Sociologie Du Sport

Résumés de textes

« A CHAQUE MONDE SES NORMES »p130-131

L’annonce du titre de ce paragraphe est déjà évocatrice, en effet nous savons d’avance que ce sujet traitera des normes et valeurs attachées au monde, aux sociétés et aux groupes sociaux auxquels on appartient. Dans ce textes les protagonistes sont 5 cyclistes professionnels ayant déjà consommés des produits dopants durant leur carrières. Dans leurs cas nous comprenons que lorsque l’on passe de l’amateurisme « monde ordinaire » au professionnalisme  « monde extraordinaire », nous changeons de « monde » et donc par ailleurs nous changeons nos normes et valeurs. La volonté de dépassement de soi, de perfectionnisme et de victoires amènent ces sportifs de haut-niveau à avoir recours a des pratiques intégrées officieusement dans leurs mœurs, mais pas acceptées par ceux n’appartenant pas aux groupes dans lesquels ils évoluent. Cela peut être vu comme une déviance c’est-a-dire des comportements non conformes aux normes sociales de notre groupe d’appartenance.

En côtoyant le corps médical et le corps sportif, ces cyclistes professionnels modifient et revoient leur conception du mot sport, c’est-a dire en lui introduisant les notions de tricherie et de dopage. Cette constante envie de dépassement de soi, exercé par ailleurs par les entraineurs et les médecins du sport incite les coureurs à se médicaliser (licite) ou se doper (illicite) en vue d’une préparation physique optimale et efficace.

Cette habitude à se médicaliser devient pour eux, « NORMAL » dans la mesure où les médecins du sport par exemple les conseillent sur cette pratique afin de préparer le corps, mais cette habitude aboutit a une perpétuation de prise de produits dopant, qui au final devient a la fois une dépendance physique et psychique. Un engrenage se met en route, c’est a ce moment que les coureurs prennent conscience qu’ils sont accros et donc qu’ils se médicalisent afin d’être meilleurs et que sans ça leurs capacités physiques et sportives ne sont plus le mêmes.

UN SPORT COMPETITIF p133-134

Le sport de haut-niveau implique un changement de mode de vie, entrainement durs et intenses pour le corps, un éloignement du cercle familial et amical. Du fait de la non proximité de son lieu d’habitat à son lieu d’entrainement une solitude s’installe chez le sportif. Son monde ne tourne plus qu’autour du sport et la en l’occurrence le cyclisme. Ses sujets de conversations sont basés essentiellement sur sa pratique sportive. (Entrainements, matériels, état de fatigue physique).

Contrairement aux amateurs les sportifs de haut niveau, ne sont pas dans une logique de plaisir mais dans une logique de performance. Il est inconcevable pour eux de rater un entrainement, si cela se produit, il prendra sur son temps de repos pour pallier ce manque d’entrainement, en s’entrainant plus longtemps, avec plus d’intensité avec des sportifs ayant plus d’expérience dans le milieu. Il en fera toujours plus. Le sport compétitif n’apporte pas de répit. Même durant leurs congés scolaires les coureurs participent a des stages durant lesquels ils s’entrainent bien sur, mais apprennent a tisser des liens entre eux.

. Le sport de haut niveau rapproche ses pairs mais les isolent du reste. Le sport professionnel reste leur objectif suprême à atteindre. De la, il y’a une coupure entre le « monde réel » et «le « monde sportif de haut niveau ». il vivent dans une bulle.

INTEGRATION DANS LE GROUPE ET DECOUVERTES DES NORMES PROFESSIONNELLES.

Dans le cadre du monde du haut niveau, chez le sportif il se passe un transfert « d’affection » de son cercle familial et amical à celui de son équipe sportive. Au contact permanant de cette dernière, il intègre de nouvelles règles, de nouvelles normes et valeurs, un respect de la hiérarchie .Il tisse des liens avec les autres cyclistes et toute l’équipe derrière.. Il se crée une nouvelle société, une nouvelle famille régit par des règles, normes et valeur . Il découvre le monde du cyclisme, tant par les valeurs que par les vices.

D’une préparation légale vers une préparation illégale

Il existe une infime frontière entre la médicalisation (telle la prise de vitamine de fer etc..) et le dopage (EPO…).

La médicalisation consiste à conserver un bon état physique et sportif alors que le dopage est l’idée de prendre un produit, au départ alimentaire, pour modifier le vécu psychophysiologique, additionné par stimulation dans le corps dans le but d’améliorer une performance.

Des normes illégales en adéquation avec le métier de cycliste professionnel

La prise des médicaments, dans le monde sportif au sens large, n’est pas compatible avec les valeurs sportives. Mais dans le monde du cyclisme cela est considéré comme une normalité. Les entrainements et les compétitions intenses usant le corps. Mais cette prise de médicaments doit être très encadrée par les médecins du sport. Car une prise à long terme et à forte dose peut abîmer l’organisme.

OU L’IMPORTANCE N’EST PLUS DE PARTICIPER MAIS DE GAGNER.

Un choix réfléchi

Devenir un champion est le but de chacun des cyclistes, la performance et le perfectionnement étant le seul moyen d’y arriver. Les cyclistes font le choix d’avoir

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