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Toutes les notions de philosophie

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Par   •  12 Janvier 2019  •  Cours  •  9 319 Mots (38 Pages)  •  649 Vues

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LA CONSCIENCE

Conscience :

cum, "avec, ensemble" et scientia, "connaissance, savoir"

Le fait d’être accompagné de savoir.

Conscience psychologique :

connaissance intérieure que le sujet a de lui-même et de ses actes. Conscience morale :

la connaissance du bien et du mal.

Quelle est la valeur de la conscience humaine? Quelles sont ses limites?

I. Conscience et souveraineté du sujet

• La conscience comme "miroir" de soi-même et de la pensée

› être conscient, c’est être éveillé, attentif > conscience spontanée

› la conscience désigne ce qui rend possible de se penser soi-même, se contempler intérieurement > à distance de soi-même = comme un miroir

› permet le dédoublement de soi > pensons et savons que nous pensons > conscience réfléchie = notion d’âme ou de psychisme (psyché : grand miroir sur pied)

› la conscience est un lieu de vie intérieure > l’homme se pense et se parle à soi même

› conscience = expression de notre Moi > notre identité

• La conscience comme spécificité humaine

› l’homme seul est capable de l’introspection (regarder à l’intérieur) > se contempler et se questionner sur ce qu’il est = "Qui suis-je?"

› certains animaux peuvent se reconnaitre dans un miroir (chimpanzés, éléphants...) mais la conscience rest extérieure = incapable de s’identifier

› l’homme utilise le langage pour ça > je, moi, mon, ma

• La conscience de soi comme modèle de vérité et d’objectivité

›regard intérieur sur soi > fait découvrir notre Moi = modèle de connaissance et vérité

› Discours de la méthode, (Descartes) > chercher à fonder la science sur des certitude absolues = évidence du sujet, donc certain de sa propre existence

› si nous avons conscience, nous avons conscience de nous-même > "Je pense" et "Je suis" se confondent = transparence du sujet à lui même

› sujet "souverain", maître de ses pensées > garant de la connaissance

• La nature de la conscience

› cette conception de la conscience = c’est une chose, "substance pensante" (Descartes)

› conçue comme une réalité (immatérielle) > nos états s’impriment dessus = pâte à modeler

› conscience conçue comme un acte (Kant) > condition préalable à toute pensée

› philosophe de la phénoménologie (Sartre, Merleau-Ponty) > conscience = projet, liberté du sujet dont la nature ne peut se confondre avec celle des "choses"

Descartes : le cogito

• Le cogito du Discours de la méthode

› Discours de la méthode (1637) > atteindre la vérité et fonder les sciences

› "Je pense, donc je suis", après avoir douté de nombreuses certitudes › evidence de l’existence > mes idées sur les choses sont peut-être fausse, mais elles prouvent que j’existe = sujet pensant > "pour penser, il faut être"

• Le cogito des Méditations métaphysiques

› Méditations métaphysiques (1641) > interroge sur le fondement de la réalité elle-même

› il doute des choses elles-mêmes > peut-on être certain que l’on existe?

› le cogito est le moment essentiel et fondamental de la réflexion > certitude de la réalité > ouvre l’interrogation sur la nature du sujet = "Que suis-je?"

Kant : "Posséder le Je dans sa représentation"

• La conscience comme activité de synthèse

› la conscience est considérée comme une activité = fonction de synthèse

› elle distingue l’être humain des autres êtres de la nature > capable de "se penser"

› possibilité de dire "je" > apparition progressive chez l’enfant

› l’emploi du "je" accompagne ses pensées de "je pense" > "conscience" d’avoir faim = "je pense que j’ai faim" > ramène ses états à "soi"

• Conscience et responsabilité

› "Je pense" = dignité et valeur de l’homme > il s’attribut à lui-même ses états de conscience > une unité = devient une personne

› il doit répondre de lui-même > un être responsable = prend en charge ses pensées, actions, paroles, sentiments > devient "sujet moral"

II. Les limites subjectives de la conscience

• Une conscience influencée, source d’illusions

› si la conscience n’est pas chose mais activité > capable de créer des illusions

› la conscience pourrait être fondamentalement subjective > rend le sujet humain obscure à lui-même = se méprend sur ses propres états

› conscience = résultats de diverses influences : corps, désir (Spinoza) ; milieu social (Marx)

• La possibilité de pensées inconscientes

› envisager des états d’âme inconscients > éléments dont nous ne sommes pas conscient › ne pas "vouloir" savoir certaines choses = Freud > pensées refoulées dans l’inconscient parce inacceptable > conflit exigences morales/ pulsions (sexuelles ou infantiles)

• L’illusion du Moi

› doute de la réalité de "notre Moi" (Hume) = qui sommes nous?

› notion d’identité = unité (être "un" sujet) ; singularité (être unique) ; permanence (demeurer

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