Exploitation des eaux souterraines
Dissertation : Exploitation des eaux souterraines. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 210402 • 27 Avril 2019 • Dissertation • 4 609 Mots (19 Pages) • 1 534 Vues
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République du Bénin
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Ministère de l’enseignement secondaire de la formation
technique et professionnelle de reconversion et de
l’insertiondes jeunes
Collège d’Enseignement Général de kouandé
Classe : 4ème
Exposé d'SVT
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Thème : Exploitation des eaux souterraine
Membres :
BARASSOUNON Billal MOUHAMADOU Ali
BANNA Fousséni SUYANOU Roda
CHITOU Moudachirou
HOUNDONOUGBO Osiase
Nom et prénom du professeur : AWO TOTO Karimath
Année scolaire : 2018-2019
Plan :
Introduction
I-Eau souterraine: éléments de Base
II-L’eau souterraine comme ressource renouvelable
III- Avantages de l’eau souterraine
IV-Usages de l’eau souterraine
V1-La pollution des eaux souterraines
V2-Les mesures nécessaire pour l’examen de la qualité des eaux souterraine en rapport avec la pollution
Conclusion
Introduction
Le recours préférentiel aux eaux souterraine par rapport aux eaux de surface pour l’alimentation en eau potable (AEP ) est motivé par de multiples critères teleque leurs protection vis-à-vis de la surface et leurs volumes d’exploitation. Le choix d’une ressource hydrogeologique n'est jamais un acte anodin il mérite toujours une étude sérieuse. L’exploitation des eaux souterraines se traduit par une succession d’étapes progressives,depuis la prospection des ressources en eau,en passant par leur exploitation et enfin leur gestion.
I-Eau souterraine: éléments de Base
L’eau souterraine douce prend une myriade de formes géologiques. Celles-ci vont des vastes systèmes aquifères régionaux tels l’aquifère nubien (Afrique du Nord) et l’Ogallala (ouest du Texas, Oklahoma, Kansas et Nebraska) qui s’étendent sur des millions de kilomètres carrés, aux bassins fluviaux localisés, et petites lentilles d’eau douce qui apparaissent entre la surface et l’eau de mer sous des îles de l’Océan Pacifique. L’eau souterraine est une source majeure d’alimentation pour de nombreux villages, bourgades et villes desservant des particuliers, des utilisateurs, commerciaux, institutionnels, industriels et agricoles. L’irrigation des cultures à travers le monde utilise plus d’eau souterraine (70% ou plus) que toutes les autres applications réunies. Les eaux souterraines se trouvent dans des formations géologiques de substratum non consolidées et consolidées. Dans les formations non consolidées composées de milieux poreux (gravier, sable, limon et argile), l’eau souterraine est stockée et se répand dans les espaces poreux entre les particules. Dans les formations à substratum, l’eau est stockée et s’écoule dans les joints, les fissures et les fractures de rochers, ce qui constitue la porosité secondaire. En règle générale, le déplacement de l’eau souterraine dans sa matrice géologique se fait lentement, à raison de quelques pouces ou pieds par jour. La rumeur faisant état de « rivières souterraines » n’est ni plus ni moins qu’un mythe dans la plupart des environnements géologiques. Toutefois, les formations calcaires karstiques peuvent présenter d’importants systèmes de cavités de dissolution qui comprennent des cavernes et des tunnels remplis d’eau. Les aquifères à nappe libre sont des systèmes non confinés. Dans ces aquifères, la partie supérieure est constituée par la nappe où l’eau est à la pression atmosphérique. Les puits installés dans des aquifères non confinés présentent des niveaux d’eau souvent appelés nappe phréatique, ou bien haut de la zone de saturation. La nappe phréatique monte en réaction à une précipitation (évènements de recharge) et retombe/baisse durant les périodes sèches. Selon la formation de l’aquifère et son emplacement topographique, la nappe phréatique peut fluctuer par saison de quelques pouces à des dizaines de pieds ou davantage dans des conditions naturelles.
Les aquifères se rencontrent aussi dans des conditions semi-confinées et confinées. Dans les systèmes confinés (artésiens), l’aquifère perméable est coincés entre deux couches relativement imperméables (argile ou substratum) que l’on appelle unités de confinement supérieure et inférieure. La pression de l’eau dans l’aquifère est supérieure à la pression atmosphérique et une surface analogue à celle de la nappe phréatique peut être visualisée au-dessus de l’aquifère proprement dit représentant la charge hydraulique, appelée surface piézométrique. Les puits installés dans un aquifère confiné ou artésien présentent des niveaux d’eau plus élevés que l’altitude réelle de l’aquifère et égaux à la surface piézométrique. Dans certains cas, un puits artésien apparaît lorsque la hauteur piézométrique à l’intérieur d’un aquifère artésien est telle que la surface piézométrique est plus élevée qu’au niveau du sol. Les projets d’exploitation des eaux souterraines utilisent l’eau au fur et à mesure qu’elle se déplace dans l’aquifère. L’eau exploitée par l’homme à un endroit de l‘aquifère peut être remplacée par la pluie qui tombe dans une autre région. Un aquifère « se recharge » au fur et à mesure que l’eau souterraine se renouvelle, ce qui sert de conduit naturel d’une région à une autre. Ce phénomène protège des sécheresses. Certains aquifères sont si vastes que la quantité prélevée n’a que peu d’effet sur l’eau restante. La plupart des aquifères ne sont pas si vastes toutefois, et ils peuvent se tarir par un excès de pompage et autres formes d’extraction de l’eau. Le tarissement dépend de l’équilibre entre la quantité d’eau prélevée et la quantité d’eau remplacée. La surexploitation des aquifères est parfois nommée « minage de l’eau ».
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