Analyse De Pratique: des soins d’hygiène et de confort

Analyse de pratique

Je suis actuellement en stage à la maison de retraite Sainte-Geneviève, cette semaine j’ai suivit les aides soignants pour apprendre au mieux la pratique des soins d’hygiène et de confort (compétence 3). En début de soirée, l’équipe qui se charge de donner à manger puis de coucher certains résidents se constitue de quatre AS plus moi étudiant infirmier. J’ai entendu précédemment que l’équipe était plus réduite qu’il y a peu, une AS est en arrêt maladie, non remplacée car le nombre de résidents a diminué. D’après l’équipe, la charge de travail s’est modérément allégée puisque certains cas se sont alourdis. Une AS est amené à nous quitter en raison d’un problème familial, un climat un peu stressant s’installe ; une équipe réduite, l’heure qui tourne, des actions à mener en respectant les horaires. Etant seulement à mon premier stage, j’ai passé plus de temps à regarder les autres travailler qu’à pratiquer, ce qui est tout à fait normal. Je me limite à proposer mon aide dès que possible, ne prends pas d’initiatives inconsidérés qui pourrait s’avérer infructueuses. Mais voilà entre deux coups de mains je me trouve à passer devant la chambre de Mme M., celle-ci m’interpelle, m’annonce qu’elle a besoin d’uriner et que sa protection est déjà souillée. Mme M. est assez corpulente et doit avoir de l’oxygène à tout moment de la journée, on ne lui retire que lorsqu’elle se rend dans la salle de bains. Conscient que ma démarche doit d’abord être professionnelle je lui réponds que je vais prévenir une aide soignante qui viendra l’aider dès que possible. Je réalise très vite que la situation me met mal à l’aise et je cherche une solution. Premièrement, Mme M. est quelqu’un d’agréable et c’était la première fois que je la voyais se plaindre de quelque chose. Ensuite je savais que personne ne viendrait l’aider avant la fin des autres tâches et cela ne me plaisait pas. J’avais déjà vu plusieurs fois la méthodologie pour changer une protection mais savait que je ne devais pas le faire seul. C’est alors que j’ai réalisé que dans cette situation je devais peut-être échanger mon professionnalisme à d’autres profits. Si je m’occupe seul de cette résidente, l’équipe avancera dans son travail, ne perdras pas de temps et j’aurais vraiment été utile à celle-ci. J’ai donc pris la décision de m’en occuper seul, Mme M. élimine sans complication. Je lui demande alors de se lever pour que je puisse la nettoyer et remettre une protection, c’est lorsque je finis mon soin d’hygiène, surement trop long, qu’elle me dit qu’elle est épuisé. Je me relève et vois son visage ; rouge vif, mal à l’aise et j’entends une grande gène pour respirer ainsi que des toussotements. Pris de peur je me suis empressé de mettre une protection du mieux que j’ai pu, mais à cause de mon manque de pratique j’arrive à peine à l’attacher. Le stress m’avait gagné mais il n’y avait aucun doute sur le fait que Mme M avait bien plus besoin de son oxygène que d’une protection bien attachée. Je me suis excusé de la situation que j’avais crée puis lui ai dit que j’allais prévenir une AS pour que la protection soit mise correctement.

Cette situation a été très désagréable mais j’y ai appris

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