Histoire des relations internationales

Bonjour à tous

Voici que le coronavirus revient perturber l'ordre normal des cours et que, pour le moment, ce cours démarre en distanciel (youpi...). L'objectif de ce cours reste de conforter votre culture générale et de vous aider à mieux comprendre les problèmes d'aujourd'hui, car tout s'enracine dans le passé.

Ce cours fait suite à celui de l'année dernière, dont certains d'entre vous ont assisté. Pour ceux-là, pas de souci. C'est aussi pour cette raison qu'il n' y a pas d'introduction.  Pour ceux qui prendraient "le train en marche",  j'ai mis en début de fichier, la fin du chapitre 3 et le chapitre 4 qu'il serait bon de lire (et les autres aussi d'ailleurs)à titre purement consultatif et pour faciliter la compréhension du cours de cette année. C'est le texte brut, il contient des abréviations.

Le cours officiel de cette année commence donc plus loin (pas d'angoisse !). Je n'ai pas encore décidé où il va s'arrêter. En ce qui concerne la suite chronologique de l'année dernière, je vais m'arrêter à la deuxième guerre mondiale et je termine sur l'ONU. En chapitre additionnel, je vous propose un sujet sur la Corée du Nord. Si je n'arrive pas au 20 heures de cours avec cela, il se pourrait que je vous propose quelque chose sur la colonisation/décolonisation.

Je suis toujours joignable à mon adresse mail personnelle que je donne à ceux qui ne l'ont pas au cas où vous rencontreriez des difficultés :

caroline.lugat@sfr.fr

        C - L'unité allemande se construit autour de la Prusse, état organisé et fort, qui bénéficie de l'essor industriel du bassin de la Ruhr. Bismarck, appelé au gvt en 62 (1° ministre de Guillaume 1°, roi de Prusse, n'est pas un libéral ("le réactionnaire rouge"). Il ne recherche pas l'adhésion des populations et entend imposer l'unité autour de la Prusse par la force. Il cherche à chasser l'Autriche de l'Allemagne et engage une large action diplomatique en faisant échec à L'Autriche. Notamment, il se rapproche de la France en acceptant l'idée chère à nap 3 d'une révision des traités de Vienne. Avec ce que l'on appelle "l'affaire des duchés", il parvient à entraîner L'Autriche avec la Prusse dans une guerre que l'Europe, divisée, n'empêche pas. La guerre est rapide et la paix de Vienne (1864) donne les duchés (3 duchés) aux vainqueurs. La Prusse a ainsi pu tester la puissance de son armée et constatée la désunion des états européens. Pour se joindre à la Prusse, l'Autriche avait dû aller contre son parlement et la question des duchés pouvait se reposer plus tard. Bismarck est donc satisfait. Il va pouvoir s'attaquer directement à l'Autriche. Il s'assure de la neutralité de l'GB et de la Russie. Il rencontre Nap 3 (à Biarritz, 1865) qui en échange d'un soutien, parle de compensations. Du reste, il va pousser l'Italie à s'allier à la Prusse pour obtenir la Vénétie. L'armée prussienne est prête. En 1866, La Prusse envahit les états allemands (critique de l'Autriche sur l'adm du duché obtenu en 64). Coup de tonnerre, L'Autriche est vaincue à Sadowa (auj en rép tchèque), et cela bouleverse l'Europe. Nap 3 est sidéré par la rapidité de l'issue du conflit et n'a pas eu le temps de préparer son arbitrage n'a pu entraver son action. L'Autriche demande l'intervention de la France mais Nap 3, malade, accepte une médiation armée mais pas de mesure militaire (Bismarck "si les pantalons rouges (armée fr) avaient paru sur le Rhin, je perdais la partie" ) Avec la paix de Prague 23/08/1866), la confédération germanique créée par Nap 1 est dissoute et fait place à la confédération d'Allemagne du nord regroupe 21 états autour de la Prusse. Bismarck après avoir réussi à la chasser d'Allemagne, ménage l'Autriche. Il reste à réduire les particularismes des royaumes catholiques du sud, tel que la Bavière. Pour cela, Bismarck provoque délibérément la France, l'ennemie héréditaire, (préfigure guerre 70) pour soulever un élan patriotique et Nap 3 tombe dans le piège.

paragraphe 5 le désastre du conflit franco-prussien et ses conséquences

         Lorsque Nap 3 avait parlé de compensation (en 65 ,dit plus haut, ("politique des pourboires pour apaiser l'opinion française") il pensait à une partie de la Bavière, proche du Rhin. Bismarck en avertit de suite la Bavière qui, furieuse, accepte l'alliance prussienne. Alors, la France parle de l'annexion de la Belgique à Bismarck qui élude la ? et garde la nouvelle jusqu'en 70 pour dresser l'opinion GB contre Nap3. Nap3 alors pense qu'il va réussir à obtenir que le roi de Hollande lui vende le Luxembourg (anciennement dans confédération germanique) mais, la Prusse, qui y a une garnison, s'y oppose. Pour éviter la guerre, la conférence de Londres (67) déclare la neutralité du Luxembourg. Nap3 prend alors conscience du danger allemand. Il se prépare au conflit et cherche à s'assurer des alliances (autriche craintive, que si avec italie qui elle, exige évacuation de Rome) mais cela reste au stade de l'échange de lettres (+ échec de la réforme militaire fr). Le facteur déclencheur : le 2 juillet 1870, Léopold de Hollenzollern, cousin du roi de Prusse, candidate au trône d'Espagne avec Bismarck au commande de cette machination contre la France. Tollé en France et Nap3 intervient auprès de la famille de Léopold. L'Europe veut l'apaisement et, finalement, la candidature est retirée le 12 juillet = succès diplomatique de la France et Bismarck pense à démissionner. Cependant, suivent, le 13, des maladresses du gvt français : la renonciation à la candidature être définitive (donc pas en avoir une + tard) et pour s'en assurer, elle doit être garantie officiellement par le roi de Prusse qui s'offusque, alors qu'il est à Ems, refuse de  s'engager. Bismarck saisit l'occasion, trafique ce que l'on appellera "la dépèche d'Ems" en formulant le refus du roi de manière brutale, outrageant la France. Malgré les efforts de l'opposition, Nap3, avec une incroyable légèreté, déclare la guerre à la Prusse, le 19, alors que Bismarck n'attendait que cela. La France s'engage dans la guerre dans de mauvaises conditions, isolée et une armée inférieure en nombre. Nap3, arrivé à Metz, malade et découragé, déclare "rien n'est prêt, nous n'avons pas suffisamment de troupes, je nous considère d'avance comme perdus". La guerre impériale est effectivement rapidement un désastre (2 août-4 septembre) et après la capitulation de Sedan, le Second empire s'effondre. Un gvt de défense nationale est mis en place et tente de résister. Bismarck est surpris. Après une vaine tentative de négociations, la guerre reprend mais au bout de quatre mois, il faut négocier la capitulation et l'armistice est signé.

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