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Commentaire de texte Ethique à Nicomaque, Aristote

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Par   •  4 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  414 Mots (2 Pages)  •  1 984 Vues

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Dans son oeuvre Éthique à Nicomaque, le philosophe grecque de l’antiquité Aristote distingue, au sein du thème amitié, les variétés concevables de cette affection. Étant une vertu qui prime sur les autres, il les caracterisent, les situent et les classifient selon sa conception morale. Dans ce cadre, comment Aristote parvient-il à analyser les relations lesquelles ne sont pas toujours occasionnées par une intention vertueuse ? Motivé par cette question, le texte commence par analyser le genre de rélation modèle, l’opposer aux autres afin d’éliminer ce qui s’écarte davantage de l’idéel.

Dans la première phrase, l’auteur considère irréalisable d’être adoré par plusieurs personnes simultanément et, ensuite, il complète et insiste que l’inverse, adorer autant de gens, n’est toujours pas possible. À travers de l’axiome « La véritable amitié est une sorte d’excès en son genre. » (Aristote, ligne 2-3), le texte explique par ailleurs la nature authentique et individuelle de la vraie amitié. Avec cela, Aristote juge non seulement difficile, mais aussi mauvais, sans élucider pourquoi, de plaire plusieurs en même temps, vu qu’il serait nécessaire d’avoir « un parfait accord de caractère » (ligne 6).

En contrepartie, dans le texte, en fonction du contexte, plus précisément quand les intentions des individus concernent le plaisir ou l’intérêt, il serait possible de satisfaire une foule. D’après la justification de l’auteur, cela ne demanderait pas beaucoup d’effort. En ce moment, il détache que, d’entre les deux sortes d’amitié conséquentes, celle provenant du plaisir est plus proche de la vraie, sous-entendu, elle serait supérieure. Ainsi, digne d’une caractérisation, elle est située dans le contexte spécifique de sa formation et soulignée par ses vertus.

De cette façon, Aristote conclut par exclusion que, en raison de ne pas inclure des individus vertueux (dans ses mots, ceux qui possèdent « l’âme des marchands »), l’amitié par intérêt est moralement la pire entre les trois. Pourtant, il n’est pas très évident dans son argument la manière dont il a abouti à ce raisonnement, car la définition du caractère de ses hommes n’est pas développée, pareillement pour la mise en contexte et les particularités de cette sorte de relation.

En somme, le texte utilise la méthode d’argumentation d’analyse et élimination pour mettre en évidence les aspects de la relation idéel d’amitié et situer les  deux autres selon ces attributs morales. Cependant, on remarque que cette forme de démarche permet un certain niveau d’omission : l’auteur n’a pas suffisamment élaboré les causes qui empênchent que l’amitié par intérêt soit encadré dans les jugements de valeurs des premières.

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