Descarte, et autres notions de philosophie

Descartes (1596-1650)

Biographie

• Il va ouvrir l’empirisme et le rationalisme.
• Lorsque le christianisme apparaît, il y a l’apparition pleine et entière de l’individu ⇒morale ≠ politique et communauté. L’apparition du libre arbitre s’installe lorsque le christianisme se met en place.
• La raison philosophique est mise au service de la foi, Dieu, âme chrétienne. La visée du raisonnement aura pour but la justification du divin.
• Descartes a reçu une éducation jésuite et il n’en était pas satisfait car elle n’amène à aucune vérité qui est justifiable.
• Il va s’intéresser aux maths. «je me plaisais surtout aux mathématiques, à cause de la certitude et de l’évidence de leur raison.
• Il est le créateur de la géométrie analytique.
• Il est un modèle de pensée
• Il est en rupture avec la philosophie d’Aristote.
• 1633 : Galilée condamné avec le principe d’inertie. Copernic passe du géocentrisme au héliocentrisme ⇒ décentralisation.
• 1637 : Discours de la méthode
• 1641 : Méditations métaphysiques

Les médiations métaphysiques

• Ecrites en latin, traduites en français
• En « je » pour que le lecteur puisse s’identifier. « je » cartésien est « je » universel
• C’est un voyage intérieur
• Sa pensée est directement transcrite sur le papier sans discontinuité.
• Le cheminement est très lisible.
• Contrairement à un essai philo qui un raisonnement, une méditation. Invite le lecteur à suivre le même chemin.
• Métaphysique = 1. Âme 2. Dieu 3. Corps. On retrouve les 3 dans chaque titre des MM.

Métaphysique = monde intelligible de Platon.

Descartes compare la philo à un arbre :

Les racines= métaphysique = le socle, la base

Le tronc = physique, toutes les sciences appliquées (math)

Les fruits = la mécanique, la médecine, la morale.

La visée dans le dernier chapitre de Descartes est de se rendre maitre et possesseur de la nature et nous cherchons encore cela aujourd’hui.

6 médiations en 6 jours et il a fallu 6 jours pour créer le monde.

Il va aller aux frontières de la raison.

Douter du sensible

Démarche psycho-philosophique (≠ scientifique) avec le « je » universel.

Il doit donc détailler TOUTE la pensée. Le temps d’écriture = temps de la pensée.

Lignes 1-3 : Il va se mettre au niveau de l’opinion commune : nous faisons confiance à nos sens. « Or » = marqueur d’opposition suivi d’une maxime morale : « tu m’as trompé une fois, je ne te croirai plus jamais » ⇒ radicalisation et notion de doute méthodique.

2 ou 3 échecs suffisent à douter d’un outil car il n’est pas infaillible. La méthode consiste donc à douter jusqu’au bout, pour sortir de ce scepticisme. Sens ⇒ corps extérieurs = sensation.

Lignes 4-14 : Il passe des corps au pluriel, au corps propre, douter du corps propre. On parle non seulement de sensation mais aussi de sentiment. Il serait donc délirant d’en douter, à cette étape de la réflexion. Il décrit « les mélancoliques » de l’époque, qui sont nos schyzo d’aujourd’hui c’est à dire des personnes qui ne reconnaissent pas, n’arrivent pas à s’identifier à leur propre corps. Si on doutait de son propre corps, on serait donc FOU !

Lignes 15-27 : C’est le rêve qui va lui permettre d’aller plus loin dans sa réflexion. Quand je sui sen train de dormir, je me trouve dans des situations étranges mais auxquels je crois. Le rêve est qqch d’extrêmement tangible pour le cerveau.

Mais dans le rêve rien ne lui semble aussi clair et distinct qu’au moment, où il écrit, mais à y bien réfléchir la limite entre rêve et réalité n’est pas si clair.

Il fait des rêves plus extravagants que les mélancoliques pensent quand ils sont éveillés.

Il y a donc plusieurs niveaux derrière le doute.

Doute : les corps, l’âme, Dieu = 3 piliers de notre monde

Dans le texte : doute = les corps, le corps propre (rêve) ⇒ démarche de déconstruction

Plan général des méditations

Il veut échapper avec la mort de l’esprit ⇒ plus de certitudes.

Du coup, à ce point-là, il va mettre à profit sa morale provisoire : obéir à certaines règles avant de rétablir une vraie morale. Il va suivre la maxime qui dit qu’un voyageur perdu doit aller tout droit, et ne pas tourner en rond. Aller au bout de la démarche est la méthode.

Son doute porte sur les connaissances, la théorie. Ne porte pas sur la pratique (il reste assis à son bureau donc pas d’expériences).

Il exclut du doute tout ce qui pourrait déstabiliser l’ordre public (politique) et tout ce qu’il pourrait l’amener à sa propre insécurité (moral).

Douter des vérités mathématiques

On ne peut pas faire confiance aux sciences expérimentales qui mettent en avant notre sensibilité

Malin génie et doute hyperbolique

Après les vérités math = malin génie

Malin génie = dimension diabolique

Démarche paranoïaque avec la théorie du complot ⇒ le mensonge est partout.

Dieu a rendu possible l’erreur. Contrairement au malin génie qui a l’intention de tromperie.

MG va hyperboliser le doute même si qui était évident (vérités math).

Par paresse, il aimerait garder ses anciennes convictions car c’est plus rassurant.

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