Culture générale et expression: analyse de paratexte sur les différentes formes d'exploitation de l'enfant
Commentaires Composés : Culture générale et expression: analyse de paratexte sur les différentes formes d'exploitation de l'enfant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Avril 2012 • 2 279 Mots (10 Pages) • 2 256 Vues
Culture générale et expression
Devoir deux
Exercice un :
1. Le paratexte nous informe qu'il s'agit d'un article de presse paru dans Le Monde le 13 octobre 2006 écrit par Benoit Hopquin et dont le titre est « Le havre de l'école du Hogar ». Il est présenté en trois colonnes et une des citations est extraite de l'article et est mise en avant car écrite dans une taille plus importante que l'article.
Cet article est de type informatif, il nous informe sur le sort des enfants sénégalais qui sont envoyés clandestinement par bateaux aux iles canaries par leur famille afin de trouver du travail et ainsi de subvenir aux besoins de leurs proches.
L'auteur décrit le voyage de ces enfants à bord de ces bateaux, les « coyuco », on y découvre les conditions extrêmes de ce périple de 600 kilomètres : le danger, la faim et la déshydratation. De plus, on apprend ce qui arrive à ces enfants une fois sur les iles des Canaries : ils sont hébergés et scolarisés dans une ancienne maison de redressement transformée rapidement en centre d'hébergement pour mineurs clandestins par l'association solidarité nouveau monde car les enfants clandestins ne peuvent être expulsés selon la loi espagnole.
Les parents se soucient guère de leurs enfants compte tenu de la dangerosité du trajet et les exploitent en les envoyant travailler tout cela afin d'obtenir l'argent de leur salaire. Cependant, les enfants mineurs ne peuvent pas travailler en Europe, l'auteur évoque donc le mécontentement des familles qui ne reçoivent donc pas d'argent de la part de leurs enfants.
L'auteur termine son article en évoquant les lois qui régissent l'immigration en Espagne.
Une carte accompagne cet article, elle nous montre le trajet fait par ces enfants. On apprend dans l'article que le trajet fait par ces enfants est de 600 kilomètres, la carte permet au lecteur de se rendre compte de la longueur du trajet. De plus, de manière générale, on sait que les iles Canaries sont espagnoles mais on ne sait pas exactement où elles se situent. La carte nous renseigne donc sur le trajet effectué par ces enfants.
2. Le document est une photographie prise par Elisabeth Deliry Antheaume au Cap (ville d'Afrique du Sud) en 1998. La légende nous apprend qu'il s'agit d'une fresque constituée de plusieurs dessins d'élèves d'une école primaire sur le thème des droits de l'enfant. Nous pouvons apercevoir plusieurs éléments, nous allons les détailler et les analyser.
Deux slogans contre les abus sexuels fait aux enfants apparaissent « stop abusing children » et « say no to children abuses » ; Le Cap étant une ville pauvre nous pouvons supposer que les enfants subissent des mauvais traitements lorsqu'ils vivent dans la rue ou parfois au sein même de leur famille. Les droits des enfants ne sont pas respectés et les violences sexuelles sur enfants ne sont que très peu prises en compte et punies. Sous la phrase « say not to children abuses » on aperçoit un personnage derrière des barreaux, ce que l'on peut traduire par la volonté des enfants de voir les personnes qui les abusent en prison.
Nous pouvons voir un autre slogan contre l'emprisonnement des enfants. Le Cap étant une ville pauvre et connue pour la violence qui y règne, on peut supposer que les enfants criminels sont emprisonnés comme des adultes et qu'il n'existe pas de structures palliatives et spécifiques pour eux qui pourraient leur permettre d'envisager un avenir plus serein et d'éviter l'univers néfaste et violent de la prison. Un dessin d'un personnage derrière des barreaux vient expliciter cette phrase contre l'emprisonnement des enfants (double sens possible avec l'enfermement des adultes qui abusent d'eux).
Un personnage de profil apparait sur la gauche de la photographie et de la phrase « stop abusing children », il est vêtu en bleu et porte des gants noirs et un ceinturon noir, on peut supposer qu'il s'agit du souhait des enfants de voir la police les protéger.
Un soleil apparait sur le coté droit de la photographie, de façon générale, le soleil symbolise le bonheur et la possibilité d'un avenir nouveau, meilleur. On peut donc penser que les enfants voient leurs conditions de vie s'améliorer. Ils peuvent ainsi grandir (symbolique de l'arbre, représenté au centre de la photographie) dans des conditions « normales » et espérer un avenir. Deux personnages, des enfants, apparaissent sur cette partie de la fresque, ce sont des enfants souriants, cela confirme ce que nous avons extrait en partant de la symbolique du soleil. De plus, les couleurs de cette fresque sont claires et joyeuses, ce qui confirme que les conditions de vie des enfants s'améliorent.
Un élément est central sur cette photographie, il s'agit d'un personnage attablé devant un ordinateur. Cet homme est un élément centra de par sa position sur la photographie et par sa taille. Il est possible d'interpréter différent sa signification. En effet, on peut penser de part la légende et plus particulièrement par « droit à l'éducation pour un avenir radieux » qu'il s'agit d'un adolescent suivant une scolarité ou d'un adulte ayant un travail nécessitant un ordinateur. L'ordinateur symbolise la réussite car c'est l'accès à une profession avec un niveau de qualification important et élevé. La scolarité permet à ces enfants d'accéder à un avenir meilleur, « radieux ». On peut également supposer qu'il s'agit d'un adulte travaillant à la protection des enfants (police, association…) car il est dessiné sous la phrase « stop abusing children ».
Cependant, il faut prendre en compte le fait que ce personnage est de type européen et que Le Cap est une ancienne colonie hollandaise et que l'apartheid (séparation entre les les européens et africains) a été aboli depuis peu lors de la prise de cette photographie. On peut alors déduire de ce contexte que les enfants espèrent accéder au niveau de vie élevé que les « blancs » avaient (travail, qualifications, liberté…).
Cette photographie de la fresque montre deux parties. En effet, l'arbre au centre fait office de séparation entre les deux enfants et les deux adultes. On peut traduire cela par le fait de bien différencier les enfants des adultes, que les enfants ne sont pas des adultes (prison pour les enfants criminels) et que les adultes
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