Psychopathologie névroses
Cours : Psychopathologie névroses. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar eblin57935 • 4 Décembre 2022 • Cours • 7 704 Mots (31 Pages) • 311 Vues
Année 2022/2023 L2 PSYCHOLOGIE
Semestre 3
UE12 – Approche psycho-dynamique des pathologies
Mme JOHNSTON
Les névroses
BLIN Eloïse
Les structures psychiques sont déjà posées dès la fin de l’adolescence.
Personne n’est complètement protégé d’un éventuel glissement, d’une éventuelle souffrance psychique.
Ce qu’il faut c’est repérer les petits symptômes qui nous mettent la puce à l’oreille qu’on commence à aller moins bien.
Malheureusement ces signaux ne sont pas repérables par nous-même, c’est souvent l’entourage qui repère cela.
Par gentillesse, souvent l’entourage ne fait pas de remarques sur ces petits comportements, cependant cela pour éviter l’installation de plus en plus de symptômes puis l’apparition de la maladie mentale.
Une fois la maladie installée ce sera plus difficile de réparer ce qui est cassé plutôt que si on s’y était pris avant.
Qu’est ce qui fait qu’on se situe sur telle ou telle structure ?
Pour la structure psychotique
C’est celle qui se met en place le plus tôt, elle démarre dans la vie enfantine et se solidifie le reste de sa vie.
Cela se caractérise par un démarrage compliqué, dans les 2/3 premières années de la vie de l’enfant il y a eu des difficultés nombreuses dans les interactions précoces.
Les interactions précoces sont ce qu’il se passe entre un enfant bébé et son environnement/son entourage.
L’enfant porte en lui dès la naissance une histoire (celle des parents, des grands-parents, …).
Il arrive quelque fois que les bébés arrivent déjà avec une souffrance en eux qu’il exprime à sa manière (pas a l’aise, inquiet, bcp de pleurs, difficulté d’interactions).
Un bébé dot normalement rencontrer et surtout s’accorder (s’aimer, se comprendre, …) à son entourage, dans certains cas cela ne fonctionne pas et les interactions seront compliquées.
Le bébé va avoir du mal a se considérer comme individu a part entière et du mal à se constituer un corps intègre (intégrité du schéma corporelle).
Le psychotique n’intériorise pas qu’il est sujet individualisé, il n’est pas le prolongement d’un autre, il n’a pas de schéma corporelle (d’où l’angoisse majeur de morcellement).
Tant qu’il ne vit pas d’évènements majeur dans sa vie il reste adapté sur le continuum, il y a une pensée sous-jacente, diffuse de morcellement qui embête légèrement le sujet.
Il arrive que certains enfants arrivent à se reconstruire et se constituer en tant que sujet donc passent ensuite sur une autre structure.
Pour la structure état-limite
Cela se passe sur les 6/7 première années de vie sur des enfants qui sont en difficulté (moins que la psychose) il se différencient en tant que sujet mais ont une difficulté à se constituer un narcissisme efficace (amour de soi).
Il est possible qu’on n’ait pas su lui avoir apporté de l’amour, de la confiance, … que l’enfant avait besoin pour qu’il développe un amour de soi.
Il arrive aussi qu’on lui ait tout apporté mais que l’enfant n’a pas su remonter la pente, c’est la faut a pas de chance.
On a besoins de ce narcissisme pour les épreuves compliquée de la vie (rupture, mauvaise note, …).
Pour la structure névrotique
Elle se met en place entre les 3/4 ans et 6/7 ans.
Cela se passe durant le complexe d’œdipe où l’enfant va découvrir les sentiments, différencier filles/garçons, éprouver de l’amour pour le parent traditionnellement du sexe opposé et de la rivalité pour l’autre parent.
Cette période est extrêmement anxiogène, il va avoir du mal à dormir, stresser car pas de réponses à ses questions, …
Cet enfant à déjà un schéma corporel intègre, un bon narcissisme mais cette période œdipienne va l’inquiéter.
Aujourd’hui on sait qu’on ne peut pas développer 2 structures en même temps car elles sont posées à l’âge adulte, il n’y a pas de mouvements possibles.
