Le Progrès Technique Favorise-t-il Le Travail Humain ?
Dissertations Gratuits : Le Progrès Technique Favorise-t-il Le Travail Humain ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar flk_974 • 3 Février 2013 • 1 082 Mots (5 Pages) • 3 851 Vues
« Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe. » a dit Albert Einstein.
Le progrès technique se caractérise par un ensemble d'invention. Il désigne le processus de développement et de perfectionnement des méthodes et des moyens de production destinés à la maîtrise de la nature par l'homme, en effet l'homme transforme la nature pour satisfaire ses besoins. Cela permet de réduire de plus en plus l'effort humain.
Est-ce que l'évolution du savoir-faire engendre une dépréciation du travail humain ?
Le progrès technique apporte beaucoup à l'homme, surtout au niveau du travail. Comme l'a dit Voltaire, « Le travail éloigne de vous trois grands maux : le vice, le besoin et l'ennui ».
Le progrès technique empêche, de plus en plus, les hommes de se donner de la peine. Il épargne le travail des hommes et leur fait gagner du temps qu'ils passeront à jouir du fruit de leurs travail.
Le progrès technique aide l'homme à finir son éducation qui a été interrompue, le laissant sans moyen pour la finir.
Dans le monde grec, travailler signifier avoir une vie active. Cela représentait un monde « d'instrument de torture » que subissaient les esclaves qui transformaient le monde pour pouvoir vivre. Le travail s'oppose donc à la liberté.
Cette définition du travail restera dans les esprits à travers la théologie chrétienne qui dit qu’Adam ne « mangera de pain qu'à la sueur de son visage » et qu’Eve « mettra [ses] enfants au monde dans la douleur ». Aujourd'hui, grâce au progrès technique qui a apporté les machines et les médicaments entre autre, on peut dire qu’Adam mangera son pain à la sueur des machines et qu’Eve enfantera dans le bonheur.
Adam Smith décrit le travail comme étant la source légitime de richesse dans La Richesse des Nations, à la révolution industrielle.
Le progrès technique a libéré l'homme (esclavage) et lui évite de la peine.
Le progrès technique dépossède l'homme de beaucoup également. Rousseau a dit que « si le sauvage se porte tout entier avec lui, alors inversement, l'homme de la technique de dépossède de ses forces et facultés, qu'il transporte hors de lui ».
Le travail est un acte qui se passe, aujourd'hui, entre la machine et la nature.
La machine ayant remplacé l'homme qui utilisait les forces de son corps : bras, jambes, mains et même la tête en les mettant en mouvement pour donner une forme à la matière. Ce n'est plus l'homme qui crée et réalise ses projets, ce qu'il imagine mais la machine. Certes l'homme a créé et contrôle la machine, mais c'est celle-ci qui crée, fabrique et réalise. C'est la machine qui manipule la matière. L'homme a perdu tout contact avec sa création.
D'après l'étude fait par G. Friedman dans son ouvrage Le Travail en Miettes, les ouvriers se démotivent du travail. Dû au développement et de la mécanisation, les ouvriers sont limités à exécuter des opérations minutieusement étudiées de manières répétés et parcellaires. Cela entraîne une dépossession pour l'ouvrier car il n'a plus de contact avec le matériau, il n'a plus à s'appliquer dans ce qu'il entreprend. Il perd son savoir-faire au fur et à mesure que le temps passe, la connaissance de sa matière et de son métier. De par la monotonie du travail qu'effectue l'ouvrier,
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