Soins Relationnel

Lors de mon stage réalisé dans un EHPAD, j'ai fait face à une situation qui m'a marqué.

Je devais réaliser ma première injection de Lovenox à une résidente dont j'avais la charge. Cependant lors de la réalisation de ce soin la réaction de cette dernière, m'a amené à l'interrompre. J'ai choisi cette situation pour effectuer une analyse réflexive sur un soin relationnel, car dans le cas présent ce qui m'a posé problème lors de la réalisation de l'injection est le fait que la relation que j'avais établi n'était pas adaptée à l'action qui allait suivre.

Cette situation c'est déroulée un matin à huit heure, mon infirmier référent et moi sommes entrés dans la chambre de madame W, après avoir vérifié la prescription médicale, afin de lui administrer son injection de Lovenox 40 000 UI en sous cutané. Cette injection a été prescrite suite à une intervention pour réduire une fracture du col du fémur gauche de cette patiente, pour prévenir les risques thrombo-emboliques. Avant de réaliser cette acte je m'étais documenté grâce aux fiches de soins infirmier, et j'y avais lu que c'était indolore.

Donc nous sommes entrés, la résidente étais encore endormie. Je n'ai pas eu à vérifier l'identité de la patiente car je l'avais déjà prise en charge auparavant. Je l'ai donc réveillée doucement, je me suis présenté et je lui ai expliqué que j'allais réaliser une injection. Comme je m'en étais déjà occupé je savais que le matin elle étais assez peu réceptive à la communication, donc je n'ai pas développé mes explications. Je lui ai demandé ou elle souhaitait que je réalise l'injection. Je n'ai pas obtenu de réponse. Je n'ai pas insisté et je me suis tourné vers mon infirmier référent. Celui-ci m'a suggéré de faire l'injection en péri-ombilical ou dans la cuisse opposée à celle qui avait subi l'intervention, en prenant soin de faire un pli cutané pour ne pas injecter le produit en intra-musculaire.

Le fait qu'il s'agissait là de ma première injection a généré un certain stress et une appréhension. J'ai désinfecté la peau avec de l'alcool modifié, j'ai mis mes gants, j'ai réalisé le pli cutané, et au moment de piquer madame W a ouvert les yeux. Puis lorsque je tentais de lui injecter le produit celle-ci a sursauté et poussé un cri. Face à cette situation que je n'avais pas anticipé et à laquelle je ne m'attendais pas, j'ai dépiqué par réflexe de peur d'avoir par mon inexpérience fait mal à la résidente. Cela à été pour moi une vive émotion car ce qui m'angoissait, était de causer des douleurs à une personne lors d'un soin. Á ce moment je me suis tourné vers mon référent pour savoir ce qui s'était mal déroulé, il m'a dit que j'avais été trop hésitant pendant l'injection et que cela n'étais pas rassurant pour la personne soignée, et que selon lui je n'avais pas assez explicité ce que j'allais faire. Il m'a rassuré et m'a dit qu'en prenant le temps de bien expliqué ce que je comptais faire, madame W ne devrait pas avoir une réaction aussi vive. Je suis donc aller recherché une seringue de lovenox

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