Comment Descartes en vient-il à concevoir l’être humain dans les termes d’une dualité esprit/corps?
Analyse sectorielle : Comment Descartes en vient-il à concevoir l’être humain dans les termes d’une dualité esprit/corps?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar arianelr1611 • 5 Mai 2017 • Analyse sectorielle • 669 Mots (3 Pages) • 897 Vues
Tout d’abord, Descartes veut construire son savoir à partir d’un fondement indubitable pour ensuite se baser sur ce celui-ci afin de faire des déductions logiques par la suite. Autrement dit, Descartes souhaite se baser sur une vérité absolue pour ensuite créer d’autre vérité à partir de celle-ci. Par exemple, les humains sont mortels, Socrate est un humain, donc Socrate est mortel. La conclusion est véritable, car les deux premières prémisses sont exactes. Sa méthode (cartésienne) vient ainsi à expliquer qu’en partant d’une action, c’est-à-dire une certitude, les déductions qui en découleront seront des vérités absolues et incontestables. Il commence d’abord par remettre tout en doute, procédant par fondationnalisme. Tout ce qu’il croyait connaitre, il l’a interprété comme des faussetés. Il a établi l’hypothèse qu’un malin génie existait et qui voulait le tromper sur les sons et sur les choses extérieures comme si ce n’était que des illusions et des tromperies. Selon lui, ce doute hyperbolique et méthodique lui permettra de mettre à l’épreuve les vérités pour trouver la vérité qui résistera à tout doute pour ainsi créer son point de départ, sa base. Puis, plus il doutait sur tout ce qui l’entourait, plus il s’est dit « si je doute, je pense ». Il ne peut pas douter de douter, car il doutera encore. Et s’il pense, alors il existe. D’où vient son raisonnement « je pense, donc je suis » ou « cogito ergo sum ». Ensuite, en examinant tout avec attention et doute, il ne pouvait pas prétendre qu’il avait un monde, des lieux ou même un corps. Selon Descartes, il doit certainement être quelque chose qui pense sans obligatoirement posséder un corps. C’est à partir de ce moment qu’il inculqua qu’il était « une substance dont toute l’essence ou la nature n’est que de penser, et qui pour être n’a besoin d’aucun lieu, ni ne dépend d’aucune chose matérielle. » Donc, l’âme est entièrement distincte du corps, car elle existe indépendamment du corps, comme un cerveau dans une cuve qui hallucine le monde dans lequel on vit.
Par la suite, Descartes poursuivie sa réflexion sur le doute. Selon lui, « douter » c’est être une personne imparfaite, car « connaitre » est plus parfait que douter. En conséquence, il a conclu qu’il est un être imparfait, parce qu’il avait une idée de qu’est-ce que la perfection. Puis, il s’est mis à réfléchir sur ce qui est parfait. Il croit que la perfection ne peut pas venir de lui s’il est imparfait, car l’imparfait ne peut pas créer quelque chose de parfait. Selon lui, « Dieu est la raison suffisante de l’idée du parfait qui rend possible celle de l’imparfait. » Alors, selon Descartes, l’imperfection relève du parfait. Subséquemment, quelque chose de parfait doit être forcément être l’origine de son existence, sinon il se serait fait parfait. Alors, il a fait la conclusion que Dieu est parfait, donc il est à l’origine de son existence, donc Dieu existe. Si Dieu est parfait, cela veut dire qu’il est infiniment bon, donc Dieu ne veut pas l’illusionner. Alors, il n’y a donc pas de malin génie. Descartes retrouve ainsi confiance en ses sens. Or, il reconnait l’existence du monde avec lequel son corps interagit. De ce fait, il a un corps. Il reconnait les facultés de son corps, comme celles de changer de lieux ou de se mettre en plusieurs postures
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