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Comment le milieu carcéral dévaste-t-il la nature humaine ?

Cours : Comment le milieu carcéral dévaste-t-il la nature humaine ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2023  •  Cours  •  942 Mots (4 Pages)  •  264 Vues

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        Le texte étudié est un extrait du roman Les Misérables de Victor Hugo. C'est un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine. Il parut en 1862 pendant le XIX ème siècle, le siècle de la modernité littéraire dans lequel des courants marquants vont révolutionner l’histoire de l’art. Ce roman est un roman dénonciateur qui allie récit et discours, il dénonce le système carcéral. Comment le milieu carcéral dévaste-t-il la nature humaine ?

        Jean Valjean, détruit par le bagne, sert d’exemple dans le réquisitoire contre la prison mené par Victor Hugo.

        Dans cet extrait, Victor Hugo prend comme exemple son personnage principal, Jean Valjean, pour montrer qu’un homme est détruit par le bagne.

        Jean Valjean change de caractère à cause de la prison ; il devient avachi sur sa tristesse, et désespère.

On observe deux parallélisme situé de part et autre de cet extrait. Dans le premier, situé au début, on remarque deux adjectifs « méchant » et « impie », ce sont deux adjectifs négatifs qui décrivent le caractère de Jean Valjean. Le deuxième comporte un complément circonstanciel de manière « sévérité », il regarde le ciel avec sévérité donc pense à la liberté. L’énumération d’adjectif situé à la ligne 30 montre l’état de Jean Valjean créé par bagne, il paraît calme, dépressif de savoir que tous espoirs est perdus. On remarque dans le texte que Jean Valjean se démarque des autres, il n’est pas un bagnard comme les autres. En effet, on note un temps du récit, de la ligne 1 à 5. Premièrement de l’imparfait, avec des verbes comme « était », « devenait » qui dure dans le temps ; puis du passé simple qui décrit une action soudaine. Une métaphore filée situé au centre de l’extrait, va compléter cela. Constitué d’une gradation de verbe et d’une antithèse, elle traduit l’idée que l’âme de Jean Valjean rayonnera même quand le mal sera là. En contraste, Jean Valjean est condamné à avoir ce crime sur la conscient, il n’a aucune chance de rattraper son erreur. Une référence au poète majeur de la littérature italienne Dante Alighieri et à son œuvre La divine Comédie est présente à la fin du texte. Dans cette référence Dante imagine que l’Enfer

est séparé du monde des vivants par une porte sur laquelle il est écrit : « Laissez toute espérance, vous qui entrez ici ». Il utilise aussi une allégorie qui signifie le mot « Espérance », cela veut dire quand arrivant en enfer (prison) plus aucun espoir existe.

        Dans ce texte Victor Hugo montre qu’un homme par exemple Jean Valjean est désespéré et avachi sur sa tristesse. Mais même en étant un bagnard différent, il n’a aucune chance de se rattraper.

        Victor Hugo utilise ce roman comme un réquisitoire contre la prison, pour montrer les conditions de vie et les  hommes qu’elle détruit.

         On entend la voix de l’auteur qui veut susciter la pitié, derrière la voix du narrateur. Comme le mouvement du texte le montre la voix de l’auteur se confond avec celle du narrateur. Dans la première partie du texte, c’est la voix du narrateur qu’on entend, il parle au récit. Puis il y a une transition avec le verbe « méditer » qui nous prépare à réfléchir, cela est suivit du discours de Victor Hugo sur la nature humaine. Cette idée est complété par le lexique de la misère, qui exprime la misère et des malheurs irrémédiables, Victor Hugo veut montrer quand arrivant au bagne on est condamné à un malheur éternel. C’est un texte dénonciateur contre la prison, selon lequel l’âme d’un homme dépend de sa destinée. Des questions rhétorique défendent l’idée d’un texte dénonciateur. Elles sont composées d’une gradation décroissante, « nature humaine », « homme », « âme » et « cœur ». Elles dénonces le système carcéral comme une condamnation au malheur. S’ajoute à cela des tournures interrogatives composées de verbe et d’une comparaison exprimant la souffrance d’un cœur face au malheur disproportionné. De plus on relève une antithèse ligne neuf, opposant Dieu à l’homme. Dieu créé, l’homme détruit. La justice s’octroie le pouvoir de Dieu et va jusqu’à empêcher la réinsertion dans société de bagnards ayant purgés leur pêne. Des périphrases sont utilisées pour représenter Jean Valjean comme quelqu'un d’exclu ou encore de condamné au châtiment éternel, au peines de l’enfer, une le qualifie de « malade ». Ces périphrases montre que l’avis sur le personnage à changé suite à la prison. On retrouve encore une antithèse opposant Dieu à l’homme mais cette fois Dieu place le mot espérance sur sa création, l’homme. En plus on trouve une synecdoque qui va complémenter cette idée, en désignant Dieu par son doigt.

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