondial de la monnaie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Creepy51 • 10 Janvier 2016 • Chronologie • 1 450 Mots (6 Pages) • 1 022 Vues
II. Depuis les années 1980, de la dérégulation à la recherche d'une nouvelle gouvernance économique
B-les difficultés de la gouvernance économique mondiale
- L’OMC et le G20
(suite du cours).
2) Le FMI est devenu, surtout à partir des années 1980, un instrument de contrôle des politiques publiques des pays endettés, d'abord du « tiers monde ».
Il met en œuvre des Plans d’Ajustement Structurel (PAS) en échange de son aide financière : politiques de rigueur au détriment en particulier des infrastructures scolaires et de santé. Ces PAS ont été critiqués car ils ont dégradé les conditions de vie des Africains et n'ont pas favorisé le développement économique.
- Ces mêmes politiques de rigueur ont été appliquées sur recommandation du FMI en collaboration avec la BCE (Banque Centrale Européenne) et le conseil économique européen dans le cadre de la crise de la dette en Europe.
- Le FMI s'est réformé en 2010 en augmentant les droits de vote des pays émergents conformément aux recommandations du G20, et propose même aujourd'hui de ne pas aller trop loin dans les politiques de rigueur afin de ne pas trop faire diminuer la consommation en Europe.
- Réforme du FMI sur le droit de vote. Chaque pays possède une quote-part de vote proportionnel à ses cotisations ; donc les pays les + riches ont un droit de vote très important : ex USA = 16 ;7% des votes. Ainsi, la réforme prévoit que 6% des voix soit retiré aux pays les plus représentés pour aller aux les pays les moins représentés (PED). De plus, il est prévu de donner 6% des votes aux pays émergents. (mais pas encore mis en place).
- La régionalisation croissante des échanges. P 344
Q° 1 : Ces organisations régionales se forment dans le but de favoriser les échanges de capitaux et de marchandises entre Etats membres. (échanges intra-zone). Seule l’Union européenne depuis avec l’Acte unique a pour spécificité d’être un marché unique ( libre-circulation capitaux, marchandises, services) avec libre-circulation des personnes. Elles permettent de bénéficier d’un poids plus important à l’échelle mondiale. En 2011, l’ALENA représente 23% du PIB mondial et l’UE 20%.
Le MERCOSUR permet aux Etats signataires de peser ensemble face aux Etats-Unis. Ils reprochent aux EU d’avoir défendu des politiques provoquant « misère et pauvreté » notamment au sein du FMI. (doc3).
Exemple d’organisations : - UE : marché unique + libre circulation des personnes + politiques économiques communes (politique agricole).
-ALENA : Accord de Libre-échange de l’Amérique du Nord (Canada, Mexique, USA). = Seulement une zone de libre-échange avec abaissement des barrières douanières pour un certains nombre de produits.
-MERCOSUR : Marché Commun de l’Amérique du Sud : Marché unique = tarif extérieur commun pour les marchandises extérieurs à la zone.
- ASEAN : Association des Nations de l’Asie du Sud-Est.
Q°3 : L’ALENA et le projet américain de ZLEA (Zone de libre-échange des Amériques) sont contestés a la fois par des acteurs étatiques ( pays du MERCOSUR) et des acteurs de la société civile qui critique par exemple la militarisation de la frontière américano-mexicaine (doc 2).
- Une gouvernance mondiale souhaitée et contestée. P. 345 et 349
- Nouveau rôle de l’ONU
L’Organisation des nations unies cherche, dés sa création, à promouvoir le développement économique par la coopération internationale. Le rapport du millénaire (2001) fixe les objectifs à atteindre afin de réduire les écarts de développement entre les pays du « Sud » et ceux du« Nord ». Il s’agit, pour l’ONU de réorienter la mondialisation afin qu’elle bénéficie réellement à l’ensemble des pays : « Si nous voulons que la mondialisation tienne ses promesses. » (doc 5) . Il faut apprendre à gouverner ensemble. L’ONU reprend ici des revendications des alter-mondialistes. L’ONU fait néanmoins l’objet de certaines contestations.
Les documents 5 et 6 montrent bien que de nombreux acteurs, étatiques ou non-étatiques, prennent conscience de la nécessité de mettre sur pied une véritable coopération internationale (cf. doc. 5 : « nous devons apprendre […] à
gouverner ensemble ») afin de résoudre des problèmes d’envergure mondiale comme le retard de développement persistant de certains pays du « Sud », la durabilité des modèles de développement, etc. Les solutions à ce type de problème ne sont donc plus du seul ressort des États.
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