Gisement d’eaux et problèmes liés à l’exploitation des ressources

REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE DE LA FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE

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Collège d’Enseignement Général : Le Nokoué

MATIERE : SVT                                                           CLASSE : 4ème B

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PRESENTE PAR:                                       Nom du professeur :                                                                      

BAMAGNAN Prisca                                  AGBOMENOU Constante  Sourou

NOUTAÏ Madeleine

DOHOUNGBO Aimée

ANOUKOUN Félicienne  

KININ Angèle

GNANHOUÏ Chirlette                      

                                                                                    Année Scolaire: 2016-2017

PLAN

INTRODUCTION

1. Quelques définitions

• Eau

• Gisement

• Exploitation

1. Les aquifères

1. Les nappes

1. Alimentation des nappes et aquifères

a-) Le climat

b-) Le sol

c-) Le sous-sol

1. Problèmes liés à l’exploitation des gisements d’eau

CONCLUSION

INTRODUCTION

Les ressources naturelles d’une patrie jouent un important rôle dans le développement national et l’essor économique de chaque pays. Celles-ci sont de plusieurs ordres, ressources minière, énergétique, hydrique et bien d’autres. Quels sont les différents types de gisement d’eau disponible sur Terre et qu’en est-il des problèmes liés à leur exploitation ? Le présent t’exposé s’articulera autour des eaux souterraines, des aquifères et des nappes.

1. Quelques définitions

Eau : L’eau est un composé chimique essentiel pour tous les organismes vivants. De formule chimique pure H2O elle constitue 70% du corps humain, disponible sous trois états différents qui sont les états liquide, solide et gazeux.

Gisement : On entend par gisement une accumulation naturelle de minéraux dans le sous-sol, susceptibles d’être exploités. Ainsi le gisement est dit gisement d’eau si le minéral dont il est question n’est autre que l’eau (de formule chimique pure H2O).

Exploitation: Au sens propre se mot désigne l’action d’exploiter, de faire valoir une chose, d’en tirer le profit. Au sens figuré il désigne le plus souvent l’action de tirer de quelque chose un profit illicite ou excessif.

1. Les aquifères

On a coutume de qualifier la Terre de planète bleue car l’eau recouvre les trois quarts de sa surface. Mais la majorité de l’eau présente sur Terre est salée et l’eau douce n’est pas bien répartie entre les différents pays où région du globe. La superficie totale occupée par le stock d’eau sur terre avoisine les 1.4 milliards de km3.Elle se répartie comme suit 1.35 milliard de km3 d’océans et de mers (environ 97.3 % du stock ), 27.5 millions de km3 de glaces ( soit 2.15%), 8.2 millions de km3 d’eaux souterraines (0.63%), 170 000 km3 de lacs et rivières ( 0.01%),70 000 km3 d’humidité du sol (0.005%), 1 100 km3 d’eaux des cellules vivantes (0.0001%) et 13 000 km3  d’humidité de l’air (0.001%).

Les eaux souterraines sont des eaux se trouvant sous la surface du sol dans la zone de saturation et en contact direct avec le sol ou le sous-sol. Celles-ci sont contenues dans des couches géologiques appelées aquifères (du grec aqua=eau et fere = transporter), elles occupent les espaces, fissures et pores des roches réservoirs qui constituent l’aquifère. Ceux-ci sont donc des réservoirs souterrains naturels de l’eau. Un aquifère est en fait un milieu solide, une formation géologique ou une roche, suffisamment poreuse et/ou fissurée capable de contenir de l’eau pouvant circuler de façon naturelle ou être mobilisée de façon artificielle (pompage).L’eau contenue dans un aquifère est une nappe. Un aquifère possède deux caractéristiques essentielles, qui font que la nappe existe et est exploitable la porosité et la perméabilité.

La porosité est la quantité d’eau que contient un volume d’aquifère donné lorsqu’il est saturé. De cela et donc du type de roche que représente l’aquifère et du volume de l’aquifère va dépendre la capacité de stockage de l’aquifère qui a bien une fonction d’accumulation

La perméabilité est le fait que la roche laisse circuler l’eau entre ses pores et ses fissures, qui communiquent entre eux. La perméabilité se mesure par le débit d’eau, en litres par heure, obtenu à travers une surface d’un mètre carré de nappe, avec une circulation verticale du liquide. On distingue deux types d’aquifères les aquifères poreux et les aquifères lamellés.

Dans les aquifères poreux (aquifères libres) l’eau est contenue dans les pores ouverts de la roche et peut y circuler librement (sables, craie, graviers, grès, scories volcaniques, etc.). Quant aux aquifères fissurés l’eau est contenue et circule dans les failles, fissures ou diaclases de la roche (calcaires, granites, coulées volcaniques etc.).La perméabilité est fissurale. Ces aquifères sont libres ou captifs selon s’ils sont recouverts ou non de couches sédimentaires argileuses ou marneuses. Vint-ensuite les aquifères karstiques qui sont des systèmes complexes particuliers associant une zone superficielle plus ou moins fissurée, présentant également des conduits, grottes etc. Cette zone est saturée en dessous d’un certain niveau et l’eau circule avec de grande vitesse. Comparativement aux systèmes poreux, les argiles sont des roches qui peuvent contenir une grande quantité d’eau du fait de leur porosité élevée.

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