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Le paludisme

Étude de cas : Le paludisme. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2022  •  Étude de cas  •  476 Mots (2 Pages)  •  336 Vues

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Exercice d’SVT de type II

→ A partir de vos l’exploitation des document et de vos connaissances, proposer une explication à la répartition mondiale de l’allèle Mahidol :

Le gène G6PD permet la fabrication d’une enzyme, la glucose-6-phosphate déshydrogénase. Cette enzyme intervient dans la résistance des globules rouges au stress oxydant (attaque des composants cellulaires par des molécules oxydées).

L’allèle Mahidol du gène G6PD produit une enzyme moins efficace que l’enzyme sauvage, ce qui entraîne des troubles plus ou moins sévères, comme des jaunisses ou des anémies.

Le Plasmodium vivax est un parasite qui engendre des infections du sang, dont le paludisme. Une augmentation du stress oxydant empêche son développement dans le sang.

Dans le document 1 “Répartition mondiale de l’allèle Mahidol”, je vois que l’allèle Mahidol dans les populations humaines, principalement “des Suds” est très présent : entre 3,0 et 26,0 %. Contrairement aux “Nords” où il n’est pratiquement pas présent : de 0 à 2,9%. Le document 2 est au sujet de la “Répartition du paludisme dans le monde”, je vois qu’en Amérique du nord, en Europe, en Asie du Nord et en Australie, il n’y a pas d’épidémie de paludisme. Alors qu’en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie du Sud et du Sud-Est, il y a de nombreuses épidémies de paludisme. Dans le document 4, je vois que le nombre de parasites par microlitre de sang varie selon la combinaison d'allèles du gène G6PD portés par l’individu. Le gène étant présent sur une paire de chromosome, les individus possèdent chacun 2 allèles. Je vois que pour la combinaison d'allèle sauvage/sauvage, l’individu portant le parasite possède environ 3900 parasites par microlitre de sang. L’individu portant la combinaison d’allèle Mahidol/sauvage possède 2800 parasites par microlitre de sang, c’est un peu moins que pour le précédent. Et enfin l’individu portant la combinaison d’allèle Mahidol/Mahidol possède 1500 parasites par microlitre de sang, ce qui est nettement moins par rapport aux deux autres.

Je sais que lorsqu'un allèle formé par mutation confère un avantage à l’individu qui le porte, la fréquence de cet allèle augmente de générations

en générations. Je sais aussi que d’une région à l’autre, la fréquence de certains allèles varie. Cette variation de la fréquence des allèles peut être due à la sélection naturelle ayant lieu dans le passé.

J’en conclu que les individus portant l’allèle Mahidol vivent dans des régions avec de nombreuses épidémies de paludisme et que dans les régions où il n’y a pas d'épidémie de paludisme, les individus ne le portent pas : c’est la sélection naturelle. Cet allèle procure un avantage à celui qui le porte, il provoque une augmentation du stress oxydant qui empêche le Plasmodium vivax, le parasite qui provoque le paludisme de se développer dans le sang. Ainsi, les individus sont "immunisés" contre cette maladie et ont beaucoup moins de chance de tomber malade que les gens portant l’allèle sauvage.

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