Le Paludisme
Dissertation : Le Paludisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hermann1992 • 13 Avril 2015 • 1 462 Mots (6 Pages) • 1 411 Vues
Introduction
L’infestation du corps humain par un plasmodium provoque une maladie parasitaire appelée paludisme (ou malaria). Pour une présentation complète de cette maladie voie l’exposé que nous vous présentons.
I- Quel est l’agent pathogène du paludisme ?
Le paludisme est causé par des parasites de l’espèce plasmodium, eux même transmis par les moustiques du genre anophèles.
Plasmodium, parasite du paludisme
Un sporozoaire de plasmodium se déplaçant dans le cytoplasme d’une cellule de l’épithélium de l’estomac (boyaux médian) d’un anophèle Stephens. Micrographie électronique en fausses couleurs.
Le paludisme est causé par un parasite protozoaire du genre plasmodium (phylumacomplexa). Chez les humains, le paludisme est, essentiellement causé par P. Falciparum (prépondérant en région tropicales), P. Malaria, P. Ovale (espèce la plus rare, hormis l’Afrique de l’ouest et P. vivax (espèce la moins exigeante en température).
Anophèle, vecteur du paludisme
Un anophèle albimanus se nourrissant de sang sur un bras humain.
Paludisme : globule rouge envahi de Plasmodium
Le cycle de vie des parasites responsables du paludisme, des protozoaires du genre Plasmodium, passe par l'envahissement des globules rouges. À l'intérieur de ces cellules du sang, les Plasmodium, sous la forme de schizoses, se multiplient jusqu'à provoquer l'éclatement des globules. Ce sont ces éclatements qui provoquent les accès de fièvre (accès palustres) caractéristiques du paludisme. Globule rouge infesté de Plasmodium sous leur forme schizoses.
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-Technique de base de l’anophèle :
Seules les femelles sont hématophage. Les mâles dont les seules activités sont la reproduction de l’espèce et voler de-ci pour se nourrir de jus de plantes et de nectar ne transmettent pas la maladie.
Les femelles anophèles se nourrissent de préférence la nuit, et comment à chercher leur repas au crépuscule, en continuant pendant la nuit jusqu’à ce quelles l’aient trouvé.
-Autres causes de transmission
Les parasites peuvent aussi être transmis par voie placentaire de la mère au fœtus (paludisme congénital), par partage d’une seringue souillée ou par transfusion sanguine, bien que ce dernier moyen de transmission soit assez rare
II- Quels sont les symptômes du paludisme ?
Les symptômes des paludismes apparaissent de 9 à 14 jours environ après la piqûre du moustique infecté, laps de temps variable selon l’espèce de plasmodium. En règle générale, le paludisme s’accompagne de fièvre, céphalées, vomissement et autres symptômes de type grippal. En absence de médicament ou en cas de résistance des parasites aux médicaments disponibles, l’infection peut évoluer rapidement et devenir potentiellement mortelle. Le paludisme peut tuer en contaminant et détruisant les globules rouges (anémie) et en obstruant les capillaires qui véhiculent le sang jusqu’au cerveau (paludisme cérébral) et d’autre organes vitaux.
Avec le VIH/SIDA et la tuberculose, le paludisme est l’un des principaux problèmes de santé publique menaçant le développement des pays pauvres.
Signes cliniques : Fièvre, Tremblement intermittents, Arthralgies, signes d’anémie causée par l’hémolyse, hémoglobinurie, Convulsion, Ictère.
Les manifestations cliniques du paludisme n’apparaissent qu’au cours de la multiplication asexuée des plasmodiums à l’intérieur des hématies faisant du paludisme, au sens propre une érythrocytopathie parasitaire. Cette dernière aboutit à :
• Des accès fébriles violents rythmés
• Une destruction massive d’hématie (directe et indirecte) qui entraine une anémie
• Une biligénie pigmentaire, d’où subictère (et hépatomégalie de reprise)
• Une détérioration de l’état général pouvant aboutir à la cachexie.
L’étude des cycles (voir plus haut) permet de comprendre le déroulement d’un paludisme non traité.
Le parasite du paludisme pénètre dans l’organisme de l’hôte humain lorsqu’un moustique anophèle contaminé fait un repas de sang. Le parasite subit alors une série de transformation au cours de son cycle de complexe. Grâce à ces changement, les psalmodies échappent au système immunitaire, contaminent le foie et les globules rouges, prennent finalement une forme capable d’infecter à nouveau un moustique lorsqu’il pique une personne contaminée. Dans le corps du moustique, le parasite subit de nouvelles transformations jusqu’à ce qu’il soit capable de contaminer à nouveau un hôte humain lorsque le moustique femelle prend son repas de sang suivant, 10 ou 14 jours plus tard.
Dans les zones endémiques, les traitements sont souvent peu satisfaits et le taux de mortalité global pour
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