Des espaces exploités et des ressources multiples

DES ESPACES EXPLOITES, DES RESSOURCES MULTIPLES

Nous allons vous présenter aujourd’hui des documents sur l’exploitation des ressources maritimes mais aussi des espaces offshores. Nous verrons alors quelles sont les ressources mises en jeu dans les différents espaces.

1. PECHE ET AQUACULTURE

Que ce soit pour consommer le poisson directement ou le transformer en farine, la pêche est une activité en déclin. En effet, la surexploitation des différents espaces maritimes entraine une diminution des ressources. En plus de cette difficulté à remplir les filets, la multiplication d’implantations d’usines étrangères sur certains littoraux ne fait qu’accentuer cette raréfaction causant ainsi des pénuries et des pertes de travail des acteurs locaux. Il y a aussi des activités illégales qui puisent dans les ressources limitées.

 On observe sur la carte des zones dans lesquelles l’aquaculture est plus intense que d’autres : à l’ouest de l’Amérique centrale et latine, à l’est des littoraux japonais et chinois et l’est de l’océan Atlantique. De même, certains pays ont une activité maritime plus importante comme la Chine qui capture 15 millions de tonnes de poisson par an, la Russie, les Etats-Unis et l’Indonésie. Ces pays sont alors les principaux producteurs de ressources halieutiques marines.

Le deuxième document est un article publié par le Monde, le 30 janvier 2014, et écrit par Martin Valo. Il donne l’exemple de la plage de Joal au Sénégal qui témoigne des conséquences de la surpêche et de l’exportation des industries étrangères sur l’économie et la société.

« Non seulement les filets sont presque vides, mais l’usine russe de transformation de poissons frais en farine, qui doit bientôt ouvrir sur le rivage sénégalais, va achever de ruiner leur activité de salage et de séchage. »

Des femmes transformatrices dénoncent cette pénurie. « L’usine russe veut produire 46 tonnes de farine par jour : il va lui falloir 460 tonnes de poisson alors qu’à Joal les pêcheurs n’en débarquent plus que 200 tonnes par jour depuis 2010. »

Cet espace étant menacé il faut mettre en place des mesures pour relance l’aquaculture locale.

« Il faut créer des aires marines protégées, des repos biologiques pour certains espèces et revoir les agréments de usines. »

1. INDUSTRIE DE LA CROISIERE

Une autre activité qui exploite l’espace maritime est l’industrie des croisières.

Le document 3 est un extrait du rapport annuel de l’industrie des croisières réalisé par l’ISEMAR (l’Institut Supérieur d’économie maritime) en 2019. ²

Il montre l'émergence de l'industrie de la croisière. En effet, en 11 ans le nombre de croisiéristes a doublé.

Alors que des espaces constituant la majorité du marché sont en déclin d'autres s'affirment et certains émergent même.

Ainsi, l’Amérique du Nord voit son taux de croisiéristes baisser alors que les Caraïbes, la Méditerranée, l’Australie et l’Europe du Nord continuent de progresser. C’est grâce aux ports d’embarquement comme ceux de Floride, celui de Barcelone ou encore celui situé près de Rome que ces territoires peuvent accueillir autant de croisiéristes.

L'Asie émerge quant à elle dans l'industrie de la croisière. Ainsi la Chine joue un rôle de plus en plus important dans ce marché en raison du développement du tourisme de l'état chinois. De plus, là-bas, cette activité est considérée comme un moyen pour se distinguer socialement. C'est à partir du port de Shanghai que la plupart des croisières partent. D'autres pays asiatiques tels que Taiwan, le Japon, Singapour, Hong Kong ou encore l'Inde s'engagent aussi dans le marché de la croisière.

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