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Sociologie Sport et genre

Rapport de stage : Sociologie Sport et genre. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2018  •  Rapport de stage  •  1 906 Mots (8 Pages)  •  953 Vues

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CM7 : sport et genre

  1. La sociologie du genre
  2. Corps, sport et genre

I. La sociologie du genre

Introduction

On ne peut plus différencier femme et mademoiselle, car mademoiselle fait appel à un statut marital. On questionne donc son statut de couple.

La plupart des sociologies sont relativement récente. Sociologie du genre particulièrement récente, elle a explosé plus confidentiellement. Il est très difficile de se faire une idée globale sur le sujet car il y a énormément d’ouvrages sur cette question.

Un ouvrage : Isabelle CLAIR « Sociologie du genre » chez A. Colin.

Le sexe est une variable mais le genre n’est pas une variable. Le sexe est une des grandes variables pris en compte par les sociologues. La différence n’est pas uniquement biologique mais également des représentations. Ces représentations évoluent suivant les personnes, leur sexe, leur représentation sociale. Les rapports de pouvoir sont à la base des différences entre les sexes. Les représentations peuvent s’analyser scientifiquement comme des enjeux de pouvoir.

Sociologie du genre apparue dans les années 70, très vite les personnes qui ont émis ces hypothèses ont été décrédibilisées car c’était des militants, des féministes (personnes engagées dans un combat) et car c’était des femmes et dans le rapport de domination sont plutôt dominés.

Cette situation de domination a étouffé l’explosion de cette sociologie. Cela s’appelle toujours des études féministes qui rappellent le côté militant.

  1. Rapports sociaux de sexe et domination masculine

Le genre, c’est les rapports sociaux de sexe en incluant en plus les représentations. On n’a pas attendu les mouvements féministes, plusieurs sociologues avaient étudié les pratiques du genre comme Bourdieu qui a étudié les pratiques matrimoniales dans les années 50 ; il faisait une étude du rapport social et non seulement du rapport de sexe. Il a notamment remarqué que ces différences entre les sexes étaient présentes dans toutes les sphères sociales. Il a particulièrement étudié ces rapports dans le monde politique. Il a écrit un ouvrage où il a rassemblé toutes ces études en 1998 appelé « la domination masculine ». Dans ce livre, il a fait une histoire sociale des rapports de domination. Il montre que cette domination s’est installée progressivement au long des siècles. Il explique que ces rapports peuvent exister que s’ils sont reproduits dans chaque famille. Il montre que les rôles sont prédéterminés dans chaque famille. Si on prend l’exemple de la cuisine, c’est à travers l’éducation qu’elle devient traditionnellement une pratique féminine mais cette pratique devient plus noble lorsque c’est fait par un homme (chef cuisinier). Les femmes ont tendance à aller vers certaines études car dans leur prime enfance, elles ont inculqué des stéréotypes. Ces stéréotypes sont liés par les milieux sociaux. Ils sont présents dans tous les milieux sociaux mais sont plus ou moins marqués. Les femmes dans le milieu politique participait à leur propre domination, le terme utilisé est « la violence symbolique ». Les femmes vont être moins souvent élues et en plus elles vont elle-même moins se présenter. Elles vont dire qu’elles n’ont pas les compétences, etc. On peut faire un parallèle entre les femmes et les catégories populaires dans cette vision de compétence ou non de faire quelque chose. Des lois vont tenter de rétablir l’équilibre entre les hommes et les femmes, notamment avec la loi sur la parité. La loi ne peut pas imposer qu’il y ait autant de femmes que d’hommes dans un conseil municipal, dans un gouvernement car ce serait une sorte de discrimination. Par contre ce qui est possible, c’est d’obliger que dans les listes il y a autant de femmes que d’hommes. Le législateur a déjà anticipé quand dans les listes il y ait en haut tous les hommes et en bas toutes les femmes et donc ils ont imposé que par groupe de 6 il y ait 3 hommes, 3 femmes mais ils se sont aperçus qu’il y avait d’abord des hommes et que du coup il y avait 90% de maires hommes. Ils ont donc imposé que dans la liste ce soit alterné mais ils se sont aperçus qu’il y avait encore beaucoup plus d’hommes. Chaque fois les hommes trouvent la faille. Ce n’est pas forcément volontaire. Sur 321 communes, Koebel a montré que les meilleurs postes (adjoint à l’urbanisme) sont à plus de 70% occupés par des hommes alors que les postes moins importants (adjoint à la petite enfance) sont occupés à 93% par des femmes.

Auteurs : Achin ; Paoletti ; Troupel ont travaillé sur la féminisation de personnelle politique locale et ont montré que l’imposition d’une norme, ça pouvait représenter une avancée considérable sur la représentation des femmes dans les instances démocratiques, de décisions mais que la domination masculine a produit quand même des effets. Elles ont montré que parfois des hommes utilisent l’image des femmes pour se faire élire et une fois que la liste est élue, elles vont avoir beaucoup plus de difficultés à s’imposer.

  1. « Le genre n’est pas une variable »

La sociologie du genre à rien à voir avec des tableaux statistiques. Le sexe est une variable qui différencie 2 groupes. Cette frontière est remise en question. On estime à quelques pourcentages les personnes qui se considèrent ni comme femme, ni comme homme. La variable sexe définie une appartenance à un groupe social. La variable va agir comme une catégorie descriptive.  Le genre est beaucoup plus que cela. Il ne faut pas confondre le genre et le sexe. Le genre essaie de « condenser plus de 30 ans de théorisation et de débat sur la place du sexe et/ou de la sexualité dans l’explication du monde social et par seulement sa description » Isabelle CLAIR, 2012. On voit voir autrement le monde social. Tous les rapports sociaux sont traversés par le genre. C’est lorsque l’on n’a pas l’information du sexe que l’on remarque que ça manque. Les hommes ne perçoivent pas qu’ils dominent, contrairement aux femmes qui vivent cette discrimination.

Le genre s’insinue en nom comme un habitus, un ensemble de règles qui sont inscrits dans notre cerveau par la répétition quotidienne dès l’enfance et tout au long de la vie et nous oblige à nous conformer aux rôles qui nous sont assignés aux normes de genre.

Les mots eux-mêmes sont genrés. Ce sont des signes, des indices, des instruments de dominations masculines.  Certains mots n’ont plus les mêmes connotations quand ils sont mis au féminin que lorsque c’est le masculin, ex Entraineurs/entraineuses.

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