Muscles

Un muscle est constituée de fibres musculaires disposée parallèlement les unes aux autres.

Les fibres d’un muscle squelettique présentent une striation transversale d’où le nom de fibre musculaire striée. (Tableau montrant les différents types de muscles, on étudie les muscles squelettiques)

Chaque fibre musculaire est une cellule plurinucléée de plusieurs cm de longueur dont le cytoplasme contient de très nombreuses structures parallèles longitudinales : les myofibrilles.

Chaque myofibrille est formée d’une succession d’unités toutes semblables : les sarcomères séparées par des stries Z. Ces unités représentent l’unité structurale et contractile du muscle strié.

Chaque sarcomère est constituée de deux types de filaments :

• Filaments fins d’actine rattachés aux stries Z (bandes claires) = myofilament d’actine

• Filaments épais de myosine localisés au niveau des bandes sombres = myofilament de myosine

Entre les myofibrilles, le sarcoplasme est riche en mitochondries et contient de la myoglobine protéine capable de fixer le dioxygène.

Sont représentés en rouge les filaments fins d’actine et en bleu les myofilaments épais de myosine. Au cours de la contraction, les myofilaments fins et épais vont s’attacher temporairement l’un à l’autre. Cet attachement qui va permettre le coulissage nécessite la présence d’ATP qui va être hydrolysée juste avant que les filaments bougent l’un par rapport à l’autre.

(1) Au départ, la molécule de myosine est liée par ce qu’on appelle les têtes de myosine à une molécule d’ATP. Cette molécule d’ATP est hydrolysée c'est-à-dire découpée en de l’ADP et du Phosphate Inorganique (2) par les têtes de myosine.

(2) Ce découpage va permettre d’activer la molécule de myosine qui dans un second temps va libérer son Phosphate Inorganique et adopter alors une conformation qui lui permet de s’attacher temporairement à un endroit précis du myofilament fin d’actine.

(3) A ce moment là, les deux myofilaments sont donc liés l’un à l’autre. Cette liaison est temporaire et, par ailleurs, la myosine est toujours liée à de l’ADP. Cette liaison débouche sur un mouvement réel, c'est-à-dire un coulissage.

(4) Ici dans le schéma, le myofilament fin va se déplacer légèrement vers la gauche et le myofilament épais vers la droite. En réalité, ce coulissage est rendu possible par la bascule de la tête de myosine qui change d’angle dans sa relation à l’actine. Elle passe d’un angle comme ceci :

à un angle comme cela :

Donc c’est un mouvement relatif. En réalité c’est la myosine qui coulisse le long du myofilament fin. Par des mouvements successifs répétés identiques à celui-ci, on va avoir un raccourcissement progressif du sarcomère.

Dans la dernière étape, la molécule d’ADP va être libérée, cela va déclencher le décrochage du myofilament fin et du myofilament épais. Et de l’ATP viendra reprendre la place de l’ADP au sein de la molécule de myosine. Un nouveau

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