Sociologie classe et genre
Commentaire de texte : Sociologie classe et genre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leabold • 26 Avril 2021 • Commentaire de texte • 564 Mots (3 Pages) • 444 Vues
Résumé sociologie : classe, genre et ethnicité en France
Dans cet article, l’auteur évoque la sociologie de l’immigration en France.
Il montre au travers d’expériences empiriques qu’il y a une triple crise, celle du travail, de l’habitat et de l’intégration. Il y a un changement au rapport du travail dans la société en France à partir des années 1980 car on voit une hausse du chômage et des demandes d’emplois. Les jeunes issus de l’immigration sont confrontés à de longues périodes de stages, d’intérim ou de CDD et ne se voient pas offrir un travail stable. On qualifie même au travers de témoignages de « discrimination à l’embauche » pour les personnes issues de l’immigration avec des stigmatisations physiques, du lieu de résidence comme les banlieues et des enfants de la colonisation-décolonisation. Le racisme étant sous-jacent dans ces discriminations et surtout ce tabou crée un entreprenariat ethnique car les entreprises traditionnelles trouvent des moyens pour ne pas embaucher ce que l’auteur appelle les « indésirables ». L’auteur souligne la ressemblance de ces discriminations et de ce racisme avec les personnes noires aux Etats-Unis, les enfants issus de l’immigration, issus de l’Afrique subsaharienne en particuliers sont ceux qui en subissent le plus les conséquences. Il y a aussi un racisme, une supériorité raciale et de classe, en lien avec la pauvreté et la classe ouvrière à avoir un rejet des immigrés. Des craintes qui se transforment en haine puis en méfiance et se tournent donc vers des partis politiques comme le front national ; l’extrême droite.
Dans l’espace social et culturel, l’immigré serait celui qui en a le moins, celui qui oublie sa culture. Dans cet espace là on retrouve ces discriminations car dans la ville, les politiques structurelles mettent en places des endroits ou des lieux ou on sépare les personnes. On parle de « stratification sociale » car selon les quartiers, ici les banlieues en dehors de Paris ou il y a les immigrés sont considérés par les sociologues comme espace politique social. On voit même que intramuros, il y a des quartiers dédiés à certaines communautés comme le XIIIème arrondissement de Paris appelé le « quartier chinois ».
A l’école, dans l’éducation, les discriminations se font aussi ressentir. Les sociologues remarquent que les enfants immigrés seraient systématiquement en difficultés à l’école. En France, les zones d’éducations prioritaires (ZEP) sont des politiques publiques mise en place pour créer des discriminations positives et permettent la réussite pour ces enfants de banlieues. Les stigmatisations de l’enfant immigré et de l’échec est ressenti au sein des écoles et de leurs réputations. De plus on associe ces enfants immigrés a de mauvais comportements donc de la violence puis appeler à la délinquance.
Enfin au travers de la violence on observe la rébellion, les émeutes contre non seulement les politiques publiques mais aussi contre les forces de l’ordre et particulièrement la police. La précarité et l’accroissement des inégalités favorisent se sentiment d’abandon la « désespérance sociale » selon Beaud et Pialoux en 2003. Les émeutes de 2005 ont encore plus accentué se sentiment de désengagement de l’Etat dans les banlieues. Toute fois pour d’autres chercheurs les émeutes représentent une action collective disposant d’un sens politique.
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