Soins Relationnels
Étude de cas : Soins Relationnels. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Karine Boussereau • 15 Mars 2019 • Étude de cas • 1 405 Mots (6 Pages) • 718 Vues
Institut de Formation en Soins Infirmiers |
U.E. 4.2 SOINS RELATIONNELS
Semestre 5
ÉVALUATION
Session 1
15 Janvier 2019
Contexte
Étudiante infirmière en troisième année, j’effectue mon stage dans un service en gynécologie ambulatoire. Ce service accueille majoritairement 98% de femmes et 2% d’hommes hospitalisés dans le cadre du traitement de la stérilité. Les orientations médicales prévalentes concernent la pathologie cancéreuse dans le traitement du cancer du sein et de toutes les affections gynécologiques qui sont prises en charge par la recherche du diagnostic, la prise en soins et l'accompagnement jusqu' à la chimiothérapie. Ces actes chirurgicaux programmés et réalisés dans des conditions techniques nécessitant la sécurité d’un bloc opératoire, sous une anesthésie de mode variable, suivie d’une surveillance postopératoire, permettant sans risque majoré, la sortie du patient le jour même de son intervention avec des conditions particulières. Le stage se décompose en trois périodes, 7 semaines en ambulatoire, 2 semaines en hospitalisation complète et une semaine en orthogénie au sein d'un CHU d'une grande ville de la région centre. Je suis à la septième semaine de mon stage en ambulatoire.
Situation
Nous sommes le lundi 22 octobre 2018, je commence à 6h45 ; l’heure à laquelle nous ouvrons le service et ce jusqu’à 18h30, heure de fermeture de ce service. Dès 7h00, nous accueillons les premières patientes attendues au bloc dès 7h30 avec l'infirmière et l'aide-soignante. Nous recevons Mme B. à 7H00 pour une hystéroscopie opératoire avec l’ablation d'un polype intra-utérin pour une intervention programmée à 9h00.
Cette chirurgie est planifiée rapidement suite à la découverte de ce polype et des métrorragies associées. Mme B. nous explique lors de son entrée que c'est très compliquée pour elle d'avoir organisée son séjour, si court soit –il. Elle est célibataire avec 2 enfants en bas-âge à charge et au niveau professionnel, elle est gérante d’un magasin vestimentaire en travaux suite à un incendie. On peut lire l’angoisse sur son visage quand elle s’adresse à nous. En effet, son visage est crispé avec les sourcils abaissés. Elle nous indique que c’est une amie qui doit venir la chercher en fin d’après-midi mais elle doit être prévenue à l’avance pour qu’elle-même s’organise pour ses enfants.
J’installe Mme B. dans une chambre individuelle. Je lui explique les conduites à tenir pour une intervention chirurgicale. Elle doit se déshabiller complètement et je lui montre la blouse et les sur-chaussures à mettre sur ses pieds nus. A ce moment là, je vérifie si elle est à jeun et a bien pris une douche avec un savon antiseptique, la veille et le matin même, à son domicile et s’est habillée avec des vêtements propres. De plus, je m’assure qu’elle n’a pas de maquillage, vernis à ongles, piercing et des bijoux. Je lui demande d’aller dans le cabinet de toilette afin de recueillir ses urines pour réaliser un test bHCG pour éliminer un risque éventuel de grossesse afin que l’intervention puisse être réalisée en sécurité. Je complète le formulaire d’entrée qui suit la patiente pour son hospitalisation. Je lui administre une prémédication antalgique, antispasmodique et anxiolytique prescrit par l’anesthésiste. Je récupère les examens biologiques, le consentement aux soins et aussi la fiche de la personne de confiance désignée. Je lui explique ensuite le déroulé de son intervention et lui demande : « avez-vous des questions sur l’intervention ou les suites ». Elle me répond : «_ tout est clair, je n’ai pas de questions précises pour l’instant… » assez sèchement, en laissant traîner sa voix à la fin de la phrase. Je lui réponds que si elle le souhaite, elle peut nous solliciter via la sonnette que je lui pose à disposition accroché à son adaptable.
Vers 9h 15, Mme B. nous appelle pour savoir si elle va bientôt descendre au bloc car son intervention était prévue à 9h00. Je lui explique que le chirurgien a pris du retard sur une intervention et que le brancardier viendra la chercher. Je vois que Mme B s’agace de cette situation. Elle me dit : « ça remets mon heure de sortie en jeu et l’organisation que j’ai mis en place ! Mon amie ne pourra pas venir me chercher trop tard ! » je la rassure en lui disant que son intervention aurait lieu mais avec un peu de retard et que pour l’instant son heure de sortie n’est pas décidée, ce sera l’anesthésiste qui nous le précisera suivant son réveil, en salle de réveil. Je lui indique et lui précise : « Je vous donnerai votre heure de sortie éventuelle, suivant votre surveillance dans notre service, à votre retour du bloc, ce qui vous permettra de prévenir votre amie pour qu’elle s’organise de son coté ».Elle hoche la tête, soulagée et me remercie. Je quitte la chambre.
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