Par contre on a aussi des traits de caractère en plus des symptômes liés aux pathologie.
On peut tout à fait être névrotique avec les symptômes qui vont avec mais avoir des traits de caractère/personnalité qui ne vont pas avec cette névrose.
Il va donc différencier les traits constitutifs de la névrose des caractères autres qui eux ne constituent pas la névrose.
Eléments généraux des névroses
- Le sujet présente des troubles mentaux, troubles qui évoquent une inadaptation plus ou moins
importante dans la société dans laquelle nous vivons. Il est inadapté.
- Ce n’est pas une maladie organique, il n’y a pas d’ethnologie, le sujet ne présente pas de déficience
neurologique.
- Cette névrose ne perturbe pas le rapport à la réalité. Le sujet a une adaptation relative car il est en
adéquation avec la réalité. (jamais de syndromes délirants (sauf SSPT)).
- Le sujet n’a pas d’atteinte du schéma corporel, le sentiment d’identité n’est jamais perturbé.
Il ne perd jamais de vu le fait que nous sommes tous différents.
- Le sujet est conscient de son état, il accepte plus ou moins qu’il ne va pas très bien.
- Le sujet présente de l’angoisse, une inquiétude assez diffuse qui peut être plus ou moins identifié par les patients, elles toujours présente.
- On peut repérer un conflit intrapsychique (conflit interne).
Névrose | Psychose | Etat limite |
Conflit qui se passe entre 3 instances psychotique: •ça: lieu psychique dans lequel on retrouve les pulsions sexuelles et agressives. Pulsions qui permettent à l’espèce de perdurer, c’est ce qui est de plus primitif, elles ne correspondent à aucunes normes ni règles •moi: c’est un modérateur, médiateur pour que les deux autres puissent s’exprimer en équilibre. Il fonctionne avec une énergie libidinale. Le moi va être solide s’il y a autant d’amour reçu que donné. Quand l’amour ne rentre plus une des instances va s’exprimer et crée des névroses (fragilisation d’un moi) •surmoi: les interdits fondamentaux qui permettent aussi la survie de l’espèce, interdit de l’inceste et l’interdit de tuer. Il se constitue dès le début et se termine (=intériorisée, efficace) à partir de 6-7 ans. Nous n’avons pas besoin de règles pour savoir qu’on n’a pas le droit de le faire, c’est intériorisé. Ici dans le conflit le ça et le surmoi vont s’affronter dans notre tête pour s’exprimer, ce qu’on veut dans le ça le surmoi nous dit non c’est interdit | Le conflit n’est pas le même que celui de la névrose car ici il apparaît dans les 3 premières années de vie. Or à 3 ans il ne peut pas y avoir de surmoi, il se stabilise à partir de 6-7 ans, dans les premières années de vie il n’est pas efficace. Là le surmoi ne va pas se construire correctement, ne va pas s’intérioriser (il sera externe = loi externe). Le fait qu’il soit externe ne va pas suffire, ça n’empêchera pas les gens de passer à l’acte. Le conflit n’est pas entre le ça et le surmoi mais est ici entre le ça/moi (car le moi est consommé par le ça très jeune, ils sont donc de pair) et la réalité. Lorsque la structure décompense le sujet aura des sensations qui ne sont pas maintenu, le ça/moi va l’emporter sur la réalité → - pulsion auto agressive - pulsion sexuelle - pulsion agressive Pas peur des règles et des représailles (prison,...) | Ici la structure se met en place également dans les premières années de vie cependant seul le rapport interne à la réalité est altéré. Le surmoi est très fragile, il existe au contraire de la psychose mais cependant il reste très fragile. Lorsqu’il passe à l’acte quand des pulsions s’exprime c’est de la faute des autres, pas lui. Le conflit est ici entre le moi et l’idéal du moi, ce qui fait problème c’est ce que je suis et ce que j’aimerais être. Ne parvient pas à renoncer à quelque chose qu’il trouve idéal, il n’est pas capable de se contenter de ce qu’il est. Il a également du mal à comprendre que les autres peuvent ne pas être parfait → toujours déçu car jamais à la hauteur de ses attentes |
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