Analyse réflective de pratique sur un refus de soin

INTRODUCTION…………………………………………….………Page 1

DESCRIPTION DE LA SITUATION…………….…………………Page 1 à 2

ANALYSE DU SOIN …………………………..……………………Page  2 à 4

CONCLUSION  ………..……………………………………………. Page  4

BIBLIOGRAPHIE………………………………………………….....Page 5

Prendre soin selon Virginia Henderson (1897-1996):  «  les soins infirmiers ont pour but d’aider au maintien ou au recouvrement de la santé par l’accomplissement de tâches dont l’individu s’acquitterait lui-même s’il en avait la force, la volonté… l’aider à reconquérir son autonomie»1

Et puis  selon le décret 2004-802 du 29 juillet 2004 au travers des articles R4311-1 à R4311-5 nous dit que « relèvent du rôle propre de l'infirmier ou de l'infirmière les soins liés aux fonctions d'entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d'autonomie d'une personne ou d'un groupe de personnes. [...]. Il identifie les besoins de la personne, pose un diagnostic infirmier, formule des objectifs de soins, met en œuvre les actions appropriées et les évaluent. »2

La question que nous allons traiter dans cette réflexion est la suivant comment gérer un refus de soin chez une personne démente et comment y faire face ?

DESCRIPTION DE LA SITUATION

Dans le cadre de ma formation en soins infirmiers, j’ai effectué mon stage dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes  (EPHAD) situé dans l’Essonne, j’ai eu l’occasion de participer à la mise en place d’un nouveau concept « Comme à la maison ».Ce sont les  soignants s’adaptes au rythme des résidents.

L’EHPAD qui contient 60 lits dont deux lits temporaires  réparties dans deux étages, le rez-de chaussée Unité de vie protégée (UVP), première gauche, première droite, deuxième gauche et deuxième droite.

Cet établissement contient des personnes atteintes de démences type Alzheimer et autres démences dégénératives, ainsi que des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, et autres pathologies dues à la vieillesse.

J’ai intégré une équipe pluridisciplinaire composée habituellement de trois médecins généraliste, un psychologue, psychomotricien, une assistante sociale,  trois infirmières,  21 aides-soignants, trois  secrétaires et 7 agents des services hospitaliers, 3 animatrices. Quatre équipes se relayent et travaillent en douze heures, de 7 h à 19 h, le lundi, mardi, équipe une, mercredi, jeudi et vendredi équipe 2, samedi et dimanche équipe 1 et l’équipe de nuit. Il y’a également une équipe d’accueils du jour.

Une situation particulière a retenu mon attention. Ayant été acteur de la dite situation, j’ai repéré quelques points qui suscitent réflexion. J’ai donc jugé intéressant de décrire la situation, son contexte puis de l’analyser.

La situation que je souhaite aborder s’est déroulée le lundi 4 mars 2019, lors de ma cinquième semaine de stage, dans la matinée. L’équipe soignante était au complet, aucun évènement inhabituel n'a eu lieu ce jour-là. Je faisais mon tour de distribution des traitements avec l’infirmière. Au deuxième étage à gauche, lorsque j’ai été interpelé par une aide-soignante, qui me demande d’aller voir Mm D car elle refuse une nouvelle fois de prendre une douche, étant donné que je suis nouvelle dans le service peut être qu’avec moi, elle va accepter.

Mme D âgée de  83 ans. Elle se présente comme une personne de taille normale 165 m et un IMC de 26 ce qui la situé dans les normes. Elle est française mais née et grandit en Madagascar. Veuve et a trois enfants. Mme D a été institutionnalisé  suite une incapacité a resté chez elle le 23 février 2017. Apres le diagnostic d’une démence types Alzheimer,

 à ce jour Mme D à un stade modéré de la maladie, mais en déni. On peut constater une perte des repères  spatiaux temporels, on peut observer   des modifications de la personnalité, une agressivité, une perte d’intérêt ou encore des troubles de sommeil.

Mme D est régulièrement opposantes aux soins, tant au niveau des soins de nursing, mais également aux soins infirmiers, à ce jour cela fait quatre mois qu’elle n’a pas pris de douche.

Je me suis dirigée dans sa chambre, frapper à la porte, attendu qu’elle me répond, ouvrit sa chambre, a peine entrer je sens un mélange d’urine, de selle, de transpirations dans sa chambre, elle était couché dans son lit je me dirige vers elle, Je dis bonjour, je me présente, je remarque que sa chambre est très bien rangé, au-dessus de son lit une statuette de la vierge Marie, des photos de ses petits-enfants, un grand calendrier qu’elle coche tous les jours pour ce situé dans le temps. Je veille à me mettre à sa hauteur je m’accroupie, elle me demande de m’assoir à côté d’elle, j’échange quelques minutes avec elle sans parler de soin. Puis après, je lui explique en quoi consiste ma venue avec des mots simples en utilisant une intonation, le regard le sourire. J’informe

Mme D que je vais repasser  dans cinq minutes pour l’aider à faire sa toilette, aider à lui laver le dos. Cependant malgré toutes les précautions pour réaliser les soins

J’ai eu un refus catégorique, « Pourquoi moi ? Je suis propre, je peux le faire seul. Suis-je handicapée pour ne pas réaliser mes soins ? Ce qui est bien pour vous ne l’ai pas forcement pour, vous insinuez que je pue ? » J’ai essayé d’insister un peu et voyant que la résidente s’énervait d’avantage, j’ai quitté la chambre sans un mot.

 Ce cas m’a frustré et déstabilisé, je n’ai pas su quoi faire face à cette situation .Le refus de soin de Mme D m’a mis en difficulté, ce qui a provoqué une remise en question.

Je me suis aperçue que j’ai mené mon soin comme je l’ai appris en formation, avant le soin j’aurai du m’informer sur ses habitudes de vie.

Cette situation m’a emmené à me poser plusieurs questions.

« Pourquoi une personne démente serai emmenée à exprimer un refus de  soin,

Comment gérer un refus de soin ?

Quels sont les droits et les devoirs de ma résidente ?

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