Commentaire de texte sur Jan Karski de Yannick Haenel
Commentaire de texte : Commentaire de texte sur Jan Karski de Yannick Haenel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Titteufdu13 • 1 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 1 070 Mots (5 Pages) • 1 600 Vues
D M : Commentaire de texte sur Jan Karski de Yannick Haenel
Yannick Haenel, né en 1963, est un écrivain. Il est le créateur de la revue Ligne de Risque et est
chroniqueur chez Charlie Hebdo depuis 2015. Ses oeuvres principales sont Les petits soldats, publié en
1996, Introduction à a mort française, publié en 2001, ou bien Cercle, publié en 2007.
Son livre Jan Karski est un roman, publié en 2009, qui lui a valut deux prix : le Prix du roman Fnac et
leprix Interallié en 2009. Ce roman est découpé en trois parties et raconte la vie d'un résistant, Jan
Karski. L'histoire se passe pendant la Seconde Guerre Mondiale et en Pologne, pays dévasté par les
armées nazies et soviétiques. Le roman a été adapté au théâtre en 2011 par Arthur Nauzyciel. Nous
allons ici étudier l'excipit du roman.
Ici, nous allons répondre à la problématique suivante : En quoi ce texte est-il fort ? Nous allons y
répondre en voyant d'abord comment le texte est imagé et rythmé puis le partage d'un traumatisme
pour conclure par la recherche de proximité avec le lecteur.
Tout d'abord, nous allons abordé le fait que le récit est imagé et rythmé.
Ce point est d'abord prouvé par la structure du texte. Le texte est composé seulement d'un seul
paragraphe qui rend compte d'un texte dense. Ensuite, il y a une alternance entre des phrases courtes
et des phrases longues tout au long de cet extrait. Les fgures de style rendent compte des images
présentent dans le texte, comme par exemple, l'hyperbole « mon coeur a cessé de battre » (l-20) qui
montre que le personnage principal exagère afn d'interpeller le lecteur ou alors l'antithèse « hurler en
silence » (l-13) qui nous donne des indications sur le moral et l'état d'esprit du personnage.
Le texte est aussi imagé qui est appuyé par un dégoût qui est éprouvé tout au long du texte et
qui donne donc une omniprésence. Premièrement, le champ lexical du mal être est présent à travers le
texte comme par exemple, « vomir » (l-1), « nausée » (l-1), « mort » (-16)... Mais il y a également deux
autres champs lexicaux qui s'opposent et qui prouvent cette idée, les champs lexicaux de la lumière et
de la mort qui à eux deux montre une bataille, un combat contre la mort, « ténèbres » (l-14/19/24),
« noir » (l-14/24), « lueur » (l-24), « ombre » (l-11). L'idée de vomissement est renforcé par la ponctuation
qui est utilisée excessivement ce qui donne une efet saccadé dans le texte et montre les difcultés
qu'éprouve le narrateur pour s'exprimer et donne l'image d'un vomissement de phrases.
Ensuite, nous allons voir ensemble comment ce texte cherche à partager un traumatisme.
En premier lieu, la volonté de témoigner est montrée dans cet extrait, notamment par le mouvement de
texte. Pour commencer, la première et dernière phrase ont des idées qui sont complètement opposées.
La première phrase nous donne l'idée d'un locuteur atteint d'une maladie ou bien d'un état de choc sur
ce qu'il a pu vivre dans un camps de tri. Ce point est renforcé par le champ lexical du mal-être
mentionné dans la première partie. La dernière phrase, elle, est une phrase qui montre que le narrateur
cherche et combat la mort et lutte afn de pouvoir continuer à vivre,
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