La gouvernance mondiale
Fiche de lecture : La gouvernance mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar moualsina • 28 Mars 2017 • Fiche de lecture • 1 023 Mots (5 Pages) • 850 Vues
La réflexion sur la gouvernance mondiale doit partir de la notion de bien public mondial. Les biens publics ont, en théorie économique, deux caractéristiques fondamentales : la non-rivalité dans leur consommation et la non-excluabilité de leurs consommateurs. Ils peuvent être purs ou impurs et l’échelle de leur mise œuvre peut varier. Les exemples de biens publics mondiaux et d’externalités mondiales sont nombreux : la sécurité internationale (la stabilité politique globale), la stabilité économique, l’environnement, l’assistance humanitaire ou encore l’avancement des connaissances. Une des raisons d’être des institutions du système des Nations Unies fut précisément la nécessité de pouvoir disposer d’un moyen, à l’échelle mondiale, de réguler la sécurité internationale et ses externalités.
Pour autant on ne va pas parler de l’évolution économique du monde depuis la 2éme guerre mondial, mais on va s’interroger sur le lien qui existe entre les évolutions économiques et géo politique mondial et puis l’émergence de nouveau modes de décisions sur le plan international.
Quelle gouvernance économique est-elle alors mise en place et comment celle-ci évolue-t-elle jusqu’à nos jours ?
Donc on va parler de la 1ere partie celle de la reconstruction et des Trente Glorieuses (1944-1971) :
- Le système de Bretton Woods, reflet de la domination américaine :
Deux visions s’opposent en 1944. Celle de l’Américain Harry Dexter White, qui propose un retour au Gold Exchange Standard fondé sur le dollar, s’impose. Présente à Bretton Woods, l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) refuse quant à elle d’adhérer au système, et Le Britannique John Maynard Keynes proposait quant à lui une gouvernance mondiale.
et donc Seule monnaie à garder une parité fixe en or, le dollar devient monnaie de réserve internationale ainsi que De nouvelles institutions voient le jour : le Fonds monétaire international (FMI) veille à la stabilité des monnaies entre elles ; la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) aide à l’effort d’après-guerre. Enfin, en 1947, le General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) vise à réduire les taxes douanières pour favoriser les échanges.
2. Le contre-modèle soviétique, une gouvernance « socialiste » :
L’URSS refuse le plan Marshall conçu comme une arme économique pour contrer l’expansion du communisme. Elle impose ce refus à ses alliés, sur les fondements du socialisme, l’URSS crée en 1949 un système de coopération économique pour les pays du bloc de l’Est : le Conseil d’aide économique mutuelle (CAEM) vise à harmoniser les plans des pays « frères ».
3. Les systèmes concurrents permettent la reconstruction
La stabilité des taux de change favorise la reconstruction de l’Europe de l’Ouest. L’Occident connaît une période de prospérité : les Trente Glorieuses. De son côté, le CAEM fait front et les pays du camp socialiste reconstruisent les bases de leur développement.
Par le traité de Rome en 1957, six États d’Europe créent une Communauté économique européenne (CEE). Des programmes de coopération se mettent en place sous le contrôle d’institutions plus ou moins supranationales. Et malgré leur volonté affichée à la conférence de Bandung en 1955 de former un tiers bloc, les pays décolonisés s’alignent sur les modèles existants.
De 1944 à 1971on peut dire que deux systèmes rivalisent et se partagent le monde en deux blocs économiques. Mais l’évolution du contexte mondial les rend moins légitimes.
la deuxième partie est celle d’une gouvernance bipolaire en crise 1971-1991
1. La fin du système de Bretton Woods
Sous la double pression d’un déficit chronique de la balance des paiements américaine et de la demande de la des pays de convertir leurs dollars en or, le système monétaire se dérègle. Le président américain Richard Nixon décide de suspendre la convertibilité or du dollar en 1971. Puis Le choc pétrolier de 1973 et l’absence de système monétaire stable freinent les échanges et ralentissent la croissance mondiale, et la conférence de la Jamaïque en 1976 met un terme au système de change à taux fixes.
Les pays les plus riches mettent en place le G6 (puis le G7) pour tenter de trouver des solutions à la crise. Le FMI est reconverti en fonds d’aide aux pays en difficulté.
...