Le Management Vient - Il Du Public Ou Du Privé ?

Introduction générale :

Chapitre 1 : Les pratiques managériaux avant Fayol

Section 1 :

I. L’ère pré moderne :

II. Adam Smith, pionnier du management

Section 2 :

I. La Révolution industrielle a-t-elle influencé les méthodes de management ?

II. Frédéric Taylor et l’organisation scientifique du travail

Chapitre 2 : Naissance du management en tant que science formalisée

Section 1 : Naissance du management avec Henry Fayol :

Section 2 : Les approches fondant la généralisation des principes managériaux

I. Max Weber et la bureaucratie administrative :

II. Annie Bartoli :

Introduction générale :

Le management n’est pas un secteur d’activité à proprement parler mais une activité commune à tous les secteurs. Concept voisin de celui de direction ou gestion, le management désigne l’ensemble des techniques visant à optimiser l’usage des ressources d’une organisation (entreprise, administration ou association) en vue de la réalisation d’un objectif. Son sens originel est l’art de conduire, de diriger ou/et de mener.

Au niveau de ce travail, on va essayer à répondre à la problématique principale qui est :

Les premières études des fondateurs du management et les premières applications des résultats de ces études ont-ils portés sur des organisations publiques ou sur des organisations privées ?

Trouver une réponse à cette problématique, va nous fournir une réponse, même non parfaite mais assez suffisante, sur : « Le management vient-il du privé ou du public ? »

Lors de notre recherche sur l’origine de cette discipline, vient-il du public ou du privé, nous avons jugé nécessaire de posé les deux hypothèses suivantes :

 la connaissance de l’origine des principes du management passe indispensablement par une connaissance de l’histoire des fondateurs de cette discipline : Nous avons posé cette hypothèse avec une croyance que la connaissance de l’histoire des fondateurs du management va nous éclairer sur les premières études et applications des principes de cette discipline, ont-ils portés sur des organisations publiques ou sur des organisations privées ;

 Fayol est le fondateur du management, dans le sens moderne du terme : Cette hypothèse quant à elle, nous a poussés à construire notre exposer sur deux chapitres complémentaires :

Premier chapitre : étudie les pratiques managériaux du management

Deuxième chapitre : étudie la naissance du management avec Henry Fayol puis Max Weber, en tant que science concrète et formalisée.

NB/ ON TJR intro +problématique+hypothèse+ annoncer le plan

Chapitre1 : Les pratiques managériaux avant Fayol :

Les pratiques du management datent de plusieurs milliers d’années mais le développement du management comme discipline de savoir est très récente. Plusieurs théories du management ont surgi suite à la révolution industrielle avec la prolifération des usines.

La connaissance de l’histoire du management peut faciliter la compréhension de nombre de méthodes et théories de management contemporaines. Dans ce chapitre, nous étudierons les origines de nombreux concepts actuels et tenterons de démontrer que leur évolution reflète non seulement celle des besoins des entreprises, mais aussi celle de la société dans son ensemble.

Section I :

A. L’ère pré moderne :

Les hommes exercent des activités organisées et pratiquent le management depuis des milliers d’années, peut-être même davantage. Plus près de nous, les pyramides d’Égypte et la Grande Muraille de Chine témoignent que des projets d’une envergure phénoménale, impliquant des dizaines de milliers de personnes, étaient déjà mis en œuvre bien avant l’époque moderne. Les pyramides en offrent un exemple particulièrement intéressant. La construction d’un seul de ces monuments occupait des milliers d’individus pendant plusieurs décennies. Qui se chargeait d’indiquer à chaque ouvrier ce qu’il était censé faire ? Qui s’assurait de l’existence d’un stock suffisant de pierres, afin de prévenir toute interruption du chantier ? Ce genre de responsabilités incombait aux managers. Peu importe le nom qu’on leur donnait alors ; il fallait que quelqu’un planifie le travail, organise la main-d’œuvre, gère l’approvisionnement en matériaux et dirige les ouvriers.

Lorsque l’on entend le nom de Michel-Ange, à quoi pense-t-on ? À un artiste de la renaissance ? À un génie ? Mais pourquoi pas à un manager ? De récentes études ont en effet révélé que l’image qui lui est traditionnellement associée – celle d’un créatif solitaire sans cesse ballotté entre angoisse et extase, allongé sur un échafaudage, décorant à lui seul toute la voûte de la chapelle Sixtine – n’est qu’un mythe. Il y a quatre cent quatre-vingts ans de cela, Michel-Ange gérait en réalité une véritable PME. Trente artisans travaillent avec lui sur la fresque de la chapelle Sixtine. À Florence, une vingtaine d’ouvriers l’aident à tailler les tombes de marbre de la chapelle funéraire des Médicis et deux cents autres au moins contribuent, sous sa direction, à la construction de la bibliothèque Laurentienne. Michel-Ange recrute et forme lui-même ses ouvriers ; il les répartit en équipes et opère un suivi détaillé du personnel. Chaque semaine, il répertorie ainsi le nom, le nombre de journées de travail et le salaire de tous ses employés. Parallèlement, Michel-Ange joue un rôle de superviseur. Chaque jour, il passe en revue les divers chantiers placés sous sa responsabilité, contrôle l’avancement des travaux et règle les éventuels problèmes. Ce simple exemple historique illustre bien que l’organisation des activités ainsi que la fonction managériale est apparue bien avant la Révolution industrielle. Pour autant, ce n’est qu’au cours des tout derniers siècles, et plus particulièrement du 20éme siècle, que le management a réellement commencé à faire l’objet

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