Comment l’espace sociale est structuré par de multiples facteurs de différenciations sociales ?

Colin                                                                                                                                             TG08

Devoir Maison

  Le nombre de féminicides, en France, a été en 2020 beaucoup plus importants que les années précédentes. La covid-19 cause du tort aux femmes qui, en étant confinées se retrouvent seules face à leur bourreau. Dû à ce phénomène, nous recensons depuis janvier 2020, 39 féminicides en France. Ces violences nous montrent que l’espace sociale, c’est-à-dire les relations d’un groupe social entre les personnes de celui-ci, est structuré par de multiples facteurs de différenciation sociale. Nous entendons par là, les différences des individus d’un groupe social à un autre. Ceci nous amène à nous demander comment l’espace sociale est structuré par de multiples facteurs de différenciations sociales ?

  La différence sociale nous montre que les femmes jeunes subissent plus souvent des coups et blessures volontaires en 2018. Cela peut s’expliquer par le fait que les femmes sont généralement moins fortes physiquement que les hommes. En effet à 25 ans, en 2018, en France, sur 1000 femmes, 100 d’entres elles ont subit des coups et blessures volontaires extra-familiale soit une femme sur dix de cette tranche d’âge ce qui est énorme. Alors que lorsqu’on compare les hommes du même âge, cette statistique est presque deux fois moins élevée. Or, cette différence diminue au fil du temps puisque moins de 1% des hommes et femmes confondus sont victimes d’agression en 2018. Cette diminution se doit au fait que les personnes âgées sont plus fragiles et donc plus susceptible de mourir sous les coups subis. Cependant, une plus grande différence peut s’observer entre les hommes et les femmes lorsqu’ils s’agis de coup et blessures intra-familiaux. En effet, lors de coups et blessures intra-familiaux, les jeunes femmes de 25 ans seront énormément plus touchées, environ 7 fois plus que les hommes du même âge. C’est à cet âge là en moyenne que les couples s’installent ensemble. L’homme étant généralement plus fort que la femme aura tendance à subir moins de coups et blessures alors que les femmes seront plus susceptibles de subir des coups par leur conjoint. Il y a énormément de différences sociales dans les individus subissant une agression.

  De plus, la composition du ménage ainsi que le lieu d’habitation structurent l’espace sociale. En effet cans les villes le taux de pauvreté est de 20% contre 17 en moyenne dans les communes isolées. Mais ce sont dans les aires-urbaines que les inégalités sont généralement plus élevées. C’est alors dans les banlieues que le taux de pauvreté y est le plus important, jusqu’à 3 fois plus que dans les villes-centres. Nous remarquons alors que ce sont les familles monoparentales ou les familles composées de cinq membres ou plus qui sont les plus exposées à la pauvreté. De plus, le lieu d’habitation joue un rôle dans l’espace sociale lorsque l’on observe que dans le Nord pas de Calais, en 2015, 34% des familles monoparentales souffraient de pauvreté contre 15% en Bretagne soit plus de la moitié. La répartition est donc inégale au vu des 20% de pauvreté en moyenne. Ces inégalités se répercutent sur la scolarité des enfants qui, dû à la pauvreté de leurs parents, n’auront pas accès au confort pour leur études comme une chambre individuelle. Les enfants provenant de zone avec un taux de pauvreté plus élevé auront donc plus tendance à échouer à l’école. Par conséquent, la composition du ménage ainsi que le lieu d’habitation structurent aussi l’espace sociale.

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