Descartes, 11ème principes de la philosophie
Commentaire de texte : Descartes, 11ème principes de la philosophie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 08janvier • 28 Janvier 2016 • Commentaire de texte • 313 Mots (2 Pages) • 752 Vues
Dans ce texte, Descartes aborde la question de l’existence de la pensée. La thèse consiste ici à affirmer que l’existence de la pensée est évidente
et qu’elle est la plus certaine.
On considère qu’existent avant tout les corps que nous voyons ou que nous pouvons toucher,
saisir par les sens.
Or, Descartes va montrer ici que la connaissance de notre pensée, contrairement aux apparences précède celle des corps,
et que l’affirmation de l’existence des corps suppose l’existence de la pensée.
Donc ici, il s’agit d’inverser l’ordre généralement posé.
On retrouve dans ce texte des éléments qui se trouvent dans les Méditations métaphysiques lorsque Descartes affirme que l’âme est plus aisée à
connaître que le corps et que sa connaissance est plus certaine.
Lorsque Descartes aborde l’évidence de l’existence de la pensée,
il nous renvoie ici au « cogito ».
Il s’agit de constater que si nous pouvons douter de tout, ce doute nous conduit à l’évidence d’un « Je » qui doute.
L’évidence est donc à comprendre ici comme une évidence pour l’esprit. Je peux douter des corps, je ne peux pas douter du « Je » qui doute.
En outre, nous pouvons constater des qualités de notre âme : nous doutons, nous sentons, nous nions, nous acceptons.
C’est ce que Descartes remarque dans les Méditations métaphysiques lorsqu’il nous dit : « Mais qu’est-ce donc que je suis? Une chose qui pense.
Qu’est-ce qu’une chose qui pense? C’est à dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut,
qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent. Certes ce n’est pas peu si toutes ces choses appartiennent à ma nature ».
Il va alors s’attacher à montrer dans ce texte que notre connaissance des choses extérieures suppose l’existence de notre âme.
Ce texte s’attache donc à établir les divers arguments qui permettent d’affirmer que la connaissance de notre âme est la plus certaine.
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