Analyse de pratique, centre hospitalier de Tourcoing, service de cardiologie
Étude de cas : Analyse de pratique, centre hospitalier de Tourcoing, service de cardiologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar khadijaolkbr • 11 Mai 2017 • Étude de cas • 765 Mots (4 Pages) • 1 108 Vues
Analyse de pratique n°2
Actuellement en stage de semestre 2, je suis en poste au Centre Hospitalier de Tourcoing en service de cardiologie. Le service se situe au 3ème étage, il est divisé en 3 secteurs.
- Une unité de soin intensif cardiologique composé de 4 chambres qui sont réservées aux urgences vitales et aux cas critiques.
- Le secteur rouge composé de 3 chambres réservées aux soins semi-intensifs et 3 chambres réservées aux soins.
- Le secteur vert composé de 11 chambres réservées aux soins
Le soin que j’ai décidé de décrire dans cette analyse de pratique est la prise de sang. En effet un jour alors que j’étais en poste du matin l’infirmière me propose de faire la prise de sang d’une patiente qui se trouve dans mon secteur.
Cette femme est âgée de 83ans, mesure 1m63 pour 86kg, soit un IMC de 31,6. Je vais donc dans la chambre afin de prévenir la patiente que c’est moi qui vais réaliser sa prise de sang et je lui demande si elle n’y voit pas d’inconvénient. Cette femme est très aimable et accepte que je réalise ce soin avec plaisir, se qui me rassure.
L’infirmière me demande de préparer mon matériel avant d’entrer dans la chambre. Je désinfecte donc le chariot et j’y dépose : une paire de gants, un flacon de Solution Hydro Alcoolique, une aiguille VACUTENER®, un coton alcoolisé, un pansement, un garrot, les tubes de prélèvements et les étiquettes patient.
Avant d’entrer dans la chambre je frappe à la porte et j’attends que Mme me dise d’entrer. Je mets la présence et installe mon plan de travail afin de respecter le circuit du plus propre au plus sale. J’explique à Madame que la prise de sang que je vais lui réaliser et pour vérifier son INR car Madame à un traitement anticoagulant. Je vérifie son identité en lui demandant de m’épeler son nom de famille et sa date de naissance. Les informations étant correctes je fais une friction hydro alcoolique et je place le garrot afin de repérer l’endroit où je vais piquer. Je repère une belle veine au niveau de l’avant bras, je retire le garrot et nettoie l’endroit avec le coton alcoolisé.
Ensuite je fais une friction hydro alcoolique, je mets mes gants et replace le garrot, je me saisie de l’aiguille et met les tubes à proximité. Je préviens bien la patiente juste avant de piquer. Une fois le geste fait je me rends compte que je ne suis pas dans la veine, je n’ai pas de retour dans l’aiguille. Voyant la patiente grimacer et par peur de lui faire mal je demande à l’infirmière de m’aider, elle bougea un peu l’aiguille et le sang commença à sortir, je termine donc le soin, je remplis les tubes, retire le garrot, l’aiguille et pose le pansement en appuyant un peu.
En sortant de la chambre j’explique à l’infirmière que je suis déçu de ne pas avoir réussi du premier coup et je lui explique que dans mon stage précédant la structure utilisé des aiguilles épicrâniennes qui sont des aiguilles beaucoup plus petite. Elle me dit que sa ne sera pas mon dernier échec, que même avec 10 ans d’ancienneté il arrive qu’elle ne parvient pas à réaliser le soin. Elle me propose donc de faire le même soin le lendemain avec ces aiguilles.
Le lendemain, comme la veille je prépare le chariot avec mon matériel, j’entre dans la chambre, vérifie l’identité, je respecte bien les règles d’asepsie et je pique. Cette fois je réussi du premier coup, je suis contente de moi, de plus que la patiente me dit ne rien avoir senti.
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