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Le muscle

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Par   •  22 Septembre 2019  •  Cours  •  7 855 Mots (32 Pages)  •  401 Vues

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LE MUSCLE

I. Morphologie générale du muscle squelettique

Introduction: La mobilité est l’une des propriétés fondamentales des être vivants et l’une de leurs caractéristiques principales. Le mouvement humain s’effectue grâce à la transformation de l’énergie chimique contenue dans l’ATP en énergie mécanique. Le tissu musculaire assure cette conversion spécifique d’énergie. Le muscle représente chez l’homme une masse relativement importante (environ 40% du poids corporel, soit 30 kg chez un sujet de 75kg).

A) Description générale

1) Tissus musculaires

On distingue trois types de tissus musculaire (ou trois de muscle) : squelettique, cardiaque et lisse. Ces trois types diffèrent par la structure de leur cellule, leur situation dans le corps, leurs fonctions et par le mode de déclanchement de leur contraction.

a) le tissu musculaire squelettique

Il se présente sous forme de muscle squelettique qui recouvre le squelette osseux et s’y attache. Les fibres musculaires squelettiques sont les fibres musculaires les lus longues. Elles portent des bandes bien visibles nommées stries (parle de muscles striés) et sont soumises à la volonté pour une partie importante de leurs activités.

b) le tissu musculaire cardiaque

Il représente la grande partie de la masse musculaire des parois du cœur. Le muscle cardiaque est strié et involontaire.

c) le tissu musculaire lisse

On retrouve le tissu musculaire lisse dans les parois des organes viscéraux creux comme l’estomac, la vessie, les organes respiratoires et génitaux. Les muscles lisses ne sont pas striés et leurs mouvements sont involontaires.

2) Fonctions

Les muscles de notre organisme exercent 4 fonctions importantes : ils produisent le mouvement, ils maintiennent la posture, ils stabilisent les articulations et dégagent de la chaleur (perte d’énergie sous forme de chaleur ou production utile en cas de temps ou d’environnement froid).

3) Formes des muscles

Selon leurs formes, les muscles squelettiques sont classés :

• Muscles longs tels que le biceps ou encore le triceps.

• Muscles plats, en forme d’éventail tels que le temporal, le grand pectoral.

• Muscles en nappe tels que les muscles abdominaux.

• Muscles courts tels que les muscles au niveau des doigts (muscles interosseux des mains ou des pieds).

• Muscles annulaires en forme d’anneaux tels que les sphincters et les muscles orbiculaires (œil, lèvres…).

4) Insertion des muscles

Les muscles se fixent par leurs extrémités sur des surfaces qui sont appelées points d’attaches (où points d’insertions). La surface d’insertion peut :

• Etre osseuse ou cartilagineuse. C’est ce que l’on appelle une attache direct

• Etre aponévrotique (l’aponévrose constitue ici l’enveloppe conjonctive du muscle). C’est ce que l’on appelle une attache indirecte.

• Etre cutanée comme les muscles peauciers du cou

Le mode d’attache indirecte est de loin le plus répandu dans l’organisme. Cela est sans doute dû à leur grande résistance (l’insertion se fait par l’intermédiaire de tendons).

B) Anatomie macroscopique de la fibre musculaire

Chaque muscle squelettique comprend des centaines voir des milliers de fibres musculaires. Le muscle renferme également du tissu conjonctif, des vaisseaux sanguins et des neurofibres.

1) Les Enveloppes de tissu conjonctif

Le muscle squelettique se compose de plusieurs milliers de cellules (ou fibres musculaires) contractiles et individuelles. Elles sont maintenues ensemble par des enveloppes de tissus conjonctifs. Les fibres se trouvent à l’intérieur d’une fine gaine de tissu conjonctif appelé endomysium. C’est la gaine d’un petit nombre de fibres qui peuvent être assez épaisses et contenir des vaisseaux sanguins. Les fibres musculaires et leur endomysium se regroupent en faisceaux entourés chacun d’un tissu conjonctif appelé périmysium. Cette membrane donne aussi le passage à des vaisseaux et des nerfs. Une autre enveloppe de tissu conjonctif, l’épimysium entoure tout le muscle ou l’ensemble des faisceaux. Toutes ces gaines de tissu conjonctif constituent un ensemble continu qui se termine par les tendons qui relient certains muscles aux os. Lorsque les muscles se contractent, ils tirent donc sur les différentes gaines, lesquelles à leurs tours transmettent la force à un os spécifique.

2) Agencement des faisceaux

Tous les muscles sont composés de faisceaux mais l’agencement de ces derniers est variable, si bien que les muscles diffèrent tant par leurs formes que par leurs capacités fonctionnelles.

a) l’agencement parallèle

Les faisceaux sont orientés suivant l’axe longitudinal du muscle. Ces muscles adoptent la forme d’une courroie comme le muscle sartorius (anciennement muscle couturier) ou sont fusiformes avec un ventre épais comme le biceps brachial. Ils peuvent également avoir la forme d’une nappe comme les muscles abdominaux.

b) l’agencement penné

Dans ce type, les faisceaux sont courts et s’attachent en diagonal sur un tendon central qui suit l’axe du muscle.

• Si les faisceaux s’attachent tous du même côté du tendon, le muscle est uni penné

• Si les faisceaux s’attachent sur deux côtés opposés du tendon, le muscle est bipenné.

• Certains muscles sont multi pennés (comme le deltoïde par exemple).

c) l’agencement convergent

Le muscle est convergent

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