Commentaire de texte : La Belle et la Bête
Commentaire de texte : Commentaire de texte : La Belle et la Bête. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar herbert rousseau • 24 Juin 2019 • Commentaire de texte • 975 Mots (4 Pages) • 1 469 Vues
Commentaire de texte : La Belle et la Bête
Jeanne Marie Leprince de Beaumont est une pédagogue, journaliste et écrivaine, né en 1711 et connue pour avec écrit plusieurs traités d’éducation. Elle a également écrit de nombreux contes pour enfant dont la Belle et la Bête (reprise d’un conte écrit en 1740 par Gabrielle de Villeneuve), publié en 1757. Cet extrait du conte, qui repose essentiellement sur un dialogue entre les deux personnages, relate une scène dans laquelle la Bête se montre respectueuse envers la Belle, même si elle l’a faite prisonnière. Ainsi, le caractère paradoxal du personnage est mis en évidence. Nous chercherons à déterminer comment la mise en scène de personnages paradoxaux invite le lecteur à réfléchir sur la condition humaine. Dans un premier temps nous étudierons en détail le personnage d’aspect monstrueux qu’est la Bête ainsi la Belle, cette jeune fille au franc parlé. Ensuite nous verrons la visée didactique du texte ainsi que la réflexion sur être et paraitre que le texte apporte au lecteur.
I La bête : un monstre au cœur bon et la belle une jeune fille au franc parlé.
a) Un aspect terrifiant....
- Occurrence du terme « ce monstre » pour qualifier la bête (l 3, 8, 11, 15 …)
L’auteur insiste fortement sur l’aspect physique monstrueux de la bête sans pour autant donner de détail.
- Appellation « la bête » (l 1, 5, 15, …) -> mot péjoratif
Le propre nom du personnage rappelle sa monstruosité.
- Occurrence de l’adjectif « laid » (l 5, 8, 14, …)
Renforce l’aspect monstrueux de la bête
- Champ lexical de la peur : « frémir » (l 2), « en tremblant » (l 4), « frayeur » (l 21), …
Un aspect terrifiant
- Hyperbole « Il fit un sifflement si épouvantable, que tout le palais en retentit » (l 26-27)
b) ….mais un monstre pathétique et raffiné
- terme mélioratif concernant la bonté de la bête : « fort bon » (l 7), « cœur bon) (l 15), …
Aspect paradoxale de la bête qui est moralement bonne ce qui va à l’encontre de son aspect physique
- vouvoiement (l 5, 8, 13, …)
Preuve de déférence et de galanterie
- conjonctions de coordination « car » (l 11), « mais » (l 15), « et » (l19), …
Eloquence de la bête
- Evolution du champ lexical de la peur : « en tremblant » (l 4) -> « presque plus peur »
(l 20) -> « une grand compassion » (l 29)
Evolution dans l’attitude de la Belle qui parvient à passer outre le physique monstrueux de la bête, pour ne voir que la bonté de son âme.
- Comparatif de supériorité « Il y a bien des hommes qui sont plus monstres […] cœur faux, corrompu, ingrat. » (l 16-17)
Mise en valeur de la Bête par rapport aux autres hommes (cœur du message de l’auteur avec la différence monstruosité physique et monstruosité morale)
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