Dissertation sociologie- le sexe et le genre
Dissertation : Dissertation sociologie- le sexe et le genre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ouiam_ • 3 Octobre 2021 • Dissertation • 1 835 Mots (8 Pages) • 1 340 Vues
Dissertation sociologie (partie II)
Le sexe et le genre sont deux notions distinctes mais liées. En effet, l’une représente l’aspect biologique (anatomie) et l’autre représente l’aspect mental (personnalité donc préférences,...) ces idées pourraient être confondues…
Lorsque cela se produit il en résulte des clichés et stéréotypes qui sont liés au sexe de l’enfant à la naissannce.
Ces stéréotypes sont présents dans les esprits de tous, plus ou moins inconsciemment et ont un impact sur nos choix quotidiens (couleur d’habits, façon de se tenir, …) Ces idées sont donc appliquées lors de l’éducation d’un être humain dans certaines familles.
Ces stéréotypes transmis de générations en générations sont souvent basés sur des notions conservatrices datant d’il y a plusieurs années mais aussi basés sur les cultures et influences des familles.
Comment la socialisation est-elle présente dans nos vies?
Pour répondre à cette question, nous allons d’abord voir la socialisation genrée à l'échelle mondiale puis en second temps voir la socialisation genrée à l'échelle familiale.
Pour commencer, la socialisation genrée se fait ressentir dans la société à travers le travail.
En effet, depuis plusieurs décennies maintenant, on voit une différence entre les hommes et les femmes dans le travail. Non seulement, le secteur du travail était visé mais aussi la place dans la hiérarchie et donc le salaire. Les femmes étaient considérées comme faibles et inférieures aux hommes, mentalement et physiquement.
Celles-ci, après avoir reçu le droit de travailler, occupent généralement les postes d’infirmières, d’institutrice, puéricultrice alors que les hommes sont habituellement des hommes d’affaires, médecins ou avocats. En court, les professions ont une connotation plus ou moins dirigée vers un sexe ou l’autre.
Cette partie de la socialisation secondaire (après l’enfance), a un impact qui ne s’arrête pas au travail. Lorsque dans un couple l’homme a une place moins importante que la femme celui-ci pourrait se sentir mal à l’aise et être source de conflits.
Malgré l’évolution et la suppression progressive de ces clichés, nous pouvons toujours observer des différences faites à la base du sexe.
Par exemple, lorsqu’un employeur a en face de lui, deux éléments à niveaux équivalents mais de sexes différents ; l’employeur penchera naturellement vers l’homme en ayant pour prétexte les différents congés et absences qu’une mère de famille pourrait avoir (maladie de l’enfant, congé maternité, …)
Du réveil au coucher, les différences de genre se font remarquer, telles que les habitudes, la tenue et dans des choix qui relèvent de la conscience. En effet un homme pencherait plus vers un haut bleu ou noir que vers un haut violet ou rose. Ceci fait partie des stéréotypes et valeurs inculquées dès le plus jeune âge.
Parmi les inégalités témoignées envers une femme de la part d’un homme font parti les avances peu respectueuses parfois faites dans la rue, qui mettent mal à l’aise la majorité des femmes ; celles-ci ne sont presque jamais vécues par un homme.
Aussi, une femme ne serait pas sereine pour se promener seule dans la nuit alors qu’un homme n’y verrait pas d’inconvénient majeur.
De l’autre côté du spectre, un homme ressentirait une honte à s’inscrire à un cours de danse alors qu’une femme n’aurait pas de sentiments tels.
Que ce soit désiré ou non, des inégalités font partie du quotidien des citoyens de ce monde.
Celles-ci sont installées dans la mentalité des gens depuis leur naissance et sont plus ou moins appuyées dépendant de leur évolution et choix de fréquentations (cercles d’intérêts, cultures, amis,) Ensuite elles sont transmises à travers l’éducation de leurs enfants.
De plus, ces inégalités présentes à tout temps peuvent également instaurer des malaises entre certains, et d’autres pourraient être empêchées de s’assumer pleinement parce que leur personnalité réelle ne correspond pas aux critères de la société.
D’autre part, les normes sociétales changent dépendant du pays.
Par exemple, en Ecosse les jupes pour hommes sont acceptées, elles sont nommées des « Kilts ». Tout compte fait, celles-ci font partie du patrimoine culturel de l’Ecosse.
Les différenciations de socialisation viennent également de particularités culturelles qui se sont développées dans ces catégories de la population. Ces modes de vie sont transmis de manière naturelle et souvent inconsciente aux enfants.
Cette pluralité de cultures amène à une éducation différente comme dans la bourgeoisie française où on voulait que les enfants se distinguent du reste de la population et soient bien éduqués pour pouvoir se marier plus tard.
D’autre part, nous observons également des différences et similitudes entre différentes cultures ce qui peut laisser imaginer des métissages intéressants. Par exemple, la culture maghrébine est assez similaire à la culture latine (hispanique) sur les points tels que la scolarité des enfants et des projets de réussite. Par contre, les maghrébins sont plus strictes par rapport aux tenues vestimentaires et à la mixité avec les garçons. Au Mexique par exemple, il est normal pour une adolescente ayant atteint les 15 ans d’avoir une fête imposante pour l’évènement. Durant celle-ci, la tradition veut qu’elle danse avec plusieurs garçons qui lui sont importants. Or dans la culture maghrébine, cela ne fait pas partie du patrimoine culturel.
Autrement, dans les familles Européennes et Américaines (Canada, Etats-Unis) il est moins rare de voir des familles qui éduquent leurs enfants autrement, souvent ils ont moins de différences imposées entre les sexes, et s’il y en a elles sont justifiées par rapport aux forces physiques dans certains cas.
Comme annoncé dans le plan, nous allons maintenant voir la socialisation genrée au sein d’une famille. En effet, les garçons et les filles vont être élevés de manière particulière en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société.
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