Psychopathologie

10/10/2017

MME FRANCOIS

S1M3T

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C’est une spécialité de la psychologie qui a pour objet la compréhension et l’explication des troubles mentaux.

On va en parler spécialement en psychiatrie et en psychologie clinique.

I Le normal et le Pathologique

Qui est normal ?

Il y autant de définition qu’il y a d’êtres humains.

Jean BERGERET «  La personnalité normale e pathologique », va proposer la définition de la personnalité normale qu’il oppose à la personnalité pathologique. Il a fait des recherches scientifiques et philosophiques.

Il constate que la notion de normalité est d’abord une façon de voir les choses, un point de vue. Il faut une limite et un référentiel propre à chacun pour pouvoir définir le concept.

Chaque personne aura sa propre définition de la normalité.

La normalité est donc recherchée par rapport à un idéal, une règle, une moyenne ou les autres.

C’est donc le rapport au monde extérieur qui va déterminer la conception de la normalité.

La notion de normalité peut être purement mathématique et statistique et s’établit alors autour d’une moyenne, d’une norme ou d’une majorité.

La personnalité normale ou pathologique

Une personne atteinte de schizophrénie peut avoir un comportement anormal, mais son corps est normal. Il serait donc réducteur de juger une personne dans son ensemble par rapport à un seul critère. Chacun est corps et esprit. Il est donc plus juste de parler de personnalité ou personnalité pathologique.

II La notion de structure

La structure, c’est l’organisation psychique profonde, stable et définit du sujet. C’est le mode d’organisation globale et définitif de la personnalité.

La métaphore Freudienne

Freud comparait la structure psychique à un cristal. S’il tombe, il se brisera selon des lignes délimitées et déterminées.

La structure psychologique s’organise dès la naissance en fonction :

                •Des modes de la relation aux parents

                •Des traumatismes

                •Des conflits

                •Des frustrations

                •Des mécanismes de défenses du « moi »

Le psychisme individuel se cristallise autour de ces lignes de ruptures et ne peut plus varier après. On aboutirait alors à une structure stable dont les modèles sont représentés par la névrose ou la psychose.

Tant que le cristal tient bon, le sujet n’est pas malade. S’il se brise à la suite d’un évènement il le fera selon les lignes préétablit dès le jeune âge. Il est impossible de passer d’une structure à l’autre.

La maladie mentale est une décompensation de la structure sur laquelle se greffe différents troubles tels que :

                •Trouble de la thymie (en rapport avec l’humeur)

                        Exalté + 🡪maniaque / euphorique

                        Neutre

                        Dépressif -🡪mélancolique

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