Le paludisme
Étude de cas : Le paludisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oceanne • 14 Mars 2013 • Étude de cas • 624 Mots (3 Pages) • 1 191 Vues
I AGENT PATHOGÈNE
Le paludisme est transmis par un protozoaire appartenant au genre Plasmodium. Il existe de
très nombreuses espèces de Plasmodium (plus de 140), touchant diverses espèces animales
mais seulement cinq de ces espèces sont retrouvées en pathologie humaine. Il s’agit de
Plasmodium falciparum, Plasmodium vivax, Plasmodium ovale, Plasmodium malariae et
Plasmodium knowlesi. Les cinq espèces diffèrent par des critères biologiques, cliniques, par
leur répartition géographique et par leur capacité à développer des résistances aux
antipaludiques. D’emblée il faut différencier P. falciparum des trois autres espèces. En effet
P. falciparum est celui qui est le plus largement répandu à travers le monde, qui développe
des résistances aux antipaludiques et qui est responsable des formes cliniques
potentiellement mortelles.
Plasmodium falciparum
Dans les régions équatoriales, il est transmis toute l’année avec cependant des
recrudescences saisonnières. Dans les régions sub-tropicales, il ne survient qu’en période
chaude et humide. Sa transmission s’interrompt lorsque la température tombe en dessous
de 18°C. Cela explique aussi que, quelle que soit la latitude, le paludisme n’est plus
transmis en altitude (au dessus de 1500 mètres en Afrique et 2500 mètres en Amérique et en
Asie). L’évolution se fait d’un seul tenant après une incubation de 7 à 12 jours. On n’observe
pas de rechutes tardives comme avec les autres espèces. Plus de 90% des accès palustres à
P. falciparum surviennent dans les 2 mois qui suivent le retour du pays d’endémie. P.
falciparum est responsable des formes cliniques graves, notamment du neuropaludisme.
C’est l’espèce la plus fréquemment observée en France, responsable de plus de 80 % des
paludismes dit « d’importation », c’est à dire contractés en zone d’endémie mais se révélant
en France métropolitaine après le retour.
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Plasmodium vivax
Très largement répandu en Amérique du Sud et en Asie, il est beaucoup plus rarement
observé en Afrique. Les érythrocytes du groupe sanguin Duffy négatif (observé chez la
majorité des sujets originaires d’Afrique de l’Ouest) ne possèdent pas le récepteur
membranaire nécessaire à l’infection
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