Soin relationnel S2
Rapport de stage : Soin relationnel S2. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alimaj • 20 Septembre 2015 • Rapport de stage • 6 643 Mots (27 Pages) • 1 384 Vues
La situation que j’ai choisie de retenir, et qui a attiré mon attention, est une situation qui se déroule en box pédiatrique dans un service des Urgences, avec une petite fille de 5 ans à qui on devait pratiquer un prélèvement sanguin.
Le 12 mars 2014 Laurie 5 ans arrive en box pédiatrique suite à une consultation faite par le pédiatre du service des Urgences. Elle présente une hyperthermie, des céphalées et des nausées depuis une semaine.
Le pédiatre nous demande de faire un prélèvement sanguin (dengue, pallue, chinkungunya, NFS, IONO, TP, CRP).
L’IDE et moi-même accueillons Laurie et sa maman Mme x dans le box, nous l’installons sur un brancard. L’IDE explique à Mme x ce que nous allons faire à sa fille. Lors de l’explication du soin à Mme x, celle-ci nous fait part du fait qu’elle ne supporte pas la vue du sang, mais dit tout de même vouloir quand rester dans le box avec sa fille. Nous l’installons donc un peu à l’écart sur une chaise. Ensuite l’IDE se retourne vers Laurie et il lui qui va lui faire une petite piqure. Laurie le regarde en ouvrant de grands yeux un peu effrayé. Voyant sa réaction et voyant que l’IDE ne réagit pas je décide de m’asseoir à côté de Laurie et je recommence l’explication en lui donnant plus de détail, je lui explique qu’on va l’allongé sur le brancard si elle est d’accord, qu’on va lui mettre un petit élastique autour du bras qui lui serrera un peu et qui sera un peu désagréable, et que lorsque l’IDE lui piquera le bras elle sentira comme une petit piqure de moustique et que cette petite piqure nous permettra de lui prendre un peu de sang, ce qui pourra peut- être permettra au médecin de la soigner. Je lui propose de me serrer la main pendant le soin et si elle le désire la serrer aussi fort qu’elle veut quand elle a mal et je fini par lui demander si elle a bien compris ce que je viens de lui expliquer et si elle peut me dire avec ses mots ce qu’elle a compris. Elle me dit « Quelle va se coucher sur le lit pour que le Monsieur lui fasse une piqure, pour qu’on la soigne »
Avant le début su soin je lui demande si elle veut me prendre la main, elle me dit « oui » elle me prend la main et me tiens la main très fort et ne me quitte pas des yeux tout le long du soin. J’ai parlé avec Laurie tout le long du soin, Je lui explique toutes les étapes du soin et lui posé pleins questions sur ce qu’elle aime, sur l’école etc..., jusqu’à la fin du soin. J’ai essayé tout le long du soin de faire participer Mme x a la conversation pour l’aider elle aussi a se détendre. Laurie n’a pas pleuré et elle est ressortie du box avec le sourire et a demandé à sa maman si elle pouvait me faire un bisou avant de partir. Ce que j’ai accepté avec plaisir.
Le but de mon intervention lors du soin auprès de Laurie est de l’aider à appréhender le soin et de l’aider à diminuer sa douleur. Avant ce soin j’avais lu qu’une étude avait était réalisé sur la prévention de la douleur sur les enfants, et cette étude explique qu’un enfant ressent moins la douleur s’il est bien entouré, s’il a confiance en l’adulte et s’il comprend ce qu’il se passe (quand on a moins peur, on souffre moins) et que le fait d’occuper l’enfant lors du soin sert à détourner l’attention de l’enfant lors de sa douleur. Le soignant doit assurer une présence réelle, proche et compréhensive, afin d’aider l’enfant à exprimer ce qu’il ressent. Cette attitude globale est résumée par le graphique (STEP)
S= S’asseoir; T= Toucher; E= Ecouter; P=Parler.
Le MEOPA est un gaz anxiolytique et qui procure une analgésie, ce gaz est utilisé aussi au service des urgences pour la prise en charge de la douleur, mais pas par tous les soignants, l’IDE qui devait réaliser ce soin n’a pas souhaité utilisé ce procédé, je vous présenterais en annexe la check list du MEOPA des urgences.
J’ai donc essayé de prendre en charge la douleur de Laurie en appliquant ce que j’avais lu sur l’étude d’écrite au-dessus.
Ce soin c’est passé que trois jours après le début de mon stage, je ne savais comment aller réagir l’IDE face à mon intervention. J’appréhendai un peu la réaction de l’IDE du fait que je sois intervenu dans son soin pour reprendre l’explication du soin donné a Laurie, mais pour moi il me sembler que c’était l’attitude professionnelle à adopter lors de ce soin.
Le fait que Laurie sorte du box avec le sourire et pour moi un critère de réussite du soin, elle ne gardera pas un trop mauvais souvenir des urgences et de sa première ponction veineuse.
TRAVAIL DE RECHERCHE
Afin de pouvoir parvenir à une prise en charge correcte de la douleur de Laurie, j’ai utilisé la communication verbale et non verbale et différents autre concepts que je vais développer ci-dessous
Concept de communication verbale et non verbale :
Compétence à part entière du programme de formation des infirmiers de 2009 (compétence 6: «Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soin »), la communication est au cœur du métier de soignant. Du latin communicare («mettre en commun, être en relation avec»), la communication est, dans le modèle des «quatorze besoins fondamentaux» de Virginia Henderson. Elle est l’acte de transmettre un message à autrui.
- La communication verbale : Comme son nom l’indique, la communication verbale utilise le verbe, ainsi font partis de la communication verbale la langue des signes et, bien sûr, le langage oral.
Ferdinand de Saussure définit le langage comme un système de signes qui unit, par convention, un concept, la chose (le «signifié»), et un son (le «signifiant»).
Ainsi dans la théorie classique de la communication (schéma simplifié de Jakobson): Emetteur---------------- Message-------------------- Récepteur
L’émetteur souhaite transmettre le signifié (une idée par exemple) au récepteur (un tiers), il code ce signifié en le transformant en signifiant (le code peut -être, par exemple, la langue française), le récepteur connaissant le code, la convention liant l’idée au son, décode le signifiant (comprend le message) et reçoit donc l’idée émise par l’émetteur. Le langage est une représentation.
- La communication non verbale : La communication non verbale n’a pas recours au verbe. Jacques Corraze la définit comme étant tous les moyens
